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Les visages de l’Ukraine à connaître pour les Bleus

Par Julien Faure
5 minutes

Au cours d’une année 2025 qui l’aura vu louper la montée en Ligue A de Ligue des nations pour un petit but face à la Belgique, l’Ukraine s’avance face à la France en pouvant compter sur un certain contingent de joueurs expérimentés et capables de faire la différence.

Les visages de l’Ukraine à connaître pour les Bleus

Alors qu’une majorité de ses joueurs évoluent dans le championnat national, l’Ukraine peut toujours compter sur certains expérimentés pour constituer une solide base. Malgré ça, ses résultats restent en dents de scie et si l’on devait grossièrement résumer sa dynamique, ce pourrait être celle-ci : elle gagne contre les petites nations, elle perd contre les grosses et réalise parfois un coup d’éclat, comme lors de sa victoire 3-1 contre la Belgique, sans lendemain.

Sans stabilité tactique en 2025, avec une composition et une formation différente lors de ses quatre dernières rencontres, l’Ukraine s’est quelque peu éloignée du 4-1-4-1 qui s’était installé en fin d’année 2024. La faute à un groupe rarement au complet, qu’Iryna Koziupa, journaliste pour le média ukrainien Tribuna.com, ne voit pas dans la meilleure des conditions : « Il y a beaucoup de joueurs blessés ou hors de forme, surtout en attaque. » Tour d’horizon des principales menaces qui guettent les Bleus vendredi. Dont ne fait pas partie Mykhaïlo Mudryk, suspendu pour dopage.

→ Les tauliers

Peut-être les plus connus du groupe ukrainien, notamment de par leur expérience dans les grands championnats. À commencer par le gardien, Anatoliy Trubin. Titulaire indiscutable à Benfica, il est l’une des forces et valeurs refuges de la sélection, lui qui s’apprête une nouvelle fois à disputer la Ligue des champions. Devant lui, le point d’ancrage ukrainien : la charnière centrale composée d’Illya Zabarnyi et de Mykola Matvienko. Le premier vient de signer au PSG après une grosse saison à Bournemouth, tandis que le second, qui évolue toujours à Donetsk, a récupéré le brassard de capitaine depuis un peu plus d’un an et la fin de la carrière internationale d’Andriy Yarmolenko.

Ces trois hommes sont clairement des tauliers de la sélection, mais ne sont pas seuls. Notamment parce qu’un certain Oleksandr Zinchenko est dans les parages. En difficulté depuis deux saisons à Arsenal, il a changé d’air dans les derniers instants du mercato pour filer à Forest. Très impliqué dans le conflit et au soutien des soldats, il est une figure de la sélection de par son jeu et ses prises de position, lui qui compte 73 sélections à bientôt 29 ans. S’il a levé le pied comme toute l’équipe de Gérone la saison dernière, Viktor Tsygankov reste lui aussi un milieu de référence en Espagne et aurait pu bouger cet été. Reste que du haut de ses 61 sélections et 13 buts sous la liquette nationale, il fait partie des meubles ukrainiens.

→ Les feux follets et créateurs

Aperçu à son aise en Ligue des champions l’an dernier et doté d’une belle qualité de centre, Yukhym Konoplya fait partie des indéboulonnables de la sélection ukrainienne. Le latéral droit a parfaitement démarré avec un but et deux passes décisives en quatre matchs, et ses montées seront à surveiller sur le côté gauche des Bleus.

Du reste, et alors qu’il a été l’un des points faibles du groupe France, le milieu de terrain devra se montrer autoritaire face à la flopée de milieux créatifs que possède l’Ukraine. À commencer par Heorhii Sudakov. Débarqué à Benfica lors du mercato, celui qui portera le numéro 10 lisboète cette saison est une pépite. Il a déjà fait tourner la tête de Brest en C1 et comptera bien en faire de même vendredi soir avec la bande de Deschamps. Meneur de jeu offensif, il a été décisif près d’un match sur deux du côté du Shakhtar Donetsk, qu’il a quitté par la grande porte cet été.

Si le Dynamo Kiev est seulement représenté par quatre joueurs lors de ce rassemblement, il compte au moins Mykola Shaparenko dans ses rangs. Son nom ne vous dit rien ? Vous ne pouvez pourtant pas avoir zappé son délice de but face à l’équipe de France, qui lui avait procuré une multitude d’émotions. Décisif lors du dernier Euro, il est un solide meneur de jeu, peut-être sur la pente descendante cependant. « Il était au top il y a deux ans. Mais c’est compliqué de le faire jouer en même temps que Sudakov », complète Koziupa. Expatrié en Premier League, Yegor Yarmolyuk peine à enchaîner les matchs à Brentford, Iryna Koziupa se rappelant tout de même à quel point « il était utile pour les équipes de jeunes en faisant la différence sur le terrain ».

Enfin, et malgré son inexpérience au niveau international, aucune sélection pour le moment, Oleh Ocheretko pourrait bien être l’une des surprises de Sergueï Rebrov lors de cette trêve. Alors qu’il dispute sa première vraie saison sous le maillot du Shakhtar, Arda Turan semble vouloir le mettre au centre de son projet : « C’est la première fois qu’il joue à un aussi bon niveau. Turan en a fait un joueur majeur, il joue tous les matchs. On a été un peu surpris qu’il puisse être aussi bon », note Koziupa.

→ Les finisseurs

Il est peut-être la principale menace de l’Ukraine. Pas forcément très en réussite depuis son départ de Gérone pour l’Italie et la Roma, Artem Dovbyk reste un redoutable buteur au service de la Zbirna, qui devrait pourrir la vie des centraux français. Passé de l’ombre à la lumière lors de l’Euro 2020, il a désormais l’étiquette de finisseur en sélection.

Pas toujours rassurante ces derniers mois, l’arrière-garde des Bleus devra se montrer vigilante face à celui que l’on pourrait presque annoncer comme le successeur de Dovbyk : Vladyslav Vanat. Pourquoi cela ? Parce qu’il a lui aussi rejoint Gérone, qui vient de lâcher 15 millions d’euros pour se l’offrir. Son profil élancé fait de lui un joueur hyperdangereux dans la profondeur, d’autant qu’il est létal en face-à-face, où il est capable de placer le ballon où bon lui semble, souvent au ras du poteau. À noter aussi qu’il ne semble pas maladroit avec son pied droit, lui qui est gaucher. Malheureusement pour l’Ukraine, lui comme Dovbyk n’arrivent pas dans la meilleure des formes, entre mercato agité ou temps de jeu en chute libre. Tant mieux pour les Bleus.

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