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Ils ont confirmé une victoire à l’extérieur en Coupe d’Europe

Par Nicolas Jucha
4 minutes
Ils ont confirmé une victoire à l’extérieur en Coupe d’Europe

Une victoire à l'extérieur en match aller de Coupe d'Europe, c'est le plus souvent l'assurance d'une qualification au retour. Mais régulièrement, le scénario tranquille tant attendu se transforme en affiche stressante et indécise. Retour sur cinq précédents français pour inspirer l'AS Monaco face au Borussia Dortmund.

Monaco 0-2 Arsenal, 2014-2015 (huitième de finale – Ligue des champions)

Ce mercredi, les Monégasques auront sûrement à l’esprit le match qui les opposait deux ans plus tôt à Arsenal en huitième de finale. Danijel Subašić, Fabinho, Almamy Touré, Nabil Dirar, João Moutinho, Bernardo Silva étaient déjà là, tout comme Leonardo Jardim. Ils avaient vécu l’exploit de l’aller, une victoire 3-1 à l’Emirates avec une efficacité totale. Avant de souffrir et de s’incliner au retour 2-0, avec le second pion d’Aaron Ramsey à dix minutes de la fin du temps réglementaire. Face à un adversaire intrinsèquement supérieur – ce qui n’est pas forcément le cas du Borussia –, les Monégasques ont su serrer les dents, contrôler leurs nerfs, et capitaliser de justesse sur l’avantage acquis à l’aller. Le Monaco de 2017 est a priori armé pour ne pas subir le match retour à domicile. Pas vrai ?


Monaco 1-0 Villarreal, 2016-2017 (barrage – Ligue des champions)

Plus tôt dans la saison, l’ASM a peut-être vécu son acte fondateur dans un contexte comparable. Annoncé en danger après le tirage face à Villarreal, Monaco arrache une précieuse victoire en Espagne à l’aller et valide son billet au retour. Sans vraiment briller, en laissant beaucoup d’opportunités au sous-marin jaune, et en profitant de la maladresse de l’attaquant colombien Rafael. Mais c’est peut-être là le plus grand motif d’espoir pour les supporters monégasques : leur équipe sait également s’imposer sans bien jouer, et l’a déjà fait contre Villarreal avec un penalty tardif de Fabinho. La démonstration de nerfs solides et d’un mental de vainqueur.

Vidéo

Lyon 4-0 PSV Eindhoven, 2005-2006 (huitième de finale – Ligue des champions)

À l’aller, l’Olympique lyonnais s’est imposé de justesse 1-0 à Eindhoven. Mais pour le retour à Gerland, pas question de jouer petit bras. Car il s’agit du Grand Lyon de Juninho, Coupet, Malouda ou encore Cris, mais aussi – et surtout – d’une revanche. L’année précédente, le PSV a brisé les rêves européens des Lyonnais au terme d’une cruelle séance de penaltys et d’un match au Pays-Bas à l’arbitrage « maison » , pour résumer la pensée de Jean-Michel Aulas. L’OL ne cherche donc à aucun moment à préserver son avance, mais souhaite au contraire appuyer là où cela fait mal. Tiago ouvre le score puis double la mise juste après l’expulsion de Phillip Cocu. En sécurité à la pause, les hommes de Gérard Houllier continuent de taper sur des Néerlandais qui en prennent deux de plus par Sylvain Wiltord (71e) et Fred (90e). Du travail net et précis. Manque de bol, l’OL ne passera toujours pas les quarts de finale contre l’AC Milan au tour suivant.


PSG 1-1 Valence, 2012-2013 (huitièmes de finale – Ligue des champions)

Il s’agit du premier parcours de QSI en Ligue des champions. Et pour son premier test en huitième de finale, le PSG va chercher une victoire 2-1 convaincante à Valence avec un Lucas Moura des grands soirs. Au retour, sans Marco Verratti et Zlatan Ibrahimović, Paris frôle la correctionnelle avec une ouverture du score de Jonas pour Valence (55e). Ezequiel Lavezzi égalise dix minutes plus tard grâce à Kevin Gameiro, mais le PSG ne survole pas les débats pour autant. Finalement, c’est un Paris sur le reculoir et fébrile qui préserve son avance, bien loin de l’élimination avec panache au tour suivant à Barcelone.


Bordeaux 2-1 Olympiakos, 2009-2010 (huitième de finale – Ligue des champions)

Le plus difficile quand on a gagné à l’extérieur, c’est de savoir s’il faut continuer à attaquer ou rester derrière pour attendre les prises de risques adverses. Le Bordeaux 2009 de Laurent Blanc l’expérimente face à l’Olympiakos en huitième de finale de l’épreuve. Équipe la plus glamour de la saison en France, en totale réussite – première de Ligue 1, en course dans toutes les coupes –, elle s’offre même le luxe de se mettre virtuellement à l’abri au début du match retour avec un coup franc de Yoann Gourcuff. Sauf que les Bordelais ne tuent pas le match, même quand l’Olympiakos se retrouve à dix. Si bien que Kostas Mitroglu égalise avec un but splendide peu après l’heure de jeu et offre à Bordeaux trente minutes de tension et de doutes, sans Alou Diarra exclu dans la foulée. C’est finalement Marouane Chamakh qui libère Chaban-Delmas de la tête en toute fin de match. On peut parler de scénario à émotions, mais il s’agit surtout d’une partie non maîtrisée que l’on espère éviter à Louis-II.

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Par Nicolas Jucha

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