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Franck Haise, cru de caractère

Par Florent Caffery
Franck Haise, cru de caractère

À 49 ans, le Normand a fait du Racing Club de Lens une machine aussi étonnante qu’efficace. Paris, Saint-Étienne, Bordeaux, Rennes, Monaco, tous sont passés à la trappe en quelques semaines. Aussi discret qu’affirmé, meneur d’hommes, révélé au grand public l'hiver dernier après s’être façonné dans les divisions inférieures, Franck Haise se dévoile peu ou prou. Portrait du grand manitou sang et or, adepte des cols roulés, des vestes de costume ajustées et qui pourrait bien finir œnologue.

Tous les ans, au club, nous avions une vente de vin. On effectue chacun un achat, et à la fin, il fallait récupérer son lot. C’est là qu’on a discuté un peu, le courant est bien passé. Peu après, Franck m’a emmené dans sa cave.

La scène se déroule au milieu des années 1990. Franck Haise est alors un honnête latéral gauche de D2, au Stade lavallois (1995-1997), peu après avoir quitté sa Normandie natale, biberonné au FC Rouen. Patrick Leroux, intendant du Stade mayennais, qu’Haise entraînera quelques années plus tard, découvre le passionné derrière le footballeur. « Tous les ans, au club, nous avions une vente de vin. On effectue chacun un achat, et à la fin, il fallait récupérer son lot. C’est là qu’on a discuté un peu, le courant est bien passé. Peu après, Franck m’a emmené dans sa cave. » Patrick Leroux se retrouve devant 1500 bouteilles et un œnologue, clairement. « Il gérait sa cave à la main, sur papier. Il m’a demandé de tout enregistrer sur logiciel. J’ai coché quelques bouteilles en lui disant : « Celles-là, on les boit ensemble », se marre-t-il.Ce n’est pas un amateur de vin, c’est un véritable œnologue. »

Mais attention, « on n’est pas dans la beuverie, hein », tempère Denis Troch, l’homme à la moustache, coach de Franck Haise sur la pelouse de Francis-Le Basser. « On partage, on déguste. Il peut faire des mélanges harmonieux sur un repas, ce que je suis incapable de faire. Il commence par un blanc, puis évolue tout au long des plats vers un rouge et il trouve toujours le vin en adéquation avec le plat. Il est précis comme il l’est dans son métier d’entraîneur. » Pas question pour Haise de se farcir une piquette, une gorgée lui suffit à débusquer un vin bouchonné. « C’est fou, se rappelle encore Thierry Cigan, son équipier à Angers (2002-2004), bien plus féru de houblon que de raisins. Je me demandais s’il était footballeur ou œnologue. C’est lui qui m’a fait découvrir le vin. J’arrivais de Wasquehal, mon truc, c’était la bière. Ça prend du temps pour être érudit comme ça. En tant que novice, il arrivait à me transmettre sa passion en vulgarisant les choses, sans trop parler des robes, de la couleur. »

Lors d’une soirée, on devait deviner chaque vin lié à un plat. Je n’ai jamais réussi à le coincer. Il trouvait le vin, le millésime, le producteur. Incroyable.

Ce qui est établi, « c’est qu’après un match, il préférait un bon rouge qu’une bonne bière », poursuit Cigan. D’où émane cet attrait ? Probablement du FC Rouen, croit savoir Patrick Leroux, dont les effluves de dégustations à l’aveugle ressurgissent : « À l’époque, le club leur demandait de s’intéresser à d’autres domaines que le foot, et il s’est pris de passion pour ça. Lors d’une soirée, on devait deviner chaque vin lié à un plat. Je n’ai jamais réussi à le coincer. Il trouvait le vin, le millésime, le producteur. Incroyable. » Franck Haise « s’intéresse à beaucoup de choses », jure David Giguel, son pote de toujours ou presque, désormais entraîneur de Rouen (National 2) et qui a sous ses ordres un certain Maël Haise, fils de. « Franck est ouvert d’esprit, il lit, il adore le cinéma, il échange sur un tas de domaines, même si le football lui prend beaucoup de temps. »

