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L’autopsie tactique de l’Atalanta

Par Maxime Brigand
L’autopsie tactique de l’Atalanta

Troisième de Serie A et meilleure attaque d'Europe, l'Atalanta est de loin l'équipe qui aimante le plus de louanges sur la qualité de son jeu. C'est aussi le futur adversaire du PSG en quarts de finale de la Ligue des champions. Mais quel est le secret de cette machine ?

L’histoire raconte qu’un jour, Gian Piero Gasperini, 62 piges, est allé dans son vestiaire avec une boîte de punaises et y a accroché la photo d’une meute de loups. Explication donnée dans les colonnes du Guardian : « Sur cette photo, il y a des loups à l’avant, d’autres au milieu et un à l’arrière. Ceux situés à l’avant commencent par donner le rythme. Ensuite, il y a les plus forts, ceux qui doivent protéger la meute lorsqu’elle est attaquée et qui doivent, dans le même temps, toujours être protégés. Ensuite, il y a cinq autres loups, dont le rôle est également de protéger le groupe des attaques. Enfin, le dernier est le patron, celui qui s’assure que personne n’est laissé pour compte. C’est lui qui garde le groupe uni, qui est prêt à courir partout et n’importe quand pour protéger l’ensemble de la meute. Le message est le suivant : un leader ne doit pas se contenter de rester à l’avant. Il doit prendre soin de l’équipe et c’est exactement ce que j’attends de mes joueurs. »

C’est également ce que Bergame attend d’un entraîneur de l’Atalanta, et Gasperini l’a bien compris, lui qui a débarqué en 2016 dans une ville où l’habitant est réputé bosseur, taiseux, dur au mal. Une ville qui a surtout vu le coronavirus tuer les gens comme des mouches ces derniers mois et où le club de foot a « toujours été le ciment de l’agrégation sociale et de la construction identitaire pour toute la province », comme l’expose l’écrivain Gigi Riva, récemment interrogé dans So Foot. À Bergame, on ne vit pas le foot, on le souffre, et c’est aussi ce que raconte le foot prôné par Gasperini, le technicien expliquant même à qui veut l’entendre que « les joueurs qui ne sont pas habitués à travailler très dur » lui font « peur ». En arrivant à l’Atalanta, il y a quatre ans, son rôle était de créer une identité affirmée sur le terrain et de maintenir un club qui n’avait plus vu le top cinq de Serie A depuis la saison 1947-1948. Le jour de sa présentation, il avançait quand même : « Une fois le maintien acquis, nous viserons plus haut… »

Un physiologue et une visite chez le dentiste

Puis tout s’est emballé. Et si l’Atalanta se mettait à gagner ? Mieux : et si l’Atalanta se mettait à faire peur, à déployer un football débridé, offensif, pro-actif, chaotique ? Tout ça ? Oui, tout ça. On dit Gasperini cinglé, capable de passer vingt minutes à autopsier une séquence de cinq secondes, d’organiser des quinze contre quinze ou des huit contre huit sur grand terrain la veille de grands cols, de faire venir à ses côtés un chercheur en sciences humaines appliquées au sport danois et ex-préparateur physique de la Juve, Jens Bangsbo, pour étirer au maximum les qualités athlétiques de ses hommes. Questionné un jour sur l’apport de Bangsbo par la Gazzetta dello Sport, Gian Piero Gasperini avait éclairé les suiveurs : « C’est un physiologue qui étudie l’effort, la fatigue et la récupération. Il a des compétences qui vont au-delà des miennes et de celles de mon staff. À chaque niveau, y compris dans la préparation des joueurs, on doit être dynamique et à jour. » Il y a quelques mois, Abdoulay Konko, qui a connu Gasperini à la Juve, au Genoa et à l’Atalanta, avançait ainsi qu’avec le mage italien, « on charge les poumons à l’entraînement pour répondre en match ». Papu Gómez, de son côté, aime dire que désormais « les matchs le week-end ressemblent à un entraînement ».

