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  • 9e journée

Ce qu’il faut retenir

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Ce qu’il faut retenir

Arles-Avignon qui décroche son premier point, Mevlüt Erding qui renaît de ses cendres, Alou Diarra qui sort de ses gonds, Claude Puel qui sauve sa tête. Décidément, cette reprise de championnat avait du goût.

Le goût sucré (Mevlüt Erding)

Depuis deux mois, le Turc mangeait son pain noir. Pas un pion. Affamé mais maladroit. 677 minutes à regarder les plats lui passer devant les papilles. Puis il s’est libéré à Toulouse. Sur un caviar de Ludovic Giuly, l’ancien Sochalien a renoué avec l’appétit du buteur. Son vrai plaisir. Son art de vivre. Son régime du buteur muet oublié, le numéro 11 relativise et savoure la fin de sa disette : « J’ai traversé sept matches sans marquer et c’était difficile mentalement. Je remercie le coach, mes partenaires et les supporters. Tout le monde m’a soutenu » . L’an dernier, à la même époque, l’attaquant n’avait trouvé que deux fois les ficelles. Comme quoi. Mieux, la victoire ramenée du Sud-Ouest place le Paris-SG dans le trio de tête. Seule fausse note du repas, la méforme persistante de Guillaume Hoarau, toujours à la diète.

Le goût salé (Lyon)

Ça allait forcément payer. Un recrutement comme ça : de l’étoilé (Gourcuff) et du routard (Briand), ça donne lieu à des mets somptueux. En théorie en tout cas. Mais la recette ne prenait pas. Trop salé, trop cuit, trop pimenté, trop de pression. Le mélange lyonnais était indigeste. Et puis Lisandro ne mettait plus un plat devant l’autre en cuisine. Il aura fallu attendre l’ultimatum de Jean-Michel Aulas et la venue de Lille pour que tout reprenne un sens. Derrière un Lisandro gargantuesque (doublé) et un très bon Gourcuff, Lyon défait les Dogues dans un match de bon niveau (Cf le but de Sow, magnifique). La cuisine rhodanienne n’est pas encore parfaite, mais elle a le mérite d’être relevée. Pour une fois. Reste à gérer le cas Toulalan (blessé et remplacé avant la pause), terriblement hors du coup depuis son retour d’Afrique du Sud malgré un enchainement insensé dimanche soir (jongles puis volée du gauche sur le poteau). Mais l’essentiel est ailleurs, le trio Puel-Lisandro-Gourcuff a sauvé l’honneur de la boutique. Place à l’Europe à présent.

Le goût amer (Brest-Arles Avignon / Alou Diarra)

Le fond de la langue a morflé. Comme une gorgée de pamplemousse au réveil, le premier point lâché à Arles-Avignon a laissé un sale goût dans la bouche des Brestois. La place du con. Dans un match très moyen, Bretons et Provençaux se sont regardés jouer (aucun carton de chaque côté). Dire qu’on s’est grandement ennuyé est un euphémisme. Quoi qu’il en soit, il faut saluer le premier point empoché par les hommes de Faruk Hadzibegic. Un certain courage et une bonne dose de solidarité sont les principaux enseignements de ce périple dans la rade. Neuf matches, un point. C’est peu. Mais c’est déjà mieux que Grenoble l’an dernier.

Dans un autre style, Alou Diarra a laissé une sorte d’amertume à ses fans. Expulsée, la grande tige de Villepinte s’est payé une petite poussette sur M. Bien pour évacuer sa frustration. Rien de bien méchant, mais un geste qui pourrait lui coûter très cher en commission de discipline. Alou Diarra s’est d’ailleurs excusé dans la foulée auprès du corps arbitral. Une attitude qui devrait laisser au capitaine de l’équipe de France un sale goût dans la bouche.

Le goût acide (Nice)

La mayonnaise ne prenait plus dans la cinquième ville de France. La venue des Verts sentait le soufre et c’est finalement une saveur surprenante qui s’est dégagée du Ray. Pourtant l’entrée est infâme. Dimitri Payet, le cuistot du moment, se sert une nouvelle fois tout seul et permet à son équipe de (re)prendre provisoirement la tête du guide Michelin. On se dit que les hommes de Roy vont sombrer. C’était sans compter sur le coup de fourchette d’Anthony Mounier. D’une magnifique volée du gauche, l’ancien Lyonnais remet les pendules à l’heure. Ben Saada donnera un avantage définitif aux siens par la suite. Avec l’expulsion –sévère– de Bergessio (Sainté menait alors 1-0), les Verts étaient parfaitement dans le ton. Mais à dix contre onze à l’extérieur, ça ne pardonne pas. Nice peut sourire, la cuisson était au poil.

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