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Les Yanks braquent la Russie

Par Alexandre Pauwels
3 minutes
Les Yanks braquent la Russie

Largement supérieurs techniquement, les Russes ont dominé une équipe des États-Unis très peu inspirée. Mais c’était sans compter sur deux illuminations adverses, permettant aux visiteurs de repartir avec un nul (2-2). Les hommes de Capello pourront regretter leurs occasions…

Russie-USA : 2-2 (1-0)
Buts : Smolov (9e) et Shirokov (84e) pour la Russie. Bradley (76e), Diskerud (90e+3) pour les USA.

C’est bien connu, la Russie de Capello ne perd pas. Il est également de notoriété publique qu’elle ne pratique pas un jeu spectaculaire. Mais le temps d’un match amical face aux USA, elle a pourtant enthousiasmé, avec de belles contre-attaques et un sens du collectif appréciable. Néanmoins, et en dépit de nombreuses occasions, elle a dû concéder un nul face à des Yanks très limités (2-2). Bradley et Diskerud ont inscrit deux buts similaires, deux reprises lointaines après des remises de la tête, pour réaliser le hold-up. Parce que c’est un véritable hold-up, pour le coup.

Les Russes attaquent d’entrée

Mais l’hypothèse d’un pareil scénario paraît impossible, au début de la rencontre. Pour dire, les Ricains n’y sont pas du tout. Dominés par des Russes très motivés, ils ont d’énormes difficultés à sortir de leur camp. Et lorsqu’ils semblent y parvenir, le tout est gâché par d’incroyables erreurs techniques. Comme cette passe en retrait débile de Williams au milieu de terrain, qui offre le premier but aux Russes : Kerzhakov, tout heureux, hérite du ballon et dispose de l’espace suffisant pour fixer la défense et servir Smolov dans la profondeur. Lequel ne se manque pas face à Howard (1-0, 9e). Il a de quoi être content, le jeune ailier de l’Anzhi, il inscrit là son premier but en sélection. Malheureusement pour lui, il ne peut même pas le célébrer, puisqu’il se fait mal tout seul suite à son but. D’ailleurs, deux autres joueurs sortiront pour un bobo, durant cette première période. Pas que le jeu soit haché, loin de là. Les Russes, qui disposent d’une qualité technique largement supérieure, gèrent tranquillement, et tentent d’évoluer en contre. Les États-Unis, s’ils dominent la fin de première période, n’inquiètent pas une seule fois Gabulov. Ce qui se traduit donc par trop peu d’occasions.

Ça s’anime en fin de match

A la reprise, même topo. Les Russes laissent volontairement la possession aux Yankees, pour mieux les contrer. Et au regard de la maladresse des hommes de Klinsmann dans la construction, les occasions fusent pour la Sbornaïa. Kokorin se procure de belles occasions, avec une première frappe bien bloquée par Howard (48e), puis un face-à-face remporté avec ce même gardien, qu’il dribble avant de s’écrouler dans sa surface (52e). L’arbitre lui montre un jaune pour simulation, il semblait flagrant que le portier lui avait fait un croc-en-jambe… Le Russe se procurera une ultime occasion avant sa sortie, après un nouveau mouvement collectif admirable, mais Howard s’interposera. Les USA, dans tout ça, sont complètement éteints. Trop limités, trop peu inspirés. Cependant, et à la surprise générale, ils vont inscrire un but sur leur unique occasion. Il s’agit d’une illumination, en réalité, puisque Bradley reprend de volée, aux vingt mètres, une remise de la tête (1-1, 76e). C’est sans compter sur Monsieur Rizzoli, l’arbitre de la rencontre, qui cette fois-ci sanctionne une poussette de Goodson dans la surface. Une offrande que Shirokov ne manque pas (2-1, 84e). On est presque soulagé de voir ces Russes parvenir à obtenir une victoire méritée. Tu parles… Diskerud surgit dans les arrêts de jeu, pour les punir d’un but semblable à celui de Bradley : long ballon vers la surface, remise de la tête, reprise. Et ça marche encore une fois (2-2, 90e+3). Deux occasions, deux buts, les Ricains ont offert une leçon de réalisme aux Russes.

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Par Alexandre Pauwels

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