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  • Man.City/Liverpool (3-0)

City : valeur en hausse

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City : valeur en hausse

Avec un doublé de Tevez, un Adam Johnson virevoltant, et face à un Liverpool inquiétant, Manchester City a réussi sa première à domicile (3-0). Mancini a fait des choix payants.

Avec le Real Madrid, Manchester City a mené le mercato d’été de main de maître, à coups de dizaines de millions de livres qui ont assommé la concurrence. Lundi soir, le club du Cheikh Mansour fait encore très mal au coup d’envoi, en exposant un banc de touche 24 carats, avec David Silva, Emmanuel Adebayor, Patrick Vieira et Shay Given en vitrine. Devant cet effectif prospère, Roberto Mancini se doit de tailler dans le gras. Ainsi, Mario Balotelli, faute de préparation sans doute, est assis en tribunes aux côtés d’une belle blonde.

Pour la première à domicile des Citizens, plutôt que d’aligner ses joyaux les plus tape à l’oeil, Mancini table sur la richesse de son milieu de terrain, un 4-5-1, avec Barry, Yaya Touré, De Jong, Milner et Jonhson pour surpeupler l’entre-jeu. En pointe esseulée, Carlos Tevez hérite du sale boulot. Milner et Johnson partant de trop loin pour être considérés comme de véritables ailiers sur lesquels l’Argentin pourraient s’appuyer. Devant ce blindage, on se dit que Liverpool serait bien inspiré de ne pas prendre le premier but …

Pour secouer l’arrière-garde rouge, City table sur de longues ouvertures pour Tevez, ou sur sa force de frappe aux 20-25 mètres avec ses trois Anglais de l’entre-jeu. Adam Johnson manque notamment de faire mouche dès la 9e minute en effleurant le poteau. Pour le moment, les losers mancuniens n’ont pas rodé une complicité nécessaire pour créer des brèches à répétition, mais leur milieu dégage la sûreté technique d’un grand. L’absence de Mascherano, forfait, à moins qu’il soit mieux occupé à signer des papiers avec son nouvel employeur, contribue aussi à la sérénité des bleus ciel, autant qu’elle semble condamner Liverpool à l’impuissance.

A l’exception des bonnes percées du gaucher Adam Johnson sur son côté droit, City peine toutefois à réellement déséquilibrer l’édifice en briques rouges. Si les titres ne s’achètent malheureusement pas pour les dirigeants citizens, c’est bien Yaya Touré, l’homme le mieux payé d’Angleterre, qui trouve l’ouverture : un superbe travail en pivot qui attire sur lui trois défenseurs de Liverpool et libère Milner. Pour son premier match sous ses nouvelles couleurs, l’ex d’Aston Villa ajuste dans la surface une passe en retrait parfaite pour les jambes surpuissantes de Gareth Barry (1-0, 13e).

Privé de Joe Cole, en sus de Mascherano, Liverpool n’apparaît pas. Il faudra une nouvelle maladresse de Pepe Reina pour le réveiller. Déjà coupable des deux points perdus par les Reds face à Arsenal lors de la première journée (1-1), le portier espagnol coûte cette fois le but du break aux siens. Sur une tête de Micah Richards, à la réception d’un corner de Milner, l’écran de contrôle de Reina s’embrouille sur une tentative de reprise à bout portant de Carlos Tevez, et sa prise de balle se révèle si incertaine que le ballon glisse derrière sa ligne (52e).

Touché, presque coulé, Liverpool sort alors la tête de l’eau. Pour une énième redite de ses chers scénarii renversants ? Avec Steven Gerrard en capitaine de révolte, les hommes de Roy Hodgson menacent. L’emblème red frappe sur le poteau, et Joe Hart sauve les siens dans la foulée sur une reprise à bout portant de Torres (57e). Enfin à flot, le navire red sombre pourtant dans la foulée. Adam Johnson fait prendre un nouveau bouillon au pauvre Daniel Agger, qui n’a visiblement pas compris qu’un gaucher aligné à droite préférait repiquer vers l’axe, et Skrtel vient sauver la mise de son coéquipier irrégulièrement. Le pénalty est transformé par Tevez (68e). Sous réserve d’une bonne gestion des égo par Roberto Mancini et d’un esprit de combat persistant, Manchester City a bien l’étoffe d’un membre du Big Four. Liverpool, lui, va devoir bien négocier la dernière semaine du mercato pour ne pas vivre une nouvelle saison à sa périphérie.

Thomas Goubin

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