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Face à Dijon, Paris lance son compte à rebours

Par Andrea Chazy
Face à Dijon, Paris lance son compte à rebours

À 11 jours de la manche retour face à Dortmund, le PSG va tenter de retrouver un début de cohésion collective face à Dijon ce samedi au Parc des Princes. Un rendez-vous tout sauf anodin, puisque la formation de Stéphane Jobard est la dernière à avoir fait tomber Paris en Ligue 1.

C’était le 1er novembre 2019, et cela paraît déjà loin. Au cœur d’un Gaston-Gérard plein à craquer, le DFCO renversait une équipe de Paris (2-1) dans laquelle Mauro Icardi enfilait les buts comme les perles. Depuis cet accroc en terre bourguignonne, c’est bien simple : le club de la capitale ne s’est plus incliné sur le plan national, et l’ancien bomber de l’Inter cire aujourd’hui le banc de touche au profit d’un Edinson Cavani retrouvé. Lorsque Mounir Chouiar et Jhonder Cádiz transperçaient les filets de Navas ce jour-là, Thomas Tuchel n’avait pas encore installé son « fameux » 4-4-2 qu’il n’allait pourtant pas reconduire face à Dortmund trois mois plus tard en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions. Il n’avait pas non plus observé, semaine après semaine, la progression de son groupe dans ce schéma ou les danses torse nu de Keylor Navas, Neymar et Edinson Cavani qui ont fait leur effet via les réseaux sociaux quelques jours après la défaite à Dortmund. Oui, le temps passe vite, et surtout à Paris.

En marquant au Parc, Dijon peut écrire l’histoire

Entre-temps, donc, le PSG a aligné quatorze matchs sans défaite en championnat et s’est vautré comme il faut en Allemagne. À moindre échelle, l’équipe parisienne a pourtant déjà pris sa revanche sur les Dijonnais en les éjectant violemment de la Coupe de France (6-1) devant leur public. En conférence de presse d’avant-match, Stéphane Jobard, le coach du DFCO, préférait forcément se rappeler la première entrevue avec les Rouge et Bleu : « Il y avait eu de bonnes choses. On avait récupéré des ballons hauts qui nous avaient permis de nous projeter vite vers l’avant. Mais d’ici à le rééditer au Parc des Princes, c’est une autre paire de manches. »

Et pour cause : dans son histoire, Dijon n’a jamais réussi à faire trembler les filets du Parc des Princes. « On n’a encore jamais marqué au Parc. Le PSG a marqué sur chacune de ses sorties à domicile, à part contre Reims. Cela situe l’immensité du challenge qu’on doit relever samedi. » Alors, comment s’y prendre face à une équipe qui vampirise le cuir et qui a marqué 40 buts en 13 rencontres à domicile en Ligue 1 ? Jobard a un plan loin d’être barjot pour y parvenir : « Le plus dur contre Paris sera d’avoir ces temps de possession qui te permettent de souffler, et d’avoir des joueurs assez haut sur le terrain pour te permettre de garder le ballon et de sortir la tête de la nasse.(…)J’ai l’impression que Tuchel est en train de chercher la bonne formule derrière. J’ai le sensation qu’il n’a pas encore trouvé donc, forcément, ne pas s’appuyer sur une charnière stable, ça peut poser problème. À nous de profiter des moindres failles et défaillances qui pourraient apparaître samedi. »

Tuchel doit trouver la clé

Si l’entraîneur dijonnais a des raisons d’y croire, ce n’est pas seulement parce que son équipe a pris un tiers de ses points en 2020 et qu’elle reste sur trois nuls de rang. C’est surtout parce que c’est un PSG diminué qui va fouler l’herbe parfaitement taillée par Jonathan Calderwood sur les coups de 17h30. La liste des absents : Neymar et Verratti sont suspendus, tandis que Thiago Silva, Choupo-Moting, Dagba et Herrera sont sur la touche. Pas encore suffisant pour amputer un effectif parisien plus riche que les années précédentes, mais à une dizaine de jours du match retour en Ligue des champions, Tuchel doit aussi trouver comment pallier les absences déjà connues de Thiago Silva, Verratti et Meunier.

Et ce n’est pas encore gagné. « On doit jouer sans Marco demain et contre Dortmund. Entre les deux matchs, il y a Lyon et Strasbourg. On va essayer, tester des choses. Mais on ne va pas toujours jouer sans Marco ou sans Thomas Meunier. Quand ils sont là et disponibles, on doit trouver des solutions » , clamait l’intéressé ce vendredi devant la presse. Si l’Allemand n’a pas oublié de rappeler qu’il « aime beaucoup quand Marqui joue au milieu du terrain, car il a la capacité et l’énergie pour aider sur tout le terrain » , le retour d’Abdou Diallo dans le groupe pourrait avoir son importance si une charnière Kehrer-Kimpembe, avec Meunier à droite, ne lui est pas préférée. Reste qu’une chose est sûre : après Dijon, il ne restera que Lyon en Coupe de France et Strasbourg à la Meinau pour que Tuchel dégage un onze capable d’emmener Paris en quarts de finale de la Ligue des champions. Puisque de toute façon, dans une saison du PSG depuis plusieurs années, il n’y a bien que cela qui compte.

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