L1 : OM-PSG (2-4) passent à Vidéo-Gag…
Ben, ouais, ça nous pendait au nez : le châtiment du Classico ! Un pauvre match avec 6 buts, soit 7 de trop. Un niveau affligeant, comme rarement vu... Et si le foot français était vraiment maudit ?
Les punis, pour commencer. Ben Arfa, Ziani et Zubar. Normal : archi nuls au PSV. Faut pas déconner. Côté parisien, la mômerie est restée à la crèche du 14ème après la récré de Schalke. Faut pas déconner non plus. Voilà pour l’analyse tactique du match.
Le déroulement maintenant. Corner pour Paris, Rothen centre au premier poteau et Hoarau met un coup de boule sous la barre (1-0 pour Paris). Après y’a un centre de la droite pour Marseille de Kaboré, Landreau se troue et Niang pousse du pointu (1-1). Ensuite, y’a un tir de Koné aux 20 mètres mal repoussé par Landreau dans les pieds de Valbuena qui marque (2-1 pour l’OM)… Ensuite,… Ensuite… Désolé, j’y arrive pas… Trop nul… Rothen-Hoarau sur coup franc (3-2 pour Paris)… Ah, merde ! J’ai oublié l’égalisation de Peguy, l’homme du match (sérieux). Et puis le quatrième but parigot : Hoarau sur balayette à ras de terre de Peguy, l’homme du match.
4-2 pour Paris. Paul Le Guen est un génie. Son équipe est nullissime, incapable de créer le moindre mouvement construit. Elle pousse comme l’âne qui tire. Et ça marche. Appelons-ça « le coup de Schalke » : faire souffler les cadres jeudi pour gagner au Vélodrome le dimanche. En fait, y’avait même pas besoin de miser sur la fraîcheur physique : l’OM est nul, ça suffit pour les battre. On l’avait déjà constaté mercredi soir à Eindhoven… Contre Paris, Marseille a joué une mi-temps, la première. En seconde période, l’OM était à la rue. Pas fatigués, les gars. Juste à la rue. Ou au bistrot. Enfin, quelque part entre midi et 14 heures… Rien à foutre. Z’ont l’air malin (l’air marin ?) Diouf et Gerets : « Les joueurs vont se ressaisir contre Paris, z’allez voir ! Ils doivent une revanche à leur public ! En plus, y’a la place de leader qui nous tend les bras, z’allez voir ! » Ouaip, on a vu… Rien à foutre, Pape ! Rien à s’couer, Eric !
Paul Le Guen est un génie. Grâce à ce succès dont on causera pendant encore 10 ans, Paulo va pouvoir rester coach pendant encore 10 000 ans. L’horreur. Ça va faire sa 3ème saison au PSG et Paris n’a aucun schéma de jeu, aucune organisation. Paris pousse comme l’âne qui… Euh, non… J’l’ai déjà dite celle là… Paris avance à hue et à dia. Voilà, c’est mieux. « Allez les gars ! » au tableau noir, fallait y penser. Le Guen est un génie et Charles Villeneuve aussi.
Paris et Marseille sont les Roux et Combaluzier du foot français : quand l’un monte, l’autre descend. Et quand l’un descend l’autre monte. Putain, le niveau de jeu est consternant. Landreau est nul, Mandanda est faible. Merde ! Le gardien français N°1, c’est Ramé, docteur ! C’est ramé ! Le Guen est nul. Pancrate est nul. Paris est moche. Marseille est nul. SOS Ligue 1 !
Et l’histoire d’Angus Young qui oublie sa cravate de collégien backstage, vous la connaissez ?… Non ?… Alors, voilà : ça se passe au festival de Reading, en milieu d’après-midi… Y’a Bon Scott qui dit à Angus… Naaan… J’y arrive pas… Le Guen est trop nul. Paris est trop nul. Marseille est trop nul. La L1 est trop nulle. Grenoble est le génie des Alpages : des tribunes du stade, on voit le Mont-Blanc. Pas les stylos, la montagne : Grenoble est 7ème, à quatre points de Lyon. Domenech est nul. Thiriez est nul. Escalettes est nul.
Aulas, si tu nous écoutes, inscris l’OL dans le championnat d’Espagne. Bien fait pour toi, tu l’as bien cherché, gros naze !
Chérif Ghemmour
PS : Le PSV Eindhoven a perdu 3-2 à dom contre Roda JC, l’avant dernier du championnat des Pays-Bas. Zubar, Ziani et Ben Arfa sont nuls. Marseille est nul. Sauf Cheyrou : une mine sur la barre de Landreau. Aux dernières nouvelles, elle tremble encore.
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