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Comment être un as au Fingabol ?

Par la rédaction de Sofoot.com
Comment être un as au Fingabol ?

Vous n'avez pas encore succombé à la Fingabol-mania ? Voici un tutoriel pour devenir un as de ce nouveau jeu accessible à tous.

Fingabol, c’est le nouveau jeu qui a conquis la rédaction de So Foot. Le principe est très simple : un pion, deux buts, des piquets et des doigts agiles pour marquer. Sorte de mélange malin entre le air hockey, le billard et le baby-foot, le Fingabol, inspiré d’un jeu pratiqué par les enfants au Brésil, demande toutefois une certaine technique pour atteindre le haut niveau. Les meilleurs joueurs de Fingabol de la rédaction expliquent chacun leur coup favori.


Le « tout-droit »

« Le tout-droit est au Fingabol ce que le plat du pied est au football : la base. La base technique indispensable pour ne jamais connaître de baisse de régime dans sa carrière. Que vous soyez près ou loin du but adverse, vous allez forcément être amenés à vous retrouver régulièrement dans cette situation. Le projet est simple : tracer une ligne suffisamment droite avec son doigt jusqu’au contact avec le pion afin de s’assurer que ce dernier finisse sa course au fond des cages sans avoir touché le moindre obstacle au préalable.

Une variante existe et peut autant vous permettre de briller en société que de saper comme jamais le moral de votre adversaire.

Comment y parvenir ? Index plié, ongle collé au plateau (pas besoin d’entretenir une manucure parfaite pour réaliser ce coup), le doigt doit alors se déplier avec souplesse et fluidité, de manière à épouser une trajectoire perpendiculaire à la ligne médiane. Les autres doigts peuvent s’aider du plateau pour permettre à la main d’obtenir une certaine stabilité et à l’index une réelle sérénité. Une variante existe et peut autant vous permettre de briller en société que de saper comme jamais le moral de votre adversaire. Elle consiste à effectuer le coup à l’aveugle, en tournant la tête ou en fermant les yeux. Le genre de geste qui garantit un avantage psychologique sur le joueur qui se trouvera en face de vous, facilement identifiable à sa mine déconfite. » Par Matthieu Pécot.

Au ralenti


La « Roberto Carlos »

« Vous êtes acculés dans votre camp, l’espace entre le pion et la paroi ainsi que l’angle réduit ne permettent pas de tenter une bande.

Sortez donc votre rapporteur, et si l’angle entre votre pion et le poteau opposé du but adverse est égal à 45°, foncez.

Pas de panique, il reste une solution : la Roberto Carlos. À l’image du latéral brésilien au tour de cuisse inhumain, tentez une frappe puissante en diagonale. L’affaire est délicate. Le risque de se faire contrer par un plot est extrêmement élevé. Pour réussir ce coup, il faut se faire géomètre et trouver un angle impossible. Sortez donc votre rapporteur, et si l’angle entre votre pion et le poteau opposé du but adverse est égal à 45°, foncez. Vous tracez une ligne délicate qui vient mourir dans le soupirail de votre opposant. Félicitations, vous venez de réaliser le plus beau geste du Fingabol. L’adversaire s’attendait à un coup de repli défensif. Le voilà abasourdi et puni. KO debout, il est incapable de réagir, la victoire est à vous. Avant de quitter la table, dites-lui, avec un sourire entendu, qu’il peut revenir quand il le souhaite pour un nouveau cours de géométrie. » Par Arthur Jeanne, dit « le géomètre » .

Au ralenti


« L’exter’ majeur »

« Ce coup n’a pas l’air très compliqué, mais il est impératif de bien le maîtriser, car c’est une situation à laquelle vous allez être confrontés plusieurs fois par match.

On positionne son majeur dans le sens inverse du pion, ongle contre pion, on l’incline légèrement, et on tire. Si on a bien réglé son angle, le pion part en ligne droite dans le but.

