Ce qu’on a aimé et moins aimé dans FIFA 23

Ce qu’on a aimé

Les contacts entre les joueursUn vrai travail a été fait à ce niveau-là, et ça fait plaisir. Que ce soit dans les collisions ou les récupérations défensives, la sensation de redondance est beaucoup moins présente. Les tacles sont notamment bien plus beaux à voir qu’avant, et voir un joueur trébucher est quelque chose de bien plus satisfaisant qu’on ne le pensait. Le cross-playPlus de débat, c’était attendu depuis des années, maintenant les joueurs de PC, de Play et de Xbox vont pouvoir croiser le fer, sans que ça n’empêche personne de trouver une bonne excuse une fois la partie perdue. Le Club ProGrosses félicitations au Club Pro – un mode social en ligne où chaque joueur incarne un membre de l’effectif -, déjà la plus grosse force de FIFA 22. En plus d’être toujours aussi drôle et agréable à jouer entre amis, il ouvre désormais différentes possibilités. De nombreux atouts sont maintenant disponibles, qui vous aideront à personnaliser les aptitudes de votre joueur ou joueuse.

Le mode carrièreAcheter un trampoline ou prendre des cours de danse peut paraître absurde aux premiers abords, mais on y prend finalement goût. Cela est toujours autant kiffant de créer son club, soulever la Ligue 2 et d’aller chiper la Ligue des champions au nez et à la barbe du City d’Erling Haaland. Ou de faire gagner à Zlatan le seul titre qui lui manque pour le faire rentrer dans le panthéon des plus grands joueurs de tous les temps. La Team Da-DaLa nouveauté la plus rafraîchissante de ce nouveau FIFA, c’est l’attelage Benjamin Da Silva-Omar da Fonseca aux commentaires qui ajoute un vrai plus au jeu, et vous donne envie d’enchaîner les heures de jeu pour découvrir tous les petits commentaires cachés et les élans de folie de Da Fonseca. Les joueurs lentsBon, la vitesse est toujours importante, mais tout de même, il est maintenant possible de jouer avec Busquets ou Giroud sans fracasser sa manette sur le sol et sans les remplacer avant même la quinzième minute du jeu. Le football fémininIl est désormais possible de jouer avec Wendie Renard à l’Olympique lyonnais, Sakina Karchaoui au PSG, Eve Périsset à Chelsea et même Clémentine Canon à Rodez, car toutes les équipes de D1 Arkema et de Barclays Super League anglaise sont présentes dans FIFA 23. C’est tout un nouvel univers du football qui s’ouvre, et on y trouve notre compte, malgré la différence de niveau conséquente entre les gros clubs et les petits. Le DLC de la prochaine Coupe du monde féminine 2023 devrait aussi envoyer du pâté.

Les musiquesC’est bien connu, FIFA n’a jamais déçu par ses playlists. Cette année encore, c’est une réussite totale, avec notamment l’excellente Rosalia en tête d’affiche, ainsi que Stromae, Bonobo, Nas, Flume ou encore Ibeyi. Préparez vos Shazam. Le niveau défensifD’accord, les scores sont toujours des matchs de tennis, mais un joueur patient et sachant anticiper le jeu de son adversaire récupérera énormément de ballons. En revanche, les défenseurs ont trop tendance à se transformer en fantôme lorsque vous passez sur FUT. Un système de collectif changé dans FUTIl est maintenant possible de jouer avec tous ses joueurs préférés sans qu’ils ne se transforment en peintres. Au pire du pire, même si votre joueur n’a aucun losange, il gardera ses statistiques de base. Un changement loin d’être anodin pour ceux qui n’aiment pas passer des heures à façonner leur équipe.

Ce qu’on a moins aimé

L’hypermotion 2, réservée aux Next-GenComme depuis maintenant un petit moment, FIFA ne fait pas de cadeau aux joueurs et joueuses qui sont restés sur les consoles anciennes générations. Vous n’aurez pas le droit au kilométrage de la puissance de votre frappe, ni aux bouts de pelouse qui sautent lorsque votre joueur glisse sur les genoux. Via tous ces petits détails, EA Sports vous pousse subtilement à vous en vouloir de ne pas être en liste d’attente pour l’acquisition de la PS5. Les nouvelles techniques de coups de pied arrêtésIl faut aller sur YouTube et regarder des tutos, sinon vous ne vous en sortirez pas. Devoir réapprendre à tirer des coups de pied arrêtés chaque année, c’est quand même pénible. Surtout quand on voit les trajectoires dignes d’Olive et Tom qu’il est possible de faire. Des licences absentesLa Juventus est certes de retour, mais la J-League japonaise et la Liga BBVA MX mexicaine ont définitivement disparu du jeu. Rendez-nous Dédé Gignac ! Les supporters façon statues de cirePlus les heures de jeu passent, plus l’angoisse monte. Les gros plans sur les supporters sont toujours aussi flippants. Voir tous ces pantins s’agiter sans âme et fixer une caméra en criant comme des sourds est une véritable torture.

La prédominance des dribblesVoir des défenseurs tomber face à des dribbles, ça s’est déjà vu (RIP Zabaleta face à Eden Hazard), mais quand c’est Xherdan Shaqiri qui fait danser votre charnière Marquinhos–Van Dijk, c’est quand même assez agaçant. Les scores de tennisC’est devenu une habitude, vous avez beau être le nouveau Bruce Grannec, vous n’échapperez pas aux matchs qui se terminent en 7-6 avec jets de manette et buts fantômes qui vont avec. Mauvaise foi et vente de joueur dans la foulée, il y a des choses qui ne changent pas. Les frappes en forceLe nouveau cheat code qui va venir polluer toutes vos parties en ligne. Ne laissez pas un mètre d’espace aux joueurs à la grosse puissance de frappe, sinon vous allez le regretter.

Le bilan

Ce nouveau FIFA va clairement diviser : un camp de joueurs friands des nouveautés et un clan de grincheux (que l’on peut comprendre), agacés de devoir réapprendre de nouvelles touches, des nouvelles techniques de corner et de coup franc. L’impression générale est que ce FIFA peut tout aussi bien devenir le meilleur de la série que le pire. Une incertitude encore globale, surtout que EA Sports n’a pas encore dévoilé toutes ses cartes. Les modes de jeu Coupe du monde masculine et féminine, fortement attendus (surtout après celui réussi pour la Coupe du monde 2014 et celui pour le coup très décevant de 2018), auront un impact conséquent sur la réussite du jeu.