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Bruno Irles : « Je suis aussi fier de la vie d’un de mes joueurs devenu concierge que de celle de Carrasco »

Propos recueillis par Chris Diamantaire
Bruno Irles : «<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>Je suis aussi fier de la vie d&rsquo;un de mes joueurs devenu concierge que de celle de Carrasco<span style="font-size:50%">&nbsp;</span>»

De sa courte carrière de joueur à sa longue expérience de formateur, Bruno Irles a franchi peu à peu les étapes pour s'offrir une carrière naissante d'entraîneur.

Parmi tous les entraîneurs que vous avez côtoyés, il y en a un dont vous vous inspirez particulièrement aujourd’hui ?J’ai tiré des enseignements de tous les entraîneurs que j’ai croisés. De Pierre Tournier et Paul Pietri qui m’ont accueilli au centre de formation. De Domenech, Lemerre et Jodar que j’ai eu dans les équipes de France de jeunes. Le seul que je n’aie pas suffisamment connu, c’est Wenger, qui m’a lancé en professionnel. C’est un regret de ne pas l’avoir vu travailler. Mais que ce soit le management de Tigana pour tout le temps maintenir un groupe concerné, l’analyse de Puel et sa volonté de toujours donner le meilleur de lui-même à l’entraînement, la façon de responsabiliser les joueurs de Domenech, l’aspect motivationnel de Deschamps dans ses causeries : ce sont différents points qui m’ont inspiré. Les entraîneurs que j’ai eus dans mon premier club, l’ACL Mably, m’ont aussi apporté un côté familial, humain. Il n’y a pas d’entraîneur parfait, mais on peut trouver des points forts chez chacun d’eux.

Vous avez fait partie de certaines des plus grandes équipes de l’histoire de l’AS Monaco tout en jouant finalement très peu à cause de blessures récurrentes. Est-ce que le fait de côtoyer au quotidien de grands joueurs tout en étant souvent spectateur ne vous a pas permis de développer un sens de l’observation qui vous sert aujourd’hui dans votre costume d’entraîneur ?C’est juste. Il y a eu deux aspects positifs à cette courte carrière de footballeur.

J’ai eu la chance de côtoyer beaucoup de très bons joueurs, mais je vais vous en citer un que vous ne connaissez peut-être pas et qui, pour moi, était le meilleur d’entre eux : Dan Petersen. C’était un joueur exceptionnel à l’entraînement. Il avait tout. Mais il n’a jamais fait un match correct à l’AS Monaco.

Le premier, c’est que j’analysais beaucoup, notamment ce qu’il fallait pour être performant, car j’avais peu de matchs à jouer et il ne fallait pas que je me loupe sur ceux-ci. J’avais le recul, le temps. Le deuxième, c’est que j’ai gardé une motivation intacte. Ma carrière de joueur ne m’a pas usé du football de haut niveau. Je vois des copains qui arrivent à trente, trente-cinq ans et se disent : « Il faut que j’arrête un peu le foot parce que je n’en peux plus. » Certaines carrières fatiguent. Rien que les déplacements, ça en énerve beaucoup. Moi, je n’ai pas assez souffert de ça pour en être écœuré.

Il y a un coéquipier qui vous a particulièrement marqué ?J’ai eu la chance de côtoyer beaucoup de très bons joueurs, mais je vais vous en citer un que vous ne connaissez peut-être pas et qui, pour moi, était le meilleur d’entre eux : Dan Petersen. C’était un joueur qui était exceptionnel à l’entraînement, mais que je n’ai jamais vu performer en match. Il était phénoménal, il avait tout : la vitesse, la technique, le volume, le pied droit, le pied gauche, la finition. Et il n’a jamais fait un match correct à l’AS Monaco. C’est intéressant parce qu’en tant qu’entraîneur, c’est une situation que je peux un jour être amené à gérer. Là, on aborde la composante qui est pour moi essentielle au haut niveau : l’aspect mental. Il y a des joueurs qui savent se transcender dès que la compétition est lancée et d’autres qui perdent leurs moyens. Certains joueurs paraissent sans qualité – je dis bien paraissent – et font des carrières extraordinaires. Je pense à Gaël Givet. Ce n’est pas du tout négatif, car j’adore le joueur et l’homme, et je sais pourquoi il a fait une grande carrière. Il avait une qualité mentale exceptionnelle.

Avant d’être formateur, vous avez aussi été superviseur. En quoi ça consistait exactement ?Quand j’ai arrêté ma carrière de joueur, j’avais déjà commencé mes diplômes d’entraîneur, mais il n’y avait pas de poste disponible à la formation.