Le pion doit se situer dans la zone de l’adversaire, de préférence près de la ligne de touche. Il faut donc tirer en diagonale pour aller marquer un but. La meilleure solution pour ne pas se louper, c’est d’utiliser l’extérieur du majeur, car c’est le doigt qui vous permet d’être le plus précis en matière de direction. On positionne donc son majeur dans le sens inverse du pion, ongle contre pion, on l’incline légèrement, et on tire. Si on a bien réglé son angle, le pion part en ligne droite dans le but. C’est vraiment l’un des coups élémentaires du Fingabol. Si on le maîtrise, on s’assure au moins un but par partie. Voire plus si votre adversaire commet des erreurs défensives. » Par Éric Maggiori.

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Le « coup d’envoi direct »

« À l’origine, c’était un mythe. « Impossible« , martelaient les ayatollahs du Fingabol des premiers jours.

Les designers du jeu ayant jugé qu’il n’était pas esthétique de placer un point au milieu du rond central, certains petits filous seront tentés d’avancer un peu leur pion ou de le décaler légèrement au moment du coup d’envoi, afin de rendre la manœuvre plus aisée.

Et pourtant, si, il est largement possible de marquer directement sur l’engagement. Pour cela, il s’agit de propulser le pion d’un coup sec qui le fera passer entre l’un des avants-centres et le milieu latéral. Il doit ensuite frapper la bande précisément au milieu de la moitié de terrain pour rentrer dans le but en longeant le défenseur et le gardien. Au ras du poteau. Attention ! Les designers du jeu ayant jugé qu’il n’était pas esthétique de placer un point au milieu du rond central, certains petits filous seront tentés d’avancer un peu leur pion ou de le décaler légèrement au moment du coup d’envoi, afin de rendre la manœuvre plus aisée. Le fair-play devrait pourtant amener le gentleman fingabolleur à placer le trou du pion bien au croisement imaginaire formé par l’alignement des deux numéros 10 et de la ligne médiane. Par ailleurs, il existe une façon alternative et encore plus décourageante pour l’adversaire de le crucifier dès le coup d’envoi. Il s’agit cette fois-ci d’envoyer le pion sur l’un des deux avants-centres adverses et de compter sur la déviation pour faire passer celui-ci entre les mailles du filet formé par la défense et le portier. Cette variante est cependant très compliquée à réaliser volontairement, et est généralement le fruit du hasard. Celui qui la tente s’expose souvent à offrir une occasion de but à son adversaire, alors que le « coup d’envoi direct » classique présente le gros avantage de souvent mettre le joueur d’en face en difficulté, même quand il ne se traduit pas par un but. » Par Thomas Pitrel, dit « L’Enfant Terrible » .

Au ralenti

La variante


La « bande »

« La bande est peut-être le coup le plus instinctif du Fingabol. D’abord parce qu’il existe dans d’autres sports, comme le billard ou même dans le « vrai foot« , quand il est joué en five ou en urban. Ensuite, parce qu’il permet de marquer plus facilement, puisqu’avec ce geste, le pion est censé passer par des endroits sans piquet. Le grand avantage de la bande ? Il peut se tenter avec plein d’angles différents.

La paroi du plateau amortissant légèrement le pion, votre coup n’ira pas dans le but si vous ne lui donnez pas de force.

Le grand défaut de la bande ? En cas de raté, le pion touche généralement les piquets des côtés, au milieu du terrain, et offre à l’adversaire un coup plutôt simple. Il faut donc être sûr de son geste et de son angle au moment de le tenter. Lorsque le pion est d’un côté ou de l’autre de votre but, le repère est assez simple. Il faut prendre la ligne de milieu de terrain en guise de repère. Plus le pion est proche du but adverse, plus il faudra ajuster votre mire pour qu’il atterrisse bien dans le but. Le Fingabol a beau être un jeu où la finesse est de mise, la bande est un coup qui fait également appel à la puissance. En effet, la paroi du plateau amortissant légèrement le pion, votre coup n’ira pas dans le but si vous ne lui donnez pas de force. Et plus le pion est près de la paroi au moment où vous tentez le « coup de la bande« , plus il faudra donner de force au pion pour que celui-ci se propulse vers le but adverse. Pour cela, utiliser le geste en « pichenette » semble le plus adéquat. Un coup bien sec et c’est la frappe dangereuse assurée. Attention toutefois à ne pas tenter le coup de la bande avec un angle trop réduit. En effet, dans ce cas, le but est impossible et la seule chose que vous ferez, c’est donner un coup dangereux à l’adversaire. » Par Swann Borsellino.

Au ralenti


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