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L’Atlético et le Celta se séparent bons amis

Par Fausto Munz
4 minutes
L’Atlético et le Celta se séparent bons amis

Dix jours après la victoire en championnat, l’Atlético obtient un nul sur le terrain du Cela Vigo dans un match intense mais vierge de but. La qualification se jouera dans une semaine au Vicente-Calderón.

Atlético Madrid 0-0 Celta Vigo

90e minute. Le match est serré, intense. On sent que le résultat peut basculer d’un côté comme de l’autre, mais le score est toujours vierge. Long centre dans la surface de l’Atlético à destination de Pedro Hernandez. La tête du Chilien est contrée par une main madrilène. Tous les joueurs du Celta se ruent vers l’arbitre, qui ne siffle pas. Au contraire, lui aussi se met à hurler sur les contestataires en répétant : « Nada ! Nada ! » Pourtant, M. Estrada Fernandez se trompe. Thomas Teye bloque bel et bien ce ballon de la main. Il y avait bien penalty pour Vigo. C’était la dernière chance pour les Bleu et Blanc de terminer ce match sur autre chose qu’un 0-0, score qui n’arrange pas grand monde dans un quart de finale aller de Coupe du Roi. La partie a été rude, tendu, et les deux équipes auront eu leur chance, mais l’Atlético a manqué de précision dans le dernier geste. Et puis il faut bien avouer que la défense des Colchoneros est vraiment infranchissable. Ce deuxième volet de la trilogie Celta Vigo – Atlético Madrid se solde donc par un score nul et vierge. Pour la Celtiña, c’est déjà mieux que le premier acte perdu (0-2), mais il faudra se montrer plus dangereux encore dans sept jours au Vicente-Calderón pour ne pas être le grand perdant de cette triple confrontation et pour ne pas regretter ce penalty oublié.

Œil pour œil, dent pour dent

Ce deuxième Celta Vigo-Atlético débute sur un bien plus gros rythme que le premier acte. Il ne faut que deux minutes à Gabi pour envoyer une première cartouche, et deux autres pour que le jeune Ruben Blanco soit déjà mis à contribution sur un centre dangereux de Filipe Luís. Mais le Celta ne compte pas se laisser faire et riposte par l’intermédiaire de son meilleur buteur, Iago Aspas, qui va chauffer les gants de Moyá pour la première fois du match. L’ex-Red ne cesse de remuer sur le front de l’attaque, et sa relation avec Guidetti et Orellana est plus qu’intéressante. Peu à peu, les Colchoneros reculent face aux attaques répétées du trio magique Celtico, mais Diego Godín est impérial derrière et ne laisse rien passer. Il dégage, court, tacle, gêne et contre chaque ballon qui traîne devant la surface. Et quand on voit son entente avec Savić, on comprend mieux pourquoi l’Atlético est l’équipe qui a encaissé le moins de buts en Europe cette saison. Et de l’autre côté du terrain, le Celta n’est pas à l’abri d’un éclair de Griezmann ou d’un missile de Gabi. Mais pour l’instant, le premier est invisible et le deuxième ne cadre pas. De l’enjeu, de l’intensité, des occasions, il y en a, mais à la mi-temps, ça fait 0-0.

0-0, c’est pas si mal

Les Colchoneros repartent sur le même rythme qu’en première période. Ils harcèlent les joueurs du Celta et se procurent plusieurs situations chaudes grâce aux accélérations de Filipe Luís, aux frappes de Jackson Martínez, ou à la paire de colosses Savić/Godín qui est à la retombée de tous les coups de pied arrêtés. Comme en première période, le Celta rééquilibre les débats et tente de profiter des rares espaces laissés par la défense madrilène. Le problème, c’est que Iago Aspas court trop vite pour ses partenaires, et l’ailier se retrouve trop isolé lorsqu’il part sur le côté. À quinze minutes du terme, Correa est tout proche de trouver la faille sur un centre venu de la gauche, mais la tête de l’attaquant de l’Atlético passe au-dessus. Pendant ce temps, Griezmann loupe ses contrôles, ses passes, et perd quasiment tous ses duels. Il sera d’ailleurs remplacé par le jeune Thomas Teye Partey, avant qu’un autre Français ne foule la pelouse de l’Estadio de Balaídos en la personne de Claudio Beauvue, qui fête ses grands débuts sous le maillot celeste. Bon, en quinze minutes, autant dire qu’il n’a pas touché un ballon intéressant, mais il aura au moins dit bonjour à ses nouveaux supporters. Dans les dernières minutes, chaque équipe s’offre des demi-situations, mais les attaques n’en finissent plus de buter sur les défenses. La main de Teye dans les derniers instants pourra faire rager les supporters du Celta, mais ce match se termine sur un palpitant zéro-zéro. Personne n’est heureux, mais personne n’est mécontent non plus. Et les deux équipes remettront ça dans une semaine : Atlético Madrid-Celta Vigo, Acte III : La bataille finale.

L’Atlético sur un fil, pas de victoire pour Spalletti, Tottenham pénard

Par Fausto Munz

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