Et pour cause : en match, aucun joueur de l’Atalanta ne marche, et le onze de la Dea ressemble à un essaim d’abeilles en vol. Les autres ingrédients, eux, sont connus, entre un pressing haut et intensif, des compensations permanentes, une défense à trois où les centraux sont invités à participer pleinement aux phases offensives, des milieux chargés de mettre de l’huile dans toutes les séquences et de couvrir tous les dépassements de fonction, une attaque de feu… Ces derniers mois, personne n’a pu y couper : l’Atalanta est l’équipe qui en met partout, qui marque le plus en Europe, l’une de celles qui réussit le plus de tacles, qui frappe le plus, qui cadre le plus, qui est la plus clinique sur coups de pied arrêtés de son pays et qui s’attire le plus de louanges, au point de devenir le programme télé favori des amateurs de foot. Si bien que Pep Guardiola, qui a affronté la Dea deux fois cette saison, a imagé l’expérience de la façon suivante : « Jouer l’Atalanta de Gasperini, c’est comme aller chez le dentiste : on souffre toujours. » Mystique.

De l’importance de harceler

Au départ, il y a donc les idées d’un homme : Gian Piero Gasperini. Un type qui a passé sa carrière d’entraîneur avec deux obsessions : la défense à trois et des équipes résolument tournées vers l’avant. Gasperini veut gagner, mais le faire avec ses idées, soit en voyant ses joueurs afficher un style reconnaissable coûte que coûte. Le premier étage de sa fusée est le système : un 3-4-3 (qui s’articule soit en 3-4-2-1 ou en 3-4-1-2) très travaillé, où il est demandé aux latéraux (Hateboer et Gosens) de bouffer la ligne, où les milieux relayeurs (principalement De Roon et Freuler, parfois Pašalić) doivent être dans absolument toutes les zones et où les offensifs permutent en permanence. Toute la clé de l’animation bergamasque est là : si occuper toute la largeur du terrain semble assez basique, l’Atalanta brille par la variété de ses circuits, la capacité de ses joueurs à intervertir les postes et à brouiller les pistes à chaque vague avec pour seul désir une utilisation parfaite de l’espace. « Notre façon de jouer est atypique, soufflait en février Papu Gómez lors d’une interview brillante donnée à El Pais. En Italie, les matchs sont très tactiques, il y a souvent deux lignes de quatre, avec huit gars qui défendent. Si vous ne cassez pas ces lignes, vous pouvez jouer toute votre vie, vous ne briserez aucun schéma. Notre schéma est un leurre, puisqu’il y a beaucoup de mouvements.(…)On sait qu’on prend des risques, que l’on risque les contre-attaques adverses, mais finalement, cela nous apporte plus de bénéfices que de pertes. On pourrait défendre à dix derrière, mais ce n’est pas notre idée, car si on ne peut pas contre-attaquer, face à une équipe du haut de tableau, on tombe. Au contraire, on a décidé de mordre, d’empêcher l’adversaire de se retourner, de le forcer à reculer… » Ici réside le premier caractère essentiel de l’Atalanta : sa capacité à étouffer l’adversaire.

Là où de nombreuses équipes n’hésitent pas à rester sous leur couette – soit avec un bloc médian, soit avec un bloc bas – lorsqu’elles affrontent des gros calibres, l’Atalanta, elle, ne voit pas la chose de cette manière. Gasperini, qui estime qu’il est « impossible de gagner sur la durée sans bien jouer » et qui a été élu entraîneur de l’année la saison dernière, souhaite une équipe protagoniste, demande à ses joueurs de harceler l’adversaire dans son camp et même, lorsque c’est possible, dans sa propre surface. Si Guardiola compare une soirée avec la Dea à un rendez-vous chez le dentiste, c’est avant tout parce qu’elle lui a rentré dedans pendant une grosse demi-heure à l’Etihad Stadium en septembre – avant de se faire retourner sur la longueur (1-5) – et qu’elle lui a fait vivre l’enfer sur plusieurs séquences au retour, à San Siro (1-1). Sur ce point, Gian Piero Gasperini voit le foot comme Jürgen Klopp, qui a un jour estimé qu’il n’y avait pas meilleur meneur de jeu au monde que le contre-pressing. L’idée est simple : sécher un adversaire en pleine transition, c’est souvent le pousser à l’erreur dans son camp et pouvoir profiter d’une désorganisation temporaire.