Un routard de l’antichambre

Parce que c’est sur le terrain, surtout, que ce fils d’un « bon joueur de niveau amateur », approfondit David Giguel, s’est fait un nom. Sélections de Normandie (chez les pupilles, minimes et cadets), centre de formation de Rouen où, avec Giguel, les deux gamins signent leur contrat d’aspirant. « Nous avons fait ça avec nos familles respectives, dans le même bureau. C’était un moment fort, on se connaissait depuis l’âge de 12 ans. » Le milieu défensif – que Troch replacera latéral à Laval – fait son trou, « avec un bon pied gauche » et une casquette de « combatif. Il mettait beaucoup d’engagement défensivement et était aussi capable de bien relancer, poursuit David Giguel. C’était un mec intelligent dans le jeu. »

C’est un mec qui ne laissait rien au hasard. Il avait plus d’expérience que certains et savait comment fonctionnait un vestiaire. Il était pointilleux et droit dans ce qu’il disait.

Avec, déjà, un certain sens des responsabilités. « Très tôt, il a été nommé capitaine dans les équipes de jeunes, puis en pro. Il avait une maturité plus importante que les autres. » « Je pouvais compter sur lui », reprend Olivier Quint, pendant qu’à Angers, Thierry Cigan se souvient d’un « mec qui ne laissait rien au hasard. Il avait plus d’expérience que certains et savait comment fonctionnait un vestiaire. Il était pointilleux et droit dans ce qu’il disait. » À Laval, Denis Troch l’enrôle à une condition : qu’il bascule arrière gauche. « Il m’a dit banco et a fait une très belle saison. Il avait pour habitude de ne pas s’enflammer, d’être rassurant, sécurisant, adaptable. » Rouen, Laval, Beauvais, Laval encore, puis Angers qu’il contribuera à faire remonter en Ligue 2, Franck Haise coche 300 matchs en pro sur son CV entre 1988 et 2003, avant une bascule devenue inévitable.

Arrivée à maturation

Automne 2003. Quelques semaines plus tôt, alors qu’il a rempilé pour une saison supplémentaire à Angers, Franck Haise résilie son contrat. À bout de souffle sur le terrain, il se sait proche de raccrocher les crampons. Patrick Leroux au Stade mayennais prend son téléphone. « Nous savions que ça n’allait plus du tout au SCO, notamment avec son coach. Il avait déjà prévu de s’orienter vers sa deuxième carrière. On en a discuté, et nous sommes rapidement tombés d’accord. » En CFA2, Haise s’avance dans un bourbier, malgré le cadre familial du club. « Nous étions au fond du trou, insiste Marc Deniau, capitaine de l’époque, désormais entraîneur du Stade mayennais et inspiré par vous savez qui. Nous n’avions gagné aucun match, et la situation n’était pas idyllique. » D’abord entraîneur adjoint tout en restant joueur, Haise se retrouve propulsé entraîneur-joueur après le départ du coach principal. Après trois-quatre matchs dans ce double costume, l’évidence le rattrape. « Je m’en souviens très bien, poursuit Marc Deniau. J’étais à côté de lui au milieu de terrain. Un jour de match, il décide de se remplacer et me dit : « J’arrête. » Il a compris qu’il était plus utile en étant sur le banc que sur le terrain. Ce n’était pas de la frustration, il savait ce qu’il lui fallait. »

J’ai souvenir d’un match contre une équipe de haut de tableau. Après quinze minutes, on prend un rouge, et à la mi-temps, on est à neuf. Pourtant, on gagne 1-0. Ça ne pouvait se passer qu’avec lui, ce genre de truc. Avec Franck Haise, tu ne lâches rien.

