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Hoffenheim is money !!!

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Hoffenheim is money !!!

Dans une Bundesliga qui éprouvait jusqu'à peu à un mal fou à attirer les stars, Franck Ribéry et Luca Toni ont été accueillis comme des demi-dieux en terre bavaroise. Néanmoins, le gros coup médiatique de l'été est à mettre au crédit d'un club promu en deuxième division, Hoffenheim. Raisons du pourquoi du comment.

Racheté en 1999 par le milliardaire teuton Dietmar Hopp, fondateur du groupe SAP AG – le premier fournisseur mondial de solutions business collaboratives pour toutes les industries (Mais bon dieu qu’est-ce que c’est que ça ?) -, le Hoffenheim 1899 a constitué la grande attraction médiatique de l’été outre-Rhin. Le Bill gates allemand a ainsi eu envie de donner un sérieux coup de pouce à l’équipe dans laquelle il avait modestement joué en tant que milieu de terrain avant de faire fortune.

Les poches bien remplies, Hopp s’était alors juré qu’avec lui, le club allait un jour connaître le bonheur d’une montée en première division. En sept ans, son club est passé de la cinquième division allemande à la rugueuse deuxième division, et ce pour la première fois de sa longue histoire, puisque le club a quand même été créé en 1899.

Pour réaliser cette prouesse, Hoffenheim a pu compter sur le compte en banque grassouillet de son président, qui ne souhaite qu’une seule chose : faire parler de lui. « J’ai envie que les gens me connaissent et me voient comme quelqu’un de bon. Et le football est le meilleur moyen pour ça » .

Comme tous les nouveaux riches, Hopp est donc un peu mégalo sur les bords, et voue un culte sans limites à lui-même puisqu’il a récemment fait construire un stade de 30 000 places, qui porte aujourd’hui son nom. Pour multiplier par six le nombre des spectateurs et rentabiliser un peu son enceinte, le club a donc fait de l’argent sa plus belle carte de présentation pour des footballeurs doués et plus attirés par le “challenge économique” que sportif.

La première filouterie réalisée par Hopp et son entraîneur, l’expérimenté Ralf Rangnick (ancien coach de Schalke 04), a été la signature du jeune Nigérian Chinedu Ogbuke “Edu”, en provenance du club norvégien de Lynn, celui-là même où a déjà évolué un certain Obi Mikel, aujourd’hui à Chelsea. A 20 ans, Edu a refusé cet été des offres d’Arsenal, de Chelsea ou encore de Manchester City pour assurer pour plusieurs générations l’avenir des siens. Mais le véritable “gros coup” du très hyp(e) Hopp est l’arrivée de Carlos Eduardo pour huit millions d’euros (un record historique dans l’histoire de la deuxième division allemande).

Véritable idole de la Torcida du Gremio Porto Alegre, le club formateur de Ronaldinho, le prodige en herbe est considéré comme le sosie de la star du Barça. Mais alors, s’il est si fort, qu’est-ce qu’il vient foutre là ? La réponse est claire et sans détour : « Ma famille est pauvre et je préfère garantir la survie des miens plutôt que de jouer les remplaçants sous-payés dans un grand club européen. Je suis venu juste pour l’argent » . Pour l’amour du maillot et un plan de carrière réussi, on repassera donc…

Les deux stars de l’équipe seront également épaulées par des joueurs ayant déjà évolué en première division, comme l’attaquant Demba Ba (ex de Mouscron), l’international suédois Per Nilsson ou encore Vedad Ibisevic, qui n’a pas laissé beaucoup de regrets depuis son départ du PSG.

Avec des moyens impressionnants pour un club de cet accabit, Hoffenheim est donc devenu une destination à la mode pour tous ceux pour qui le football rime d’abord “avec contrat juteux”, à l’instar des autres clubs formant le cercle des Nouveaux Riches. Autrement dit et pour ne citer qu’eux : le Shakhtar Donetsk, Chelsea, Portsmouth ou dans une moindre mesure, le Red Bull Salzbourg de Trappatoni.
L’argent est donc le seul roi dans le football. Mais il ne garantit pas obligatoirement les succès sur le rectangle vert, comme a pu s’en rendre compte Hopp. Avec un seul petit point grapillé en quatre journées, Hoffenheim est seulement seizième du championnat. Alors, à moins d’acheter les matchs, on voit mal comment le club dirigé par Rangnick pourrait concrétiser le rêve de son président de battre l’année prochaine « le Bayern Munich sur son terrain par zéro à trois » .

Par Javier Prieto Santos

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