Sur cette séquence, l’Atalanta attrape la Roma à la source, et Spinazzola, pressé par Hateboer, est privé de solution. Il doit alors balancer le ballon, qui va ensuite être récupéré par la défense de la Dea.

Autre rencontre, mais même modèle : l’Atalanta saute au cou de son adversaire, le force à s’écarter sur un côté et ensuite à balancer.

Rebelote face à la Lazio.

Une séquence est parfaite pour symboliser la réussite du pressing de l’Atalanta, qui alterne entre temps forts et temps faibles, et de son marquage individuel en phase défensive : l’action qui va mener au corner du deuxième but inscrit lors de la victoire face au Torino (0-7), en janvier.

Alors qu’il a le ballon aux bords du rond central, Lukić est enfermé. Zapata ferme une possible passe vers Izzo, Gómez n’est pas loin pour intervenir. De Roon, de son côté, le presse directement, alors que Feuler s’occupe de Meïté, que Toloi – défenseur central – est monté à hauteur de Berenguer et que Djimisiti surveille Verdi.

Résultat, Lukić va forcer une passe et perdre le ballon. Derrière, c’est un boulevard.

L’Atalanta se retrouve en position de 4 contre 3.

Iličić va alors servir Papu Gómez, qui va trouver Freuler au deuxième poteau. Le milieu suisse va toucher le poteau du Torino, et Gosens marquera de volée sur le corner suivant.

Face à la Juve (2-2), samedi dernier, les deux buts de la Dea ont également été inscrits après deux bonnes séquences de pressing. Que ce soit la Juve, l’Inter ou la SPAL en face, l’Atalanta s’en fiche : elle veut défendre en avançant.

Ici, l’excellente intervention de Freuler sur une passe de Bernardeschi pour Dybala va permettre à Gómez de rapidement combiner avec Zapata.

Ici, alors que Bentancur essaie de sortir le ballon, une trappe se met en place (5 joueurs de l’Atalanta contre 3 joueurs de la Juve). L’Uruguayen va perdre le ballon, et derrière, Ruslan Malinovskyi va inscrire le deuxième but de la Dea.

Losanges, permutations et centraux aventuriers

Sur attaque placée, c’est une Atalanta pas si éloignée qui se déploie : elle est féroce dans ses mouvements, mais surtout obnubilée par les côtés. Les pistons – Hateboer et Gosens – sont alors les pions essentiels de Gasperini. Ce sont eux qui font naître les circuits. L’expliquer revient à s’attarder sur le schéma de base de l’Atalanta : un 3-4-1-2, qui favorise la construction de deux losanges, un de chaque côté du terrain. Ces losanges sont alors systématiquement dessinés par les mêmes éléments – un latéral (Hateboer côté droit, Gosens côté gauche), un attaquant (Iličić côté droit, Zapata côté gauche), un milieu axial (De Roon côté droit, Freuler côté gauche) et un défenseur central (Toloi côté droit, Djimsiti côté gauche) – et s’animent ensuite par les permutations incessantes des joueurs bergamasques.

Illustration lors du match face à la Roma :

Le losange est formé côté droit. Hateboer a le ballon.

Le latéral néerlandais déclenche avec Iličić, qui attire alors deux joueurs sur lui, avant de remettre pour De Roon et de déclencher un appel.

L’appel d’Iličić embrouille la défense de la Roma, et De Roon peut servir l’élément clé pour décaler le bloc adverse : Papu Gómez, dont le rôle est de systématiquement faire basculer les actions en apportant une supériorité numérique. Derrière, Gómez va lancer Hateboer entre le défenseur central et le latéral adverse.

Pour arriver à ce genre de séquences, il faut que le bloc avance en permanence comme un tout et que le ballon soit ressorti proprement. Pourtant, Gollini repart systématiquement avec l’un de ses centraux (souvent Toloi ou Djimsiti) afin de rapidement trouver le latéral. Dans ce genre de séquences, De Roon ou Freuler interviennent quasiment systématiquement pour servir de relais et permettre aux centraux de directement s’incorporer dans la phase offensive.

