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Les notes de l’OL

Par Maxime Brigand
3 minutes
Les notes de l’OL

Longtemps, on a eu peur que le braquage du Stadio Olimpico se termine par une glissade devant la banque. Puis, Lyon a jeté ses tripes sur la piste et a tenu pour arracher sa qualification pour les quarts de finale de la Ligue Europa. Ouf.

Olympique lyonnais

Lopes (8) : Sociopathe chronique pour les uns, génie incompris pour les autres, il a été le cynique attendu au Stadio Olimpico. Un regard froid, la bave au bord des lèvres et une gueule d’où l’on n’aurait pas été surpris de voir sortir de vraies saloperies. Sauvé par sa barre un coup, aidé par son poteau après l’entracte, il a également sorti plusieurs chapardages dignes des vrais briseurs de rêves. Anthony Hopkins, sur une pelouse.

Jallet (4,5) : Le dernier homme surnommé Monsieur Propre a été mis en examen pour une multiplication d’emplois fictifs, impliquant en plus quelques costumes trop chers. Christophe, lui, sortait de deux couloirs français bien nettoyés, mais à trente-trois ans, on peut parfois perdre son coup de balai. Ou aider à balancer ses saletés contre sa propre porte.

Mammana (4) : Les mois passent, les interrogations avec. Dégueulasse quand on voit à quel point ce gamin de Merlo peut devenir un grand monsieur. Ce soir, il a encore foutu à plusieurs reprises ses potes dans la merde avec des relances foireuses et des placements miteux. De quoi ravaler les cours de caté : « Viens Emanuel, viens, viens nous sauver ! » Remplacé par Yanga-Mbiwa (78e), Betsen des dernières minutes.

Diakhaby (5) : Un cas d’école pour chaque étudiant en médecine. Un début de match à nettoyer des chevilles, un nouveau but important claqué de la tête, mais surtout un amour de la défense en reculant. Au point de se faire rentrer dedans par Lopes et de ne pas toujours voir son pote frisé du soir qui allait beaucoup trop vite pour lui. Et quand on est censé tenir Lugdunum, ça fout parfois le bordel. Suffisant pour cette fois.

Morel (3) : Au niveau national, le bonhomme a fait ses preuves. Fort dans les cantons, reconnus de tous les élus, prêt pour cumuler les mandats, mais voilà, l’Europe est un autre monde. Le voilà de nouveau avec son boulet de mal-aimé rivé à la cheville malgré quelques petits sourires. Aquilino Morelle était à Rome.

Gonalons (6) : « Abusez pas non plus, y a des limites. » Oui, on a vu, mais Cap’tain Max s’est sauvé avec une seconde période de costaud.

Tousart (4) : Le XV de France a Yoann Maestri, incompris par le monde du rugby moderne malgré une étiquette d’indispensable calée sur les biceps. Le foot et l’OL ont définitivement Lucas Tousart, mi-brouillon, mi-convaincant, mais toujours volontaire. Au point de toujours danser avec la zone rouge.

Cornet (3,5) : Une soirée prévisible, comme un combat opposant Patrice Quarteron – le Rônin sombre – à la machine Sugar Ray Leonard jouée jeudi soir par ce chien assoiffé de Rüdiger. S’il était là, c’était pour espérer une ouverture. Et Maxwell l’a eue, pour égaliser à deux reprises, et il a craché dessus. Généreux, mais trop dur pour un si petit corps.

Tolisso (3,5) : Sa sélection du jour lâchée entre les dents serrées de DD ne lui a pas refilé le sourire malgré un bel enroulé dans le dernier quart d’heure. Le coco du soir n’était pas le coco de l’aller et le jeu de ses copains en est directement touché. Chéri Coco, faut pas blaguer.

Valbuena (5) : Du déchet, des coups de cul, du flair sur certains coups, un bon coup de patte sur l’ouverture du score, des galipettes, une reprise toute molle, un nez collé dans le gazon sur le deuxième but romain. Tiens, Matthieu Delormeau était aussi à Rome ce soir. Remplacé par Rafael (90e), mignon pour tenir la baraque et se sacrifier.

Lacazette (4,5) : La vie d’une pointe, soit aimer prendre des coups de marteau sur le crâne et se faire tordre dans tous les sens tout en sortant toujours sa tête pour respirer. Une soirée difficile, mais du cœur et des couilles. Et sur une piste aussi bondée, c’est déjà ça. Remplacé par Fekir (83e), envoyé à la mine, s’est sali et a même été proche d’égaliser.

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Par Maxime Brigand

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