C1 – Résumé 2e journée (part 2)

Groupe A

Bordeaux – AS Rome : 1-3

Cluj – Chelsea : 0-0

Au regard de l’identité de l’un des défenseurs centraux roumains, on comprend pourquoi les Blues se sont cassés les dents tout le match, notamment dans le jeu aérien… Le type en question s’appelle tout de même G.Muresan !

Après deux confrontations face à la Roma puis Chelsea, Cluj a déjà engrangé 4 points. Ouais, Bordeaux jouera finalement dans la peau de l’outsider face aux Roumains. Un truc qui fait froid dans le dos et qui donne un aperçu de l’état du foot français quand on l’expose sur la scène continentale.

Au rayon des infos, Drogba a manifestement laissé une partie de son genou sur la pelouse, et probablement un morceau de sa saison.

Groupe B

Anorthosis Famagusta – Panathinaïkos : 3-1

Eh ouais, Famagouste continue de faire des grimaces au reste de l’Europe.

Après avoir tapé l’Olympiakos juste avant les poules (3-0), les Chypriotes ont pris soin de dérouiller « l’autre » club grec. Deux semaines après avoir anéanti le Werder en Allemagne pour leur premier match avec les grands (0-0), Savio et ses amis enchaînent avec une probante victoire à la maison. Le Pana ne rime à rien, même pas avec C3.

Inter Milan – Werder Brême : 1-1

Quand on vient de perdre le derby face à son colocataire rossonero, recevoir Brême est censé servir de prétexte pour se venger. Sauf que le Werder a toujours fait n’imp’, comme en atteste le paradoxe qui réside entre la copie sérieuse rendue hier en Italie et l’insensée victoire glanée quelques jours plus tôt en Bundesliga face à Hoffenheim (5-4).

Maicon ouvre le score (1-0, 13e), Pizarro répond (1-1, 62e).

José a encore quelques étages à grimper s’il veut crécher sur le toit de l’Europe.

Groupe C

Shakhtar Donetsk – Barcelone : 1-2

Quand t’entends Barça, y a Léo Messi qui va avec.

Menés 1-0 au moment de pénétrer dans le temps additionnel, les Catalans ont une nouvelle fois laissé leur hideuse superstar prendre les choses en main.

Thierry Henry a joué 60 minutes en Ukraine. Mal dans sa peau, il a cédé sa place à Lionel qui, en 30+5 minutes, a réécrit l’histoire avec ses pieds de biche. En guise de réponse à l’insolent Ilsinho (1-0, 44e), Messi a d’abord exploité une bavure du gardien local Pyatov (1-1, 90e) avant d’enfoncer le clou d’une balle piquée assez géniale, presque évidente (1-2, 95e).

Sporting Lisbonne – Bâle : 2-0

Bâle est-elle l’équipe la plus faible de l’édition 2009 de cette Champions ? Toujours pas de réponse. Moins nul que lors de la réception initiale du Shakhtar (1-2), le club suisse s’est même créé quelques occasions à Lisbonne.

De son côté, le Sporting redresse la barre, calmement. Transparents à Barcelone, les Lisboètes ont été médiocres hier. Mais la médiocrité est actuellement un cran au-dessus du football helvète.

L’intérêt de ce match, c’est aussi de s’apercevoir que le Brésilien Derlei, ancienne figure incontournable de l’époque Porto-Mourinho, existe toujours. Son vilain but inscrit à la 86e fait écho à un but chelou signé Romagnoli (55e), meneur de jeu génial et snobé par la Terre entière.

Groupe D

Atletico Madrid – Marseille : 2-1

Liverpool – PSV Eindhoven : 3-1

Même pas le temps d’y croire. Les carottes sont Kuyt (1-0, 5e) assez rapidement pour le PSV. Six buts encaissés en deux matchs, pas la grande forme. S’il y a une satisfaction à ranger côté français, c’est la certitude de voir l’OM atterrir en UEFA.

Keane (2-0, 34e) puis Gerrard (3-0, 76e) se chargent de matérialiser les différences de classe et de niveau qui règnent entre les deux formations. La réduction du score de Koevermans (3-1, 78e) ? Rien à foutre.

Liverpool devrait encore enquiquiner l’Europe cette saison. Jérémie Bréchet un peu moins.

Matthieu Pécot