En phase de relance, Toloi joue court avec De Roon et grimpe tout de suite d’un cran pour aller créer un mouvement sur le côté.

Au-delà des losanges, c’est l’autre aspect intéressant des constructions offensives de l’Atalanta : l’implication permanente de ses centraux afin de toujours sortir l’adversaire de sa zone de confort en brouillant les pistes. Être central à l’Atalanta, c’est aimer l’aventure.

Face à la Juve, Djimsiti n’a jamais hésité à monter et est venu à plusieurs reprises se placer entre Cuadrado et De Ligt avant de servir de point d’appui.

Séquence encore plus frappante face à la SPAL où, dès la relance, Andrea Masiello file se placer en ailier gauche et va être cherché par Gollini.

Dans leur implication défensive, il n’est pas non plus rare de voir les centraux sortir très haut. Lors du match face à Manchester City, on a notamment vu Toloi, l’arrière central droit, sortir dès le coup d’envoi pour cadrer Benjamin Mendy.

Un Professeur, un artiste et deux planches

Ces différentes séquences permettent de voir à quel point la palette tactique de l’Atalanta est large, ce qui est favorisé par la présence de joueurs offensifs aux profils bien différents. Le premier d’entre eux est évidemment Papu Gómez, 32 ans, arrivé pour une bouchée de pain en 2014 et que Gasperini a transformé en joueur de très haut niveau. L’Argentin, excellent dribbleur, est le porte-baguette de la Dea, le carrefour de tous ses circuits, et ce, parce qu’il semble toujours avoir un ou deux trains d’avance sur ses adversaires grâce notamment à une parfaite vision du jeu. Lorsqu’il a été questionné par El Pais sur son secret, voilà ce qu’il a répondu : « En fait, je regarde où est l’arbitre. Qui est le mieux placé sur le terrain ? L’arbitre. Il est toujours seul, toujours libre, donc je le regarde toujours et je me situe souvent en fonction de lui. » Ainsi, Gómez se balade partout sur le terrain, est la touche créativité et fait le lien entre les différentes séquences de son équipe.

Papu Gómez est ici dans son rôle préférentiel : face au jeu, avec les milieux dans les interlignes, prêt à écarter et à basculer le jeu.

Lors des chocs, il n’hésite pas à jouer un cran plus bas – ce qu’on a vu aussi contre la Juve – afin de lancer de plus loin les offensives.

Second pilier du secteur offensif de la Dea : Josep Iličić. « Nous l’appelions « Josip la grand-mère » parce qu’il était trop gentil avec les autres, souriait Gasperini au sujet de son attaquant dans le Guardian il y a quelques semaines. Nous avons dû le convaincre d’augmenter ses efforts à l’entraînement. Il lui manquait cette étape mentale, et maintenant, nous l’appelons « Le Professeur ». Il a complètement changé. » Au point de devenir un tueur.

Placé à droite de la coque du 3-4-1-2, Iličić est souvent le relais d’Hateboer puisqu’il a besoin d’espaces afin de pouvoir rentrer sur son pied gauche. Dans cette position, il peut aller chercher la frappe ou s’appuyer sur Papu Gómez, en retrait, pour jouer un une-deux.

Dans le même temps, Gian Piero Gasperini a aussi réussi l’exploit de stabiliser Duvan Zapata et a donné un terrain d’expression parfait à Luis Muriel, qui n’est plus à présenter et qui explose souvent en sortie de banc.

Zapata a un rôle différent de celui d’Iličić : il est davantage un point d’appui et aide à faire remonter le bloc en épuisant ses vis-à-vis.

Ici, face au Torino, il va servir de planche à Papu Gómez, qui n’a ensuite plus qu’à servir Iličić.

