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Champions League : Back in Business

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Champions League : Back in Business

L'hiver se termine enfin messieurs dames. On ne parle pas tant de la surprenante douceur qui baigne l'Hexagone depuis plusieurs semaines que du retour de la Coupe d'Europe, la vraie. La Ligue des Champions, quoi. En attendant le clash de l'OL à Gerland face à Manchester United mercredi, présentation de la soirée de mardi.

Avouez, vous aussi, vous avez tiqué, pas vrai ? Comme tout le monde, vous avez dépiauté votre programme télé pour la grande soirée de Ligue des Champions. Canal+ nous sert AS Roma – Real Madrid. Bon, pourquoi pas, hein. Et puis vous avez tourné les pages rapidos pour trouver Olympiakos Le Pirée – Chelsea (ah ?) sur Canal+ Sport et enfin Schalke 04 – Porto sur Sport+. Non, vous n’avez pas rêvé et votre programme est bien à jour. Il n’y aura pas de Liverpool – Inter Milan à la téloche, sauf pour les rares petits veinards équipés de Foot+. Surréaliste ! Alors, bien sûr, on se demande : mais qu’est-ce qui a bien pu leur prendre à Canal pour rater l’immanquable ? Renseignements pris auprès de la chaîne, c’est le fait que le match retour soit décalé d’une semaine par rapport aux autres (puisque l’AC Milan recevra aussi) qui a précipité ce (très) curieux choix. « Nos abonnés aiment bien suivre le foot comme un feuilleton. Et comme le match retour Inter-Liverpool, isolé, n’entrera pas dans le cadre de la grande soirée mais sera diffusé à part, on a privilégié les trois autres affiches » . Mouais…

Liverpool – Inter Milan

Finalement, le petit club de Barnsley (D2 anglaise) a peut-être rendu service à Liverpool. En dégommant les Reds chez eux (2-1) en 8es de finale de FA Cup, le Cendrillon anglais a eu le mérite de clarifier la saison du club de la Mersey. Largué en Championnat, éjecté des coupes nationales, Liverpool doit s’en remettre tout entier à ce que, finalement, il sait faire de mieux : la Ligue des Champions.

Quintuples lauréats de l’épreuve, encore finalistes l’an passé (1-2 face à l’AC Milan), les Reds redeviennent souvent Mighty sur la scène continentale. Et surtout, Rafael Benitez redevient tout à fait lui-même, plus Julien Dray que jamais : incapable de cadrer les furieuses joutes domestiques, mais toujours prêt à voter oui à l’Europe.

Pourtant, cette fois, le manager ibérique va devoir sacrément se creuser les méninges pour déjouer les pronostics. Parce que, disons-le clairement, l’Inter Milan fait figure d’épouvantail cette saison. Il va falloir s’y faire, les Nerazzuri ne sont plus des losers. Ils donnent même dans le genre vorace. Après un premier titre de champion sur tapis vert, un second face à des rivaux déclassés, on s’était dit : « Ok mais bon… » Mais cette saison, l’escouade de Mancini met tout le monde à l’amende sans passe-droit (invaincue en Serie A).

La seule réserve concerne l’Europe, théâtre de leur seul revers (0-1 à Fenerbahçe) de la saison. On attend donc de voir la tranquille assurance interiste à l’épreuve d’Anfield. La meilleure arme de Liverpool quand tout le reste (mais alors vraiment tout) part en quenouille.

AS Roma – Real Madrid

À déguster comme une exhibition. Ce sera joli mais probablement dépourvu de suspense. On ne va pas se raconter d’histoire, la Roma n’a pas les moyens de prendre ce Real sur deux matches. Mais elle jouera sans complexe et comme elle sait le faire, sans se soucier de l’adversaire, de l’enjeu ni même du score d’ailleurs. C’est tout le charme de la Louve, quitte à s’en prendre sept comme l’an passé à Manchester.

