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Eh, l’Inter, c’est quoi ce début de saison foireux ?

Par Giuliano Depasquale
4 minutes
Eh, l’Inter, c’est quoi ce début de saison foireux ?

Avec une qualif’ en C1 qui lui a permis de réaliser un mercato de haut niveau et un calendrier favorable, l’Inter était censée réaliser un super début de championnat. Pourtant, le bilan est loin d’être foufou : deux défaites, un match nul et une seule victoire. Entre blessures, manque de chance et erreurs tactiques, les Nerazzurri ne sont pas dans les meilleures conditions pour leur retour en Ligue des champions, face à Tottenham.

Nainggolan, Politano, Lautaro Martinez, Asamoah, Vrsaljko, De Vrij, Keita Baldé. Ce n’est pas le gratin du football mondial, mais ces noms sont quand même alléchants pour la plupart des clubs. C’est donc peu dire que l’Inter a réalisé un excellent mercato, cet été. Avec Nainggolan, Spalletti tient son leader au milieu ; Politano, Lautaro et Keita Baldé viennent apporter davantage d’alternatives en attaque ; Asamoah est une solution pour la défense, mais aussi pour le milieu de terrain ; quant à Vrsaljko et De Vrij, ils rajoutent de la qualité à la défense. Théoriquement, c’est excellent. En pratique, et pour le moment, c’est un pétard mouillé.

Ce week-end s’est jouée la quatrième journée de Serie A, lors de laquelle les Nerazzurri accueillaient Parme et raflaient tous les chiffres : 24 tirs contre 8, dont 11 cadrés contre 6, 10 corners et surtout 67% de possession. Oui, mais le score a pourtant penché en faveur des Parmesans qui, en plus d’être promus, ont enregistré leur première victoire à San Siro, contre l’Inter, depuis 1998. Et, la cerise sur le crâne de Spalletti : c’est Dimarco, formé à l’Inter, qui a décidé de l’issue de la rencontre grâce à une mine de l’extérieur du gauche qui a totalement surpris Handanović. Les Milanais ont bien joué, ils ont les chiffres, mais c’est Parme qui est reparti avec les points. C’est évident, mais c’est la vérité : dans le foot, si on ne marque pas, on ne peut pas gagner.

Une préparation pas si préparée

La préparation estivale a été formidable pour l’Inter. L’équipe a enchaîné les victoires, elle montrait un jeu qui tournait bien, et Lautaro Martinez faisait déjà fondre le public avec ses nombreux buts et son regard rempli de hargne. Habitué à un 4-2-3-1, le groupe a entamé le championnat contre Sassuolo (défaite 1-0) avec un 4-4-1-1, comme souvent utilisé les semaines précédentes quand ça comptait pour du beurre. Les Neroverdi ont très bien joué et ont conforté leur statut de bête noire des Nerazzurri, remportant une huitième victoire sur les douze confrontations. Côté bleu et noir, ça coinçait beaucoup. Dalbert s’est vu offrir une nouvelle chance par le coach pour montrer toute l’étendue de son talent. Acheté pour une vingtaine de millions l’été passé, il avait été très peu utilisé pendant la saison et ne convainquait pas quand il foulait la pelouse.

Et maintenant ? C’est pareil, l’ancien défenseur de Nice n’y arrive pas du tout. C’est Asamoah, placé juste devant le Brésilien dans le couloir de gauche, qui devait revenir rattraper les erreurs de son équipier. Heureusement pour lui, malheureusement pour le public interiste, il n’est pas le seul à blâmer. Le duo Brozović – Vecino a beaucoup de mal à porter le ballon vers le haut, Lautaro Martinez, placé derrière Icardi, semble perdu aux abords de la surface, et Icardi lui-même ne peut pas faire grand-chose quand il n’est pas servi. En gros : les joueurs n’avaient pas l’air de savoir trop quoi faire et se faisaient vite dépasser par des adversaires qui en voulaient davantage qu’eux.

No Icardi, no party

Ces erreurs s’appliquent également aux matchs suivants. Celui contre le Torino (2-2) laissait transparaître quelques difficultés offensives qui se sont confirmées par la suite. L’Inter joue bien jusqu’à atteindre la surface adverse, puis elle perd tous ses moyens. Les légères blessures d’Icardi, Lautaro, Asamoah et Vrsaljko n’ont évidemment rien arrangé. Sans son buteur vedette et son remplaçant, Spalletti a dû improviser lors de ces deux dernières parties en date. La victoire est finalement arrivée contre Bologne (3-0), mais il a fallu un très bon Nainggolan pour débloquer la situation face à un groupe qui était franchement faible. Keita Baldé a été choisi pour occuper la pointe de l’attaque et il a énormément de mal. Avec lui, c’est comme si l’Inter jouait avec un soutien d’attaque, sans avant-centre. Ses appels et ses placements ne sont en rien comparables à ceux d’Icardi et il prend souvent de mauvaises décisions en phase offensive.

Perišić est, lui, le seul à exceller jusque maintenant. Il apporte de la percussion et du rythme dans une attaque veuve de son meneur, mais cela ne suffit toujours pas… Icardi, à peine remis de sa petite blessure, était entré à la mi-temps contre Parme. Il a ramené un peu d’intensité, sans pour autant se révéler efficace. Un des seuls points positifs est Gagliardini, qui prouve encore qu’il peut être redoutable quand il joue aux côtés de Brozović, lui aussi gagnant de cette association. Pas de chance, le milieu de terrain italien n’est pas dans la liste pour la Ligue des champions à cause d’une restriction de l’UEFA quant au nombre de joueurs que Spalletti pouvait inscrire. De toute façon, avec ou sans lui, le réveil des Nerazzurri doit absolument se faire face à Tottenham, ce mardi soir. Or, la charnière Vertonghen-Alderweireld ne laissera certainement pas une vingtaine d’occasions à Icardi et ses potes.

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