L’heure c’est l’heure, même si parler de saut dans l’inconnu serait incongru. À 19 piges, Haise obtient le tronc commun du BE1 (brevet d’entraîneur), puis la partie spécifique à l’été 1995 après avoir passé trois semaines durant l’intersaison à cravacher. L’homme était dans les starting-blocks. « Il avait déjà une âme de coach à Angers », resitue Thierry Cigan, là où David Giguel se souvient de ces « mercredis où on coachait les gamins à Rouen. Il a très tôt façonné son destin d’entraîneur. » Denis Troch remarquait lui aussi un joueur « toujours dans le questionnement, avec une soif d’apprendre et de transmettre ». Au Stade mayennais, le message est reçu cinq sur cinq. Au bout d’un mois, « on enchaîne quatre victoires d’affilée, pose Marc Deniau. J’ai souvenir d’un match contre une équipe de haut de tableau. Après quinze minutes, on prend un rouge, et à la mi-temps, on est à neuf. Pourtant, on gagne 1-0. Ça ne pouvait se passer qu’avec lui, ce genre de truc. Avec Franck Haise, tu ne lâches rien. » Trois saisons de suite, « avec très peu de moyens », estime Patrick Leroux, Haise parvient à maintenir sa formation, parfois aux barrages. « Sans lui, on ne se serait pas maintenus, c’est une évidence. Il a compris que pour nous sauver, il fallait passer de l’autre côté de la barrière. » Au printemps 2006, « dans un petit département comme le nôtre », renchérit l’intendant, « son nom avait circulé. Des émissaires de Rennes venaient le voir le dimanche. On l’a conservé trois ans, mais il voulait retrouver le monde pro. À la limite, il n’avait plus rien à faire chez nous, même s’il garde un totem d’immunité auprès de tous au club. » La formation rennaise le rafle, un coach est né.

Adaptation au monde amateur

Du Stade mayennais à l’US Changé (où il officie en DH après six années passées à Rennes), de Lorient à Lens, une seule ligne pour décrypter Franck Haise : un entraîneur humain au caractère affirmé. « Il n’a pas peur de garder les choses pour lui, décortique Jocelyn Laurent, désormais arrière gauche à Concarneau qui a connu Haise avec la réserve de Lorient. S’il estime que ça peut être bien pour l’équipe de le dire, il ne va pas s’en priver. Et rien que par le discours, il est capable d’élever le niveau de ses joueurs. Une fois à Tarbes, on perd 1-0 à la mi-temps. Dans le vestiaire, il dit à chaque joueur ce qu’il pense de lui. Finalement, on gagne 2-1. Il n’a pas peur d’affronter ses joueurs, c’est aussi pour ça qu’il est respecté. On a rapidement compris qu’il gravirait les échelons. »

Il est tellement convaincu, il sait où il veut aller, et on le suit tête baissée sans trop se poser de question. Il s’est d’ailleurs vite adapté au monde amateur. En quelques semaines, il connaissait le nom et prénom des 400 licenciés du club, vraiment.

Deux saisons de suite, Lorient finira champion (en National 3, puis National 2). « Il sait piquer les joueurs quand il le faut, sans les blesser ni méchanceté, mais avec les mots justes », confirme Loïc Even, milieu de terrain à l’US Changé sous l’ère Haise. Dixit Marc Deniau du Stade mayennais, « très rapidement nous étions prêts à aller n’importe où avec lui. Il est tellement convaincu, il sait où il veut aller, et on le suit tête baissée sans trop se poser de question. Il s’est d’ailleurs vite adapté au monde amateur. En quelques semaines, il connaissait le nom et prénom des 400 licenciés du club, vraiment. » À Changé, « nous étions en DH, retrace Jean-Yves Lecoq, on savait bien qu’il avait un niveau de coaching bien supérieur à notre division, mais il est resté très humain et s’intéressait à tout le monde. Ça allait au-delà de l’équipe première. Il allait voir la réserve, l’équipe C, les jeunes. Dès qu’il y avait un imprévu, il répondait présent. »

Les gars, on va au combat ?

