L’Equipe (type) du dimanche
Même si le classico n'a pas eu lieu, y avait du foot aux quatre coins de l'Europe ce week-end. Et cela permet de confirmer une tendance, les poids lourds sont de retour.
ÉQUIPE
Dida (Milan AC) : Comme d’hab, dès qu’il est dos au mur, il sort un gros match pour convaincre les dirigeants de ne pas recruter à son poste. Après ses parades au Chievo, il va donc pouvoir se la couler douce pendant un mois.
Apam (OGC Nice) : Le défenseur nigérian est du genre kamikaze. Souvent, ça finit en fiasco. Mais parfois, son sens de l’anticipation fait mouche. C’était le cas contre Lyon.
Vidic (Manchester United) : Lors des trois derniers rencontres contre Liverpool, le Serbe s’est fait expulser trois fois, pour six grosses fautes. Si ça fait zéro point pour Manchester, sa cote d’amour auprès des fans de United ne fait que grimper. Et ça, ce n’est pas quantifiable.
Nesta (Milan AC) : Un doublé, un retour au premier plan. On ne risque plus de le confondre avec Denis Balbir.
Javier Zanetti (Inter Milan) : Indéboulonnable depuis 1995, pas un match raté depuis trois ans, Javier Zanetti, c’est l’Inter Milan. Même si dorénavant, sa plus grande qualité, c’est de jouer à côté de Maicon.
Hamsik (Naples) : Si on dit qu’il est milieu, c’est sans doute parce qu’il est en même temps derrière et devant.
Seydou Keita (Barcelone) : Apparemment, Samuel Eto’o n’a pas quitté Barcelone cet été. Avec Ibrahimovic, ça fait quand même un sacré duo d’attaque. 6-1 au final contre Saragosse.
Kuyt (Liverpool) : Torres a beau avoir mis 9 buts en 9 matchs, c’est Kuyt qui impressionne le plus à Liverpool. Encore plus indispensable que Gerrard, parce que lui, il n’est jamais absent.
Duff (Fulham) : Bon à Chelsea, fantomatique à Newcastle, l’ailier irlandais revit à Fulham. De quoi faire enrager les Magpies. Et Raymond Domenech ?
Loïc Rémy (OGC Nice) : Qu’on arrête de dire qu’il aime son club formateur. Pour le détruire de la sorte à chaque confrontation, il doit forcément être animé par un sentiment de revanche.
Villa (Valence) : Toujours en tête du classement des buteurs, toujours décisif, toujours pas en haut de l’affiche. Il est quand même parti pour faire gagner le pari de son président en remettant Valence sur le podium. Ce n’est pas rien.
REMPLAÇANTS
Kameni (Espanyol Barcelone) : Tout seul, il a dégoûté l’équipe entière de Séville. Il semble loin, le temps de Marly-Gomont.
Mascherano (Liverpool) : Le tacle glissé le plus spectaculaire de l’année. Manque de pot, le juge de touche était juste à côté. Carton rouge.
Sneijder (Inter Milan) : On attendait Diego pour relancer la mode des numéros 10 en Italie. C’est pour l’instant le Néerlandais, arrivé de dernière minute, qui tient le haut du pavé.
Fellaini (Everton) : Enfin une action qui justifie l’attention qu’on lui accorde.
Gignac (Toulouse) : André-Pierre retrouve sa réussite et c’est toute l’équipe de Toulouse qui redevient injouable.
STADE
Boulevard d’Athènes, Marseille, 1er : Il n’y avait pas de verdure, pas de sièges. Mais il y avait des buvettes. Suffisant pour que les fans du PSG confondent l’avenue marseillaise avec leur terrain de jeu.
Revivez PSG - Flamengo (1-1)Par




























