J-1 avant finale, german side
Jamais le stade Ernst Happel de Vienne n'avait vu autant de caméras pour un simple entraînement, dont seules les 10 premières minutes sont autorisées à être filmées.
Des centaines de caméras et autant de téléobjectifs pour accueillir l’Allemagne. Les applaudissements des officiels et du staff de l’UEFA (superbe neutralité) accompagnent l’entrée de la Mannschaft sur la pelouse de la finale.
Tout le monde semble bien là, pourtant quand on compte, il en manque un, et pas des moindres : Michael Ballack, le capitaine, est ainsi absent lors de cet ultime entraînement. Etrange. Celui qui est là et qui attire l’attention, c’est Löw, le coach allemand.
La dégaine de Low, c’est n’importe quoi, on dirait ces joueurs du dimanche qui pour leur premier match se sont acheté l’équipement tout neuf. Il fait 25 degrés mais il porte un sweat-shirt, que bien sûr, il arbore manches remontées, chacun son idée du style.
Alors que tous ses adjoints ont les chaussettes baissées, Low les portent bien hautes jusqu’aux genoux, c’est juste qu’à un moment, faut être sérieux. Le mieux reste encore quand il s’essaye aux jongles, là, on comprend pour quoi l’ami n’a effectué qu’une sombre carrière en D2 suisse, faut pas se mentir, le ballon veut pas de lui.
Le premier exercice de la session se joue à 3 équipes, les blancs, les verts et les violets. Dans un petit périmètre, chaque équipe enchaîne passes et accélérations. Comme So Foot, c’est avant tout des moyens techniques extraordinaires, voici à quoi cela ressemble, vu depuis la tribune de presse :
Il y a cette officielle de l’UEFA, qui fait rien que passer et repasser, au cas où elle ne serait pas au courant, ça fait bientôt un mois que…Et autant dire que des journalistes, pour la finale, y’en a pas qu’un.
Elle est très jolie malgré un nez qui tranche en deux ce qu’on devine être un visage humain, l’amour existe encore à Wien. Côté allemand, on ne plaisante pas sur le respect des horaires, on a dit 10 minutes, y’aura pas une seconde de plus. Le stade, lui, s’est déjà fait tout beau, panneau final et estrade montée, il ne lui reste plus que quelques heures à attendre pour se faire remplir. Mais putain il est où Ballack ?
Par Alexandre Gonzalez au Ernst Happel Stadion de Vienne, Autriche
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