Néanmoins, comme avec les vins d’exception, la bonification exige du temps. « Même en vacances, il avait toujours la montre, se marre le témoin de mariage de Haise, David Giguel. Il fallait être à la minute près à l’endroit où on avait prévu d’être. On l’a pas mal chambré. Il fallait lâcher un peu de lest et vivre au rythme du soleil de temps en temps. C’est un défaut de gros travailleur. » « Il avait tellement d’envie et de détermination au début qu’il lui arrivait de monter très vite dans les tours, dépeint Marc Deniau. J’en rigole maintenant, mais c’étaient quand même de sacrées soufflantes. Heureusement, il a vite compris qu’à agir ainsi, il n’y aurait de l’effet qu’à court terme. Il a recherché des solutions individuelles et collectives dans une vraie réflexion. Il a une capacité à dire la vérité aux gens. » Quitte à déplaire, assure Jean-Yves Lecocq, actuel président de l’US Changé. « Quand il avait pris position après une réflexion, il la menait jusqu’au bout, quel que soit l’interlocuteur en face. »

Il ne va pas non plus enfoncer un mec pour qu’ensuite il ne soit plus dans le groupe pendant trois mois. Après, si les mecs voulaient être dans le bon wagon, il fallait respecter le coach et écouter ses conseils.

Comme à Rennes, où, en 2012, il regrette ne plus s’y retrouver sur le plan humain et claque la porte de la formation. À Lorient aussi, où il assure l’intérim de Sylvain Ripoll en 2016 et avec qui l’histoire ne s’est pas forcément bien terminée. (Contacté, le sélectionneur des Espoirs n’a pas souhaité s’exprimer au sujet de Franck Haise.) Mais l’entraîneur a toujours une certaine limite, replacée par Jocelyn Laurent : « Il ne va pas non plus enfoncer un mec pour qu’ensuite il ne soit plus dans le groupe pendant trois mois. Après, si les mecs voulaient être dans le bon wagon, il fallait respecter le coach et écouter ses conseils. » Des phases de dialogue régulières avec son groupe, « peu importe qu’il soit avec le capitaine ou un joueur qui n’a que quelques minutes de jeu », distille Marc Deniau. En définitive, Patrick Leroux, qui l’a côtoyé trois saisons, parle tout simplement « d’un mec qui ne pouvait pas nous trahir. Un chef, au bon sens du terme ».

À l’Haise dans son jeu

Si Lens tourne aussi bien actuellement via son 3-4-1-2, c’est à travers ses pérégrinations que Franck Haise a mûri l’entraîneur qu’il est désormais. Son credo, « toujours prendre du plaisir avec des risques raisonnés, d’après Loïc Even. Il ne fallait pas avoir de frustration après un match. Évidemment, on ne gagne pas à chaque fois, mais la seule année où il était là, en DH, on a terminé deuxièmes juste derrière la réserve de Laval. On ne devait pas quitter le terrain avec des regrets. » À Lorient, avec Jocelyn Laurent, Haise « fait beaucoup travailler les latéraux. Il voulait qu’ils soient dans leur couloir opposé pour qu’ils rentrent dans le jeu et se projettent pas mal. C’était quelque chose qu’on n’avait pas vraiment vu à Lorient. Il a des idées. »

Il y a le 4-4-2, le 3-5-2, etc. et aussi le football « local » où on doit jouer avec le cœur. Franck a su se fondre dans l’environnement lensois où on parle d’envie, d’engagement.

