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- Napoli-Torino (2-1)
Le Napoli sans forcer

Sans forcer son talent, Naples prend la mesure du Torino (2-1). Homme du match, Lorenzo Insigne a inscrit un chef-d’œuvre.
Napoli 2-1 Torino ![]()
Buts : Insigne (16e), Hamšík (41e) pour le Napoli // Quagliarella (33e) pour le Torino
Il pibe de Oro ? Déjà pris. Dans ce cas, il pibe de Napoli ! Traduction : si la légende Diego Maradona sera à jamais vénérée par les tifosi partenopei, Lorenzo Insigne est désormais plus que prêt à prendre la relève dans les chaumières napolitaines. Ça tombe bien, le petit feu follet italien a le Napoli dans le sang et écrit déjà les premières lignes d’une histoire fantastique. L’histoire d’un gamin qui porte son club de cœur au triomphe. Ce mercredi soir, Insigne a d’abord brillé en s’offrant son huitième but de la saison en Serie A sur une inspiration divine. Puis c’est encore lui qui a délivré un ballon parfait à Hamšík pour permettre aux siens de reprendre l’avantage. Le Napoli s’en contentera largement pour s’imposer sans forcer face à un Torino très timide et revenir à nouveau à un petit point de l’Inter.
Insigne régale, le Torino déguste
Après les victoires de l’Inter, de la Fiorentina et de la Juve, le Napoli sait qu’il n’a pas le droit à l’erreur. Les hommes de Maurizio Sarri cherchent ainsi à emballer d’entrée la partie. Higuaín tente sa chance par deux fois, mais quand sa première tentative est tranquillement stoppée par Padelli, la seconde fuit le cadre (2e, 7e). Entre les deux, Callejón s’est lui aussi employé à déjouer la vigilance de la défense granata, mais c’était sans compter sur une très bonne sortie de Padelli (6e). D’ailleurs, le gardien du Torino est décidément inspiré, puisqu’il s’interpose encore sur un nouvel essai de l’Espagnol (11e). Il ne manque toutefois pas grand-chose pour faire craquer le Toro, et Insigne se charge de le confirmer. À la conclusion d’une action exceptionnelle, le petit Napolitain ouvre en effet le score de façon fabuleuse. Cette fois, Padelli ne peut rien, et le Napoli prend logiquement l’avantage (1-0, 16e).
Per fare un gol così devi esser matto. Il dipinto di Lorenzo Insigne. pic.twitter.com/gcRyEwAIuf
— Pallonate (@Pallonate_web) 6 Janvier 2016
Devant au tableau d’affichage, le Napoli peut désormais réciter ses gammes avec un Mirko Valdifiori très bon à la création. Ce qui promet si l’ancien de l’Empoli retrouve durablement son niveau de la saison dernière. Seulement, même si Higuaín inquiète encore Padelli (28e), le Toro ne se laisse pas abattre. Après que Quagliarella a déjà forcé Reina à une grosse parade (26e), Bruno Peres obtient ainsi un penalty très généreux devant Ghoulam. Quagliarella convertit l’opportunité (1-1, 33e) avant de s’excuser face aux tifosi de sa ville de naissance. Le Napoli ne s’arrête toutefois pas à une décision arbitrale contestable. Pas cette saison en tout cas. Après une alerte signée Higuaín (39e), Marek Hamšík bat Padelli sur une passe parfaite d’Insigne (41e). De quoi se rassurer avant le retour aux vestiaires, avec un avantage logique dans la besace.
Le Napoli gère face à un Toro inoffensif
Le début de seconde période est bien plus timide. Faute de justesse technique, le Napoli ne se crée plus autant de situations chaudes, quand le Torino semble, lui, vraiment trop emprunté pour se montrer dangereux. Résultat, la partie perd considérablement en intensité, et il faut attendre jusqu’à l’heure de jeu pour un frisson. Encore signé Lorenzo Insigne, qui se heurte à la barre transversale (61e). Sur le corner qui suit, Koulibaly s’impose dans les airs, mais son coup de tête passe à côté (62e). Pas de quoi s’enthousiasmer. Le Napoli continue de se contenter de gérer, le Torino ne trouve toujours pas de solution. Maxi López a bien une bonne opportunité après une bonne récupération sur Koulibaly, mais il tergiverse trop avant de frapper ou centrer (76e). Ce qui déplaît aussi bien à Sarri que Ventura qui sont tous deux renvoyés au vestiaire prématurément et assez incompréhensiblement. Qu’importe, le dernier quart d’heure ne sera pas bien plus emballant. Le Napoli a assuré l’essentiel et reste dans la roue de l’Inter.
L’AC Milan tombe encorePar Eric Marinelli