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C1 : We will live for love United

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C1 : We will live for love United

Have you ever dreamed of playing for the biggest team there is on earth ? Pascal Obispo l'a rêvé, Mickael Carrick l'a fait. Manchester fait peur. Face à une Roma dont la dépendance à Totti a été flagrante hier soir (0-2), Ferguson a pris soin d'éclipser la dernière flamme italienne de cette C1. De son côté, Schalke a été défait à la maison par un Barça qui peut d'emblée dégager un enseignement majeur : son niveau actuel est supérieur à celui du 3e de Bundesliga.

AS Rome – Manchester United : 0-2

Manchester en plein rush, Totti blessé, Ronaldo géni(t)al. Fin du match.

La victoire obtenue au Stadio Olim(Marcel)pico ressemble à une leçon de coaching. En alignant une triplette Scholes-Carrick-Anderson capable de récupérer vite et de relancer propre sur Park mais surtout Ronaldo, Sir Alex a enquiquiné sérieusement les plans de Spalletti. Un voire deux Totti n’aurai(en)t vraisemblablement pas été de trop pour contrarier la maîtrise britannique.

Rome a bien essayé de faire circuler, de dédoubler sur les ailes, mais sans parvenir à trahir les membres interminables du vieux Van der Sar. Ainsi, Tonetto-Mancini à gauche et Cassetti-Taddei (puis Giuly) à droite auront parfois entretenu l’espoir d’un sursaut salvateur. Mais cette période de cocktail audace-réussite technique n’aura existé qu’une vingtaine de minutes (début de la deuxième mi-temps), faisant écho à l’ouverture du score de Ronaldo signée en fin de première période (39′ 0-1).

Le Lusitanien sait jouer avec ses pieds, mais crèche surtout actuellement au sommet de la hiérarchie des meilleurs joueurs de tête du Vieux Continent. Au vrai, seuls Pascal Cygan et George Muresan semblent pouvoir lui offrir une réplique digne de ce nom.

Déboulant en pleine course aux alentours du point de penalty, la starlette guesh’ a frappé violemment de la tête un ballon émanant de la patte de Scholes qui remet pour le coup au goût du jour son surnom génial : le divin rouquin.

Pas besoin de ralenti pour en avoir la certitude : le nouveau recordman du monde de saut en longueur est de nationalité portugaise. Le grand perdant de la soirée s’appelle Mike Powell.

Résistant aux assauts romains qui ont vu l’ensemble de leurs tentatives s’avérer infructueuses en raison de l’absence d’un killer que n’aura pas su incarner Vucinic, Manchester a su attendre pour mieux punir. Relâchant coupablement un ballon comme on sait le faire quand on a un drapeau brésilien affiché sur la gueule, Doni a tendu la main, serré les doigts et confié la réglette métallique au fringant pourceau Rooney qui s’est chargé de sanctionner d’un coup sec et unique (66′ 0-2).

Le seul point d’interrogation que l’on peut afficher concerne la date à laquelle les Mancuniens ont prévu de descendre de leur nuage. Même le vilain Wes Brown mérite son ticket pour le paradis. En outre, ça y est, Ronaldo a reçu son Ballon d’Or. Pas des mains de Gérard Ernault mais des pieds de Paul Scholes.

Schalke 04 – FC Barcelone : 0-1

Thierry Henry est un joueur génial. Planqué dans son côté gauche duquel il aimait jaillir à Arsenal pour placer son plat du pied au poteau opposé, Titi n’a plus vraiment l’occasion de se retrouver dans cette situation depuis que les défenseurs qui évoluent dans sa zone ne sont ni quadragénaires ni Ecossais.

Hier, il y avait un joueur de Schalke 04 en face, Henry a donc pu endosser son costume de Thierry d’Angleterre. Lancé idéalement par Iniesta, le meilleur ami de Tony Parker n’avait plus qu’à ouvrir sa guibole et « faire parler la foudre » (copyright Daniel Bravo).

La chance du Barça a été de méconnaître son attaquant tricolore qui a envoyé le ballon dans les bras de Neuer. Problème : Neuer a des bras sans muscles et des prédispositions au handball. Une fuite de ballon plus tard, l’ancien Monégasque se jette et voit son tacle se transformer en passe décisive pour l’enfant prodigue Bojan, qui finit le boulot comme un daron (12′ 0-1).

Gelsenkirchen sera resté en ébullition une douzaine de minutes. Trop peu. Trop nul. L’an prochain, le Bayern réconciliera l’Europe des riches avec le foot allemand. En attendant, il nous reste 90 minutes de Fabian Ernst.

L’impasse dans laquelle les coéquipiers de Kuranyi auraient dû se jeter résidait dans l’optimisation de leur faible pourcentage de possession de balle. Au lieu de ça, les percées kamikazes dans l’axe ont gagné quelques yards, pas plus.

Matthieu Pécot

Pardon d’avoir douté, Rayan Cherki

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