Et il les applique avec les moyens du bord. À l’image de l’US Changé, où Marc Deniau est devenu son adjoint. « On a senti l’impact de son passage à Rennes. Quand il arrive, je comprends rapidement qu’on est encore plus dans la possession de balle qu’à l’époque du Stade mayennais. On était moins sur du jeu direct parce que nous faisions avec l’effectif que nous avions, mais j’ai senti que l’entraîneur avait changé. » En observant Lens désormais, Thierry Cigan revoit en partie les méthodes d’Eric Guérit : « Après chaque ballon mal contrôlé par l’adversaire, il obligeait la ligne défensive et celle du milieu à monter d’un mètre, deux mètres, trois mètres. On devait mettre sous pression l’adversaire. » Daniel Zorzetto à Rouen, Denis Troch à Lorient, deux autres sources d’inspiration. Le second nommé évoque Haise tel un catalyseur d’émotions : « Il y a le 4-4-2, le 3-5-2, etc. et aussi le football « local » où on doit jouer avec le cœur. Franck a su se fondre dans l’environnement lensois où on parle d’envie, d’engagement. Le tout avec une rigueur tactique qui lui permet de ne pas avoir des effets à court terme que sur l’émotion. Quand on voit Lens, on vibre cette saison. »

Devenir un cru d’exception

Désormais dans la lumière, même s’il semble « maîtriser tout d’un bout à l’autre et donne l’impression de ne rien subir », insiste Jocelyn Laurent, Franck Haise doit composer avec l’intransigeance de l’élite. Et ses revirements aussi rapides qu’une contre-attaque menée par Gaël Kakuta. « La durée de vie d’un entraîneur en Ligue 1 se situe entre 14 et 18 mois, rappelle à juste titre Denis Troch. C’est difficile de se projeter parce qu’il doit avoir des intentions de longue durée, mais peut se faire virer le lendemain. Franck ne devra pas se tirer de balles dans le pied. Il doit aussi mettre des garde-fous pour ses émotions qu’il vit pleinement. En plus, il doit être un couteau suisse. Il faut être en phase avec les valeurs du club, gérer les fluctuations financières, le mental des joueurs. Heureusement pour lui, il s’est très bien entouré, notamment avec Lilian Nalis (son adjoint, N.D.L.R.) qu’il a connu à Laval. Il est avec des gens qui peuvent davantage maîtriser des domaines que lui sans lui faire de l’ombre. Dans tous les cas, il n’est pas à Lens pour être pigiste. »

Il sait aussi d’où il vient. Là, il vit ça à fond, c’est un passionné. Il a des valeurs qui sont fortes et sont celles de Lens, il n’y a pas de raison que ça s’arrête en ce moment.

Avec 24 points après 15 journées, l’horizon est dégagé, « mais forcément les gens jugeront quand ça ira moins bien, précise Thierry Cigan. C’est là où l’on verra comment l’homme et l’entraîneur réagit. Mais je ne pense pas qu’il sera le fautif, même si c’est toujours l’entraîneur le fusible que l’on fait sauter. » Derrière sa barbe grisonnante, ses tenues toujours classes et sobres, sa montre ajustée au poignet gauche, Haise sait « que c’est lui qui trinquera dès que ça ira mal, anticipe Loïc Even. Mais il sait aussi d’où il vient. Là, il vit ça à fond, c’est un passionné. Il a des valeurs qui sont fortes et sont celles de Lens, il n’y a pas de raison que ça s’arrête en ce moment. » Denis Troch, aussi son ancien formateur sur les bancs du BEPF (brevet d’entraîneur professionnel de football) qu’il a validé cette année, considère que Franck Haise « n’est pas né de la dernière pluie. Il a théorisé sa pratique, il est passé par des clubs de DH, puis de CFA2 et des centres de formation. Il a mis en place un cheminement qui lui convient parfaitement. C’est un entraîneur moderne qui met un cadre, mais sait aussi être souple. Est-ce que ça va durer 10 ans à Lens ? Je n’en sais rien, mais sa présence là-bas est cohérente et il a tout pour durer. » Une décennie, un délai de maturation idéal pour un bon cru ?

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