- Europe
L’Equipe (type) du Dimanche
Un week-end à rester sous la couette pour les défenseurs. Tottenham-Wigan : 9-1. 34 buts en Angleterre. Fribourg-Werder : 0-6. 25 buts en Bundesliga. Milan AC-Cagliari : 4-3. 31 buts en Italie. C'est bon ou on continue ? Pour la peine, l'équipe type évolue en 3-5-2.
Équipe type
Chris Kirkland (Wigan) : A découvert ce week-end les joies du championnat folklo. Neuf fois, il est allé démêler le ballon des mailles du filet. Sans rancune. Papy, il pourra raconter à ses petits-enfants, un soir d’hiver au coin du feu sur sa chaise à bascule, ce jour où il est entré dans le Guinness Book des records de la Premier League.
Fabio Grosso (Juventus Turin) : La Vieille Dame s’en est remise à un vieux m’sieur pour venir à bout de l’Udinese. Jambe contractée, poing levé, le rital permet à la Juve de garder contact avec l’Inter.
Paulo Da Silva (Sunderland) : Toutes compétitions confondues, les Gunners, c’était un but par match au moins depuis le début de la saison. Et si toute série a une fin, les supporters des Black Cats peuvent remercier le soldat inconnu Paulo Da Silva. Sa page Wiki apprend qu’il est paraguayen, a 30 ans, joue sa première année en Europe.
Gabriel Heinze (Marseille) : L’Argentin n’a pas rompu la chaîne des anciens Parisiens buteurs contre le PSG. Facile certes, mais fallait le mettre.
Gaël Kakuta (Chelsea) : L’affaire continue. Sur le terrain cette fois-ci. A 18 ans et grâce à la levée provisoire du TAS, il a joué avec Chelsea. Et subjugué son coach Ancelotti : « A cet âge, je n’ai jamais vu un joueur avec son talent » . De la part d’un type qui a eu Pato a 17 ans…
Benoît Pedretti (Auxerre) : Cheveux en épis avec la gomina qui va bien, toutes dents dehors, gros abattage au milieu et passes chirurgicales. On a retrouvé le Pedretti de Sochaux et l’AJA de Guy Roux.
Marchena (Valence CF) : Deux frappes sous la lucarne, une passe décisive pour un but kung-fu de David Villa, victoire 3 buts à 1. Comment on dit “Oui mais j’aimerais remercier mes coéquipiers car sans eux j’aurais rien fait” en espagnol ?
Totti (AS Rome) : Contre-pied parfait sur penalty. Coup franc sur un gros pointard du droit et frappe chanceuse du gauche. Le milieu est meilleur attaquant du Calcio. Francesco Totti est éternel, mais pas nominé pour le Ballon d’Or.
Ronaldinho (Milan AC) : Ronnie des grandes soirées en boîte de nuit parisienne. A une différence près, ce week-end, c’était sur le terrain. Jesus is back !
Mesut Özil (Werder Brême) : L’adoption de la Turquie à l’UE parmi les supporters du Werder, on dit “Oui”. Le milieu offensif d’origine turque a encore rendu une belle partition : trois passes décisives, un penalty obtenu et un but marqué. En basket, ça s’appellerait un triple-double.
Defoe (Tottenham) : Quintuplé et non cinqtuplé. L’avant-centre de poche de White Hart Lane entre dans l’Histoire avec un grand I. Il rejoint Alan Shearer et Andy Cole dans le cercle des poètes disparus de la Premier League.
Gonzalo Higuain (Real Madrid) : 5 buts en 5 journées. Gonzalo les met à la place des autres. Sans les citer, les chouchous de Flo Perez. Il place ainsi le Real en leader avant le Clasico et justifie dans le même temps la mise au ban(c) de l’idole Raùl. Si seulement la France avait eu un sélectionneur plus convaincant…
Remplaçants
Nelson Dida (Milan AC) : 3 buts pris, mais pour combien d’arrêts… Avec Ronnie, il se tire la bourre pour le titre du meilleur come-back.
Loic Rémy (OGC Nice) : Pour la panenka, ni plus, ni moins.
Maicon (Inter Milan) : Insulte l’arbitre assistant alors que son équipe mène 3-1. Au vu de la sanction qu’il risque de se prendre, on espère pour lui que le juge de touche la méritait.
Daniel Ljuboja (Grenoble) : Primo : pour la coupe de cheveux. Deuxio : parce qu’il trouve le moyen d’afficher 5 buts au compteur dans une équipe qui trouve le moyen d’en afficher 6.
Stefan Kiessling (Bayer Leverkusen) : Un Allemand qui arrive à avoir de la classe malgré un début de queue de rat mérite amplement sa place sur ce banc.
Stade
Stade de la route de Lorient : Ne pas se fier aux apparences. Le showbiz, les people, les strass, c’est plus dans la corbeille du Parc, mais à Rennes que ça se passe. Salma Hayek assise entre Zizou et François-Henri Pinault pour voir un match du Mans. CQFD ?
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