Mené de deux buts, le Barça a su rester mobilisé pour renverser avec brio l’Atlético de Madrid (2-4) au cours d’une fin de match dantesque. La meilleure attaque du championnat a pris le dessus sur la meilleure défense, et le FC Barcelone reste donc en tête de la Liga, a égalité de points avec le Real Madrid (mais avec un match de retard).
Atlético de Madrid 2-4 FC Barcelone
Buts : Álvarez (45e) et Sørloth (70e) pour les Colchoneros // Lewandowski (72e), Torres (78e et 90e+8) et Yamal (90e+2) pour les Blaugrana
Au terme d’une rencontre qui s’est emballée en seconde période, le FC Barcelone a pris le meilleur sur l’Atlético de Madrid (2-4), qui menait pourtant de deux buts. Les locaux accusent le coup dans la course au titre, tandis que le Barça conserve la tête du classement à égalité de points avec le Real Madrid (mais avec un match en retard). L’Atlético poursuit sa semaine cauchemardesque, mais ne pourra cette fois pas crier au scandale, et se retrouve à quatre longueurs de son adversaire du jour. Une victoire lente à se dessiner pour le Barça, mais ô combien précieuse et loin d’être imméritée pour les hommes de Hansi Flick.
L’efficacité madrilène
Si Julian Álvarez envoie la première banderille de la rencontre (2e), c’est Lamine Yamal qui offre son premier frisson au Metropolitano Stadium : l’Espagnol sollicite un une-deux avec Dani Olmo, mais le flirt avec le montant de son enroulée finit mal (6e). L’entame de match est à l’avantage des Blaugrana, mais leur domination est stérile et l’Atlético se rebiffe après vingt minutes à faire le dos rond. Marcos Llorente ne tombe pas quand Íñigo Martínez le retient par le bras dans la surface (19e), puis Álvarez perd son duel face à Wojciech Szczęsny avant d’être signalé hors jeu. Néanmoins, le début de match rythmé laisse progressivement place à une rencontre fermée.
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🔥 Julian Alvarez douche le FC Barcelone juste avant la mi-temps !
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Quant à la grotesque simulation de Giuliano Simeone, qui tente de faire exclure Jules Koundé, déjà averti, elle ne trompe pas Ricardo de Burgos, l’arbitre de la rencontre. Pedri réveille finalement tout le monde peu avant le retour au vestiaire d’une passe transperçant la défense madrilène pour Robert Lewandowski, qui vendange (44e). Sur le renvoi aux six mètres qui suit, la déviation de Reinildo Mandava profite à Antoine Griezmann, lequel centre pour Simeone, et la frappe d’Álvarez sur sa remise fait filoche (1-0, 45e). Il aura donc suffi d’une petite frappe cadrée aux Matelassiers pour prendre l’avantage.
Face à la révolte catalane
Comme en première période, la première situation au retour des vestiaires vient d’une combinaison entre Yamal et Olmo pour une tentative de l’ailier qui n’attrape toujours pas le cadre (49e). Álvarez tente à son tour de faire le même coup en filant au but sitôt le jeu repris, mais Koundé veille au grain (50e). Le Barça pousse, et l’Atlético, dans sa position favorite, pique à nouveau sur une action construite depuis sa moitié de terrain : bien lancé par Griezmann, l’entrant Conor Gallagher sert Alexander Sørloth qui crucifie le Barça au point de penalty (2-0, 70e), alors qu’il semblait y avoir une main au début de l’action. Les visiteurs ne se laissent pas abattre, et Lewandowski relance la partie d’un superbe enchaînement amortie de la poitrine reprise en déséquilibre (2-1, 72e).
La révolte catalane est lancée, et cinq minutes plus tard, un centre de Raphinha trouve Ferran Torres seul au premier poteau (2-2, 78e). Les contres rojiblancos continuent de donner des sueurs froides aux Barcelonais, mais c’est finalement Lamine Yamal qui fait chavirer la rencontre : d’une frappe lointaine déviée par l’abdomen de Reinildo, le prodige lobe Jan Oblak, impuissant (2-3, 90e+2). Le Barça se venge du mauvais coup que lui avait joué son adversaire du jour au match aller, et récupère son trône avec superbe en inscrivant un ultime pion par Torres (2-4, 90e+8). La course au titre s’annonce trépidante, de l’autre côté des Pyrénées.
Atlético de Madrid (4-4-2) : Oblak – Llorente, Le Normand, Lenglet, Mandava – Simeone (Giménez, 79e), De Paul (Molina, 79e), Barrios, Lino (Gallagher, 60e) – Griezmann (Riquelme, 87e), Álvarez (Sørloth, 60e). Entraîneur : Diego Simeone.