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Federico Chiesa a brillé avec la Juve face à l’Atalanta en finale de Coupe d’Italie

Par Andrea Chazy
Federico Chiesa a brillé avec la Juve face à l’Atalanta en finale de Coupe d’Italie

Une nouvelle fois à la hauteur de l’événement et même décisif face à l’Atalanta en finale de la Coupe d’Italie (2-1), Federico Chiesa confirme qu’il est prêt à tout casser sur son passage. Une bonne nouvelle pour la Juve, mais également pour la Nazionale à maintenant trois semaines du début de l’Euro.

Enlacé par le bras musclé de Cristiano Ronaldo, Federico Chiesa peut contempler avec le sourire le retour des tifosi juventini dans un stade. En déambulant sur la pelouse du Mapei Stadium, ce mercredi soir, après avoir remporté la Coupe d’Italie aux dépens d’une Atalanta visiblement condamnée à ne jamais rien gagner, ce gamin de 23 ans a pu avoir un aperçu de « ce que ça fait » d’aller courir avec la tunique bianconera sur les épaules pour saluer des tifosi jamais rassasiés de succès. Avec ce sentiment, en plus, d’avoir été davantage qu’un simple pourvoyeur de caviars pour CR7 au terme d’une saison galère pour une Vieille Dame en reconstruction. Enfin, il a pu faire comme son père Enrico qui avait lui aussi remporté une Coupe d’Italie avec Gigi Buffon, vingt-deux ans auparavant, au sein d’une équipe de Parme bien loin de son actuel statut de club tout juste relégué en Serie B. De quoi permettre au fiston d’en placer une à ce sujet, hilare : « Avant le match, j’ai demandé à Buffon s’il se rappelait qu’il avait gagné la Coppa avec mon père. » Un vrai crâneur, mais comment lui en vouloir après tout ?

À Turin, Federico a remis l’église au centre du village

En rejoignant la Juve cet été pour près de 60 millions d’euros, il fallait que Federico Chiesa montre vite que l’énorme investissement posé sur ses épaules n’avait rien d’une folie. À l’image de son but face à la Dea, celui de la victoire finale, qu’il s’est créé tout seul en ne s’appuyant sur Dejan Kulusevski que pour un simple relais qui coule de source, il a même surnagé au sein d’un collectif turinois qui n’a jamais vraiment su sur quel pied danser en Italie comme en Europe. Chiesa, lui, a de son côté rarement déçu : auteur des trois buts de son équipe en huitièmes de C1 face à Porto pour sa première campagne, ou encore décisif face aux gros du championnat (doublé face au Milan, buteur face à l’Atalanta à l’aller), il s’est imposé comme une évidence aux yeux d’Andrea Pirlo et a balayé les doutes à son égard, ceux-là-mêmes qui pouvaient encore exister notamment au niveau d’une constance dans la performance qu’il n’avait pas toujours à la Fiorentina.

Un point sur lequel l’intéressé lui-même confirmait avoir progressé en ralliant le champion d’Italie en titre, mi-avril pour Skysport : « Je me suis amélioré dans la constance de mes prestations. Qu’est-ce qui a changé ? Un peu tout. De m’entraîner et de jouer avec des champions, la mentalité aussi : ici, à la Juve, on veut s’améliorer et gagner en permanence. Pirlo m’a fait rapidement confiance et je ne peux que le remercier, car tous les jours, il me conseille sur comment améliorer mon jeu défensivement comme offensivement. » Bingo : le voilà aujourd’hui propulsé en haut de l’affiche, là où le monde footballistique italien l’attend presque impatiemment alors que le Golden Boy n’a seulement que 23 ans.

Federico, co rico !

Après avoir désormais montré qu’il était en mesure de devenir rapidement un cadre de la Juve, Chiesa a d’ores et déjà une nouvelle mission qui lui est parvenue sans message d’autodestruction en bonus : jouer un rôle majeur au sein d’une Nazionale jeune qui va attaquer sa première grande compétition internationale depuis l’Euro 2016 en France. Un nouveau cap à franchir pour celui qui n’a inscrit qu’un seul petit pion lors d’un large succès (9-1) face à l’Arménie un soir de novembre 2019.

Un cas de figure qu’espère en tapant du pied Roberto Mancini, son sélectionneur, qui insistait déjà sur cette marge de progression au mois de janvier tout en reconnaissant également que Chiesa n’avait rien à envier à son paternel. Ce qui est plutôt un beau compliment : « Enrico était un attaquant très mobile, un buteur, Federico est un attaquant extérieur, il a une plus grande capacité de course que son père. La Juve est une étape importante pour lui, de croissance et d’achèvement surtout sur le plan mental. Il sera important pour l’équipe nationale, il a toujours été très performant avec nous. » Nul doute qu’un Euro réussi avec l’Italie permettrait à Chiesa de définitivement s’affranchir de son nom encombrant, et de continuer à tracer une route qui ressemble mois après mois à celle menant vers le nirvana.

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