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El-Arabi : « Une revanche »

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Youssef El-Arabi n'a pas reçu de pré-convocation de la part de Laurent Blanc. Normal, il a choisi la sélection marocaine. Avec Dimitri Payet, l'attaquant caennais fait partie des petites trouvailles de ce début de saison. À l'heure d'affronter VA, l'ancien joueur de futsal récite à l'envie son quart d'heure warholien.

En ce début de saison, on parle beaucoup de toi. Est-ce justifié ?

Bien sûr. C’est justifié par le bon début de saison qu’on fait avec Caen et les buts que j’ai mis.

Cette soudaine hype El-Arabi a-t-elle changé ta vie ?

C’est pareil qu’avant. Certes les médias parlent beaucoup de moi. C’est encourageant pour un jeune. Donc oui, ça induit plus de responsabilités vis-à-vis de l’équipe et de toi-même. Sinon dans la rue, dans la vie de tous les jours, ça n’a pas changé grand-chose non.

Après avoir été écarté du centre de formation caennais à 14 ans avant d’être finalement rappelé en 2007, vis-tu la période actuelle comme une revanche ?

Oui un peu. Ils ne m’ont pas conservé car j’étais petit, maigre, pas en bonne condition physique. Du coup, je suis revenu avec plus d’expérience car j’ai pu titiller la CFA et la CFA 2 avec un club à côté. Jouer pour ma ville est ce qui me rend le plus heureux actuellement. Ces années m’ont appris à mûrir et à savoir ce que je voulais réellement : passer professionnel.

Tu es le meilleur buteur de l’équipe et deuxième meilleur buteur de Ligue 1 (4 buts). Pourtant Franck Dumas, ton coach, pointe surtout tes faiblesses. Qu’est-ce que cela t’inspire ?

Pour un jeune comme moi, un coach est obligé de me dire ce qui ne va pas pour m’obliger à travailler. C’est pas en ayant mis quatre buts que la saison est terminée. Je dois faire moins de déchets. Nous les jeunes, on a tendance à garder trop le ballon. Je dois le donner plus rapidement. La Ligue 1 n’a rien à voir avec la Ligue 2 de ce point de vue-là. Quand tu le perds, ça part tout de suite en contre.

« Plus motivé que les gros »

Comment expliques-tu que Caen marche sur l’eau en ce début de saison ?

On a gardé la même équipe que l’année dernière. Celle qui a fait de grosses choses en Ligue 2. La différence par rapport à il y a deux ans (ndlr, 5ème en début de saison, ils sont relégués en L2 lors de la dernière journée), c’est qu’on est plus soudés, plus solides. La jeunesse, qui vient d’arriver, veut se montrer. Enfin, il y a les anciens qui ont vécu la descente et ne veulent pas répéter la même erreur.

C’est ce qui aujourd’hui fait la différence avec Arles-Avignon?

Avignon a eu deux entraîneurs : un viré puis revenu puis viré et maintenant un nouveau. Quatorze ! Quatorze nouveaux joueurs venant de championnats différents, qui ne se connaissent pas. C’est dur de trouver ses repères. Ils repartent à zéro. Nous, nous sommes une bande de potes. On s’appelle en dehors des matches. On est pour la plupart issus de la formation. Dans les autres clubs, c’est pas pareil.

Pourquoi en ce début de championnat, les petites équipes sont-elles au pouvoir ?

Car les petits sont vraiment motivés pour prendre le plus de points possibles. La plupart des gros clubs ont eu des problèmes durant le mercato. Et ceux qui jouent la Ligue des Champions ont un calendrier un peu chargé. On voit que les grosses équipes ne sont pas suffisamment prêtes à 100%. Nous on se prend pas la tête. C’est très motivant de jouer contre les grosses équipes qui jouent la Ligue des Champions. Si on est plus motivés qu’eux ? Oui, ça joue.

Au Paris FC, l’important c’est de prendre son temps

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