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Comment bien réussir son déconfinement ?

Par Jérémie Baron
4 minutes
Comment bien réussir son déconfinement ?

On y est : c'est le jour J pour le début du déconfinement. Mais avant de faire n'importe quoi, il y a un ensemble de choses qu'il est important de garder à l'esprit.

Bien réussir son entrée en jeu après 2 mois d’inactivité Huit semaines que vous n’avez pas vu la lumière du jour et que vos muscles s’engourdissent. On l’a souvent vu, après une telle période de privation, on a tendance à se précipiter pour retrouver les plaisirs dont la vie nous a privés. Mais attention à la rechute. Réapprenez d’abord à retrouver vos sensations et à vous refamiliariser avec l’extérieur, en n’oubliant pas que le monde a eu le temps de changer, et vous aussi. Prenez le temps de vous mettre en condition, écoutez les consignes que l’on vous a explicitement prodiguées, faites ce que vous savez faire. Et en faisant les choses bien, l’extase reviendra d’elle-même avec le retour des beaux jours.

L’exemple à suivre : Francesco Totti, cuvée 2006. Sur le carreau entre mars et avril (à la suite d’un attentat de Richard Vanigli) avant de tranquillement sortir de sa tanière courant mai pour vivre un grand moment (à savoir le sacre mondial de la Squadra Azzurra) début juillet. On est dans les temps.


Rester fort à domicile Même si l’heure est à la délivrance progressive, le télétravail et les soirées sur le canap’ risquent de rester encore un petit moment dans nos quotidiens, alors autant rester lucide. Avant que l’extérieur redevienne un espace familier, la maison doit rester un lieu agréable et rassurant propice à la quiétude, la créativité et l’efficacité.

L’exemple à suivre : Le FC Nantes de feu Jean Vincent, qui a renié la défaite à Marcel-Saupin pendant 92 rencontres, entre mai 1976 et avril 1981. Dont 80 succès.


Ne pas combiner à plusieurs, surtout en espace réduit « S’il n’y a pas de séquence de 15 passes pour commencer, une bonne transition entre l’attaque et la défense est impossible. Impossible. » Il ne faut pas en vouloir à Pep Guardiola : au moment où il a annoncé ce précepte, il n’avait jamais eu à faire face à une phase de déconfinement. Maintenant, il va falloir apprendre à déconstruire tout ce que vous savez sur le jeu de position, les une-deux dans les petits espaces et les combinaisons en triangle. L’idée est d’aérer le jeu, empêcher les agglutinements (les pressings collectifs, ça dégage, vous vous êtes pris pour Jürgen Klopp ?) et surtout les échanges inutiles. Après tout, pourquoi faire à plusieurs ce que vous pourriez faire tout seul ?

L’exemple à suivre : Retraité depuis un an, Arjen Robben a très bien prouvé qu’on n’était pas obligé de se reposer sur les autres pour s’en sortir. Même sous Guardiola. Un crochet intérieur, une frappe coin long, ça fait le taf.


Éviter les dépassements de fonction, les efforts inutiles et les prises de risque dans les zones dangereuses À moins de s’appeler Blaise Matuidi ou d’être en nécessité de le faire pour les besoins du collectif, pas la peine de s’aventurer dans des contrées qui ne sont pas les nôtres. En cas contraire, l’équilibre serait ébranlé et la sécurité de chacun mise à mal. Le football total, ce sera pour plus tard. De plus, comme vous le savez, le quadrillage de l’espace laisse apparaître des zones où il faut savoir rester plus prudent que dans d’autres : alors pas de folie dans les zones rouges, on reste tranquille. N’est pas Marco Verratti qui veut.

L’exemple à (ne pas) suivre : Alexandre « kamikaze » Oukidja, qui a à peu près combiné tout ce qu’il ne fallait pas faire face à Lyon en février dernier.


Opter pour les transports en solo Avec la remise en route des sociétés de transport un peu partout dans l’Hexagone, on craint une petite vague humaine de retour dans les métros, bus et tramways à partir d’aujourd’hui. Un retour de flamme qui ne va pas grandement aider dans la lutte contre l’épidémie. Pour une fois qu’il est plus prudent et raisonnable de prendre son véhicule personnel plutôt que les transports en commun, ce serait con de ne pas en profiter.

L’exemple à suivre : Denis Bergkamp avait tout compris, lui qui préférait monter dans son auto plutôt que grimper dans un avion ou un hélico, quitte à faire Londres-Florence à bord de son bolide pour un déplacement européen à Artemio-Franchi en 1999. Ou comment une phobie fait de vous un visionnaire.

Par Jérémie Baron

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