Muriel est assez proche dans l’allure et les caractéristiques de Duvan Zapata : point d’appui, moins puissant, mais plus rapide, adroit dans la surface…

Grâce à Iličić, Muriel et Zapata, l’Atalanta a d’ailleurs battu ce week-end un vieux record : pour la première fois depuis la saison 1951-1952, un club italien compte en effet trois éléments à plus de 15 buts en Serie A. À ça, il faut ajouter le fait que plusieurs autres joueurs de l’effectif – Gómez, Pašalić, Toloi, Gosens, Malinovskyi – ont déjà claqué plus de cinq fois cette saison et qu’ils peuvent le faire dans n’importe quelle position. Bon à savoir, la Dea est aussi l’équipe de Serie A qui marque le plus sur coup de pied arrêtés (18 buts depuis le début de saison). On parle donc d’un monstre à plusieurs tentacules.

Bien sûr, la bête a des failles

Néanmoins, Gasperini le sait : sa bête a des failles. Et si le technicien italien demande à ses joueurs de défendre en avançant, c’est avant tout pour fermer les lancements adverses et pour éviter à son Atalanta d’être exposée face à des adversaires lancés. Lorsqu’elle lâche un poil le pressing, comme à City en septembre, la Dea peut exploser entre les lignes et se faire manger en vitesse. Face à la SPAL, en début de saison, elle avait notamment encaissé un but de Di Francesco sur l’une de ces séquences.

Percée au milieu, l’Atalanta se retrouve automatiquement exposée derrière à cause du positionnement de ses centraux. Ici, le 3 contre 2 plein axe lui sera fatal.

C’est peut-être l’élément le plus inquiétant concernant l’Atalanta : défensivement, elle tient souvent sur un fil, sachant qu’elle défend souvent en un contre un et qu’elle peine dans la gestion de la profondeur. Deux axes à étudier pour le PSG.

Lorsque l’adversaire perce le milieu bergamasque, c’est souvent la panique. Ici, Mato Jajalo va obtenir une occasion en or puisqu’à aucun moment, Djimsiti, qui défend en plus en reculant, ne sait où se situe son adversaire direct.

Sur cette séquence, l’Atalanta est prise dans la profondeur. Heureusement, CR7 et Higuaín ne réussiront pas à combiner.

Cependant, une tendance est à signaler pour le PSG : depuis la reprise, l’Atalanta a réussi à se stabiliser défensivement et craque moins facilement qu’avant l’arrêt temporaire des compétitions (on se souvient notamment d’une raclée reçue à Zagreb en C1 et de l’opération portes ouvertes à Valence lors des huitièmes de finale retour, N.D.L.R.). Le match face au Napoli (2-0) a notamment permis de mesurer les progrès et à Turin, contre la Juve, la Dea n’a quasiment rien concédé, si ce n’est une occasion pour Cristiano Ronaldo en seconde période, la Vieille Dame ne sauvant son samedi soir que grâce à deux penaltys. On se dit que cette équipe n’est plus totalement celle qui affiche aujourd’hui la pire défense des formations encore engagées en Ligue des champions (16 buts encaissés) et qu’elle a pris encore un peu plus en maturité ces dernières semaines.

Le PSG a des points sur lesquels appuyer, a les armes pour répondre au défi, mais devra aussi être au poil physiquement face à l’une des équipes qui courent le plus d’Europe. Réduire l’influence de Papu Gómez et casser les transitions en deux seront aussi les enjeux d’une rencontre qui s’annonce électrique. Il y a quelques jours, Thomas Tuchel ne cachait pas qu’il se méfiait de cette équipe qui « attaque, attaque, marque beaucoup de buts… » Une formation que Gasperini a construit sans le moindre ego, mais plutôt avec des revanchards et des jeunes qui ne rechignent pas à galoper. Le choc des philosophies sera beau, le défi sera grand. Tout le monde a hâte, et il y a quelques jours, le président iconique de l’Atalanta, Antonio Percassi, n’a pas caché son rêve : « Pour nous, c’est comme aller à l’école. Mais on avait discuté avec Gasperini. On espérait éviter les plus grosses équipes, mais il a aussi dit que si c’était le PSG qui sortait, on aurait une carte à jouer. » Pas sûr que Gasperini ait véritablement tort.

Par Maxime Brigand

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