Bien sûr, il reste la glorieuse et proverbiale incertitude du sport (un Real décimé par les blessures pourrait ainsi faciliter la tâche de la Roma). Mais, nom d’une pipe en bois, vous avez vu ce Real ??? Pas d’incertitude qui tienne, c’est même un gros mot désormais. Fabio Capello a fait du bel ouvrage l’an passé, bien perpétué aujourd’hui par Bernd Schuster.

Quand le plus germanique des Italiens passe le relais au plus latin des Allemands, ça reste carré. Solide derrière, organisé au milieu, ultra-réaliste devant, Madrid va, sauf catastrophe, conserver son titre de champion. Et franchement, les partenaires de Raul paraissent aussi solidement taillés pour l’Europe. On devine le scénario d’ailleurs.

Les Giallorossi vont faire tourner la balle, tenter des une-deux pas possibles dans la surface au lieu de frapper et se prendre un contre aussi moche qu’assassin par van Nistelrooy. Allez, hop : who’s next ?

Olympiakos Le Pirée – Chelsea

C’est la chronique d’une mort annoncée, celle de Chelsea. Hein ? Non, on déconne. Et il faut bien car ce match sent la purge à plein nez, sauf à être Grec ou maso (voir les deux mais là, on décline toute responsabilité). Quoique, on a peut-être tort de faire les malins en chambrant à peu de frais.

Car l’air de rien, en poule, Olympiakos n’a été devancé par le Real qu’à la différence de buts particulière, en zigouillant dans le même temps la Lazio et le Werder Brême. Pas des rigolos quand même. Evidemment, quand on regarde bêtement les noms comme on le ferait à Football Manager, on bande mou : le parachuté madrilène Raul Bravo, l’éternel Djodjevic, l’improbable LuaLua et plein de Grecs autour. Vous voyez le genre de la maison. Mais après avoir vu la Grèce se farcir tout le monde à l’Euro, on se doit de n’écarter aucune hypothèse.

En face, on fait dans la valeur sûre même si Chelsea est plutôt discret cette saison. À la peine pour suivre le rythme de Manchester et Arsenal en championnat, les Blues n’en restent pas moins en embuscade. Au vrai, Chelsea sera peut-être l’équipe du second semestre. Encore en course en FA Cup, en finale de la League Cup (face à Tottenham dimanche 24 à 16h), les hommes d’Avram Grant peuvent encore prétendre à un fabuleux quadruplé. Surtout qu’ils vont aborder le money-time avec toutes leurs forces. Drogba revient, Terry aussi : ça commence à avoir une bonne tête de vainqueur, non ?

Schalke 04 – Porto

Ça ne ressemble à rien a priori…mais a priori seulement. Ceux qui ont suivi les tribulations de l’OM cet automne savent bien la valeur des Dragons. D’ailleurs personne ne s’y est trompé longtemps.

Interrogés après la phase aller, tout le groupe A citait unanimement les Portugais comme les cadors de la poule qui comprenait pourtant Liverpool. Ce Porto 2007/2008 ressemble terriblement à son prédécesseur champion d’Europe en 2004. Super technique et fichtrement bien organisé. Un vrai bloc polyforme capable de s’arc-bouter en défense comme de dominer outrageusement. En vérité, il ne manque que Jose Mourinho…mais il manque Jose Mourinho !

En face, Schalke est un peu la figure centriste de la Bundesliga. Moins fou que le Werder, pas aussi froid que Hambourg, ça joue quand il faut. Mirko Slomka sait qu’avec son trident offensif Rakitic, Asamoah et Kuranyi, pas trop besoin de se découvrir. La seule petite faille récurrente dans la cuirasse se trouve peut-être dans les buts où Neuer est aussi doué qu’immature, victime parfois de sautes de concentration. Face à Quaresma et ses potes, ça pourrait chiffrer direct.

Par Dave Appadoo(m)

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