Quand j’étais recruteur à l’ASM, j’étais allé voir le championnat du monde des moins de 20 ans aux Émirats arabes unis. De ma liste, j’ai revu ça récemment, j’avais dit qu’il y avait deux joueurs à absolument recruter. Il y en a un qui était à Barcelone et donc impossible à recruter même s’il n’avait encore presque jamais joué. C’était Iniesta. Et le deuxième, c’était un milieu récupérateur de 19 ans qui jouait à River Plate. Il coûtait 200 000 euros et on m’avait dit : « C’est un peu cher quand même… » C’était Mascherano. Un ou deux ans plus tard, il valait 15 millions.

Et Fabrice Poullain m’a proposé ce poste de scout. J’ai aussi été coordinateur sportif la saison d’après. Et ces deux métiers, je les ai pris avec plaisir, car je savais que ce serait une corde de plus à mon arc pour mon avenir d’entraîneur. J’observais des joueurs, ce qui me sert aujourd’hui pour ne pas me tromper dans le recrutement, et j’analysais aussi les adversaires, notamment en Ligue des champions. Ça m’a beaucoup appris. Par exemple, on va jouer Béziers après Paris. J’analyse leurs points forts et faibles, comment leur système peut me faire mal, comment le mien peut leur faire mal… Ça, je l’ai travaillé en observant Moscou, Madrid, Chelsea ou Porto. Ces équipes-là, je suis allé les voir cinq ou six fois pour présenter à Didier Deschamps leurs caractéristiques individuelles et collectives. Quand j’étais coordinateur sportif, je faisais le lien entre l’administration et le sportif. J’ai appris tout l’aspect contractuel, la gestion des matchs, des déplacements. Et tout ça me sert aujourd’hui dans mon management.

Vous avez participé au recrutement de certains joueurs ?Dans un grand club comme ça, on est soit observateur, soit décideur. Je faisais des propositions, j’étais allé voir le championnat du monde des moins de 20 ans aux Émirats arabes unis avec Henri Biancheri et Armand Forcherio. De ma liste, j’ai revu ça récemment, j’avais dit qu’il y avait deux joueurs à absolument recruter. Il y en a un qui était à Barcelone et donc impossible à recruter même s’il n’avait encore presque jamais joué. C’était Iniesta. Et le deuxième, c’était un milieu récupérateur de 19 ans qui jouait à River Plate. Il coûtait 200 000 euros et on m’avait dit : « C’est un peu cher quand même… » C’était Mascherano. Un an ou deux plus tard, il valait 15 millions. Ça m’a permis de voir beaucoup de compétions, de joueurs et surtout d’apprendre à les observer.

Vous avez fait beaucoup de stages dans de grands clubs étrangers…

Dans la formation d’entraîneur, on doit faire deux stages. J’en ai fait davantage pour le plaisir et pour apprendre. Du fait que j’ai arrêté très tôt, mes copains jouaient encore. Je profitais donc des vacances pour aller voir les copains s’entraîner. Au Bayern avec Sagnol, deux fois au Barça avec Henry puis Abidal, Newell’s Old Boys avec Bernardi, River avec Gallardo, Milan avec Flavio Roma, Zagreb et Hajduk Split avec Dado Pršo…

Dans la formation d’entraîneur, on n’en fait que deux. J’en ai fait davantage pour le plaisir et pour apprendre. Du fait que j’ai arrêté très tôt, mes copains jouaient encore. Je profitais donc des vacances pour aller voir les copains s’entraîner. Au Bayern avec Sagnol, deux fois au Barça avec Henry puis Abidal, Newell’s Old Boys avec Bernardi, River avec Gallardo, Milan avec Flavio Roma, Zagreb et Hajduk Split avec Dado Pršo… Tous ces contacts m’ont permis d’observer les clubs, les entraîneurs, la formation, les joueurs… Dans ce souci toujours d’être performant et de proposer de la diversité dans mes entraînements. Aujourd’hui, mes joueurs vont parfois faire un échauffement inspiré de l’Ajax, puis une conservation du Barça ou un jeu de transition de Newell’s Old Boys. J’ai beaucoup aimé mes stages à River Plate et à l’Ajax. Mais le jeu de possession de l’Ajax va moins m’inspirer pour le National que ce que j’ai vu en Argentine par exemple. On ne peut pas faire de copier-coller, que ce soit avec un entraîneur, une équipe… En revanche, je peux m’inspirer de certains exercices et les adapter à ma façon de voir les choses. Je n’ai rien inventé. Mais quand je demande quelque chose, ce n’est pas du hasard, ça a été réfléchi.

Vous imaginiez vingt ans en amont que Gallardo pourrait devenir l’entraîneur qu’il est désormais ?Oui, pourquoi pas ? Il aimait le jeu, comme Thierry Henry. Ce sont des joueurs qui aimaient la matière football, foncièrement. Ils n’étaient pas là uniquement pour la jolie voiture. Les discussions que j’avais à l’époque avec Gallardo étaient de la même nature que celles que j’ai eues avec lui quand on s’est vus à River après sa première Libertadores.

Gallardo aimait le jeu, comme Thierry Henry. Ce sont des joueurs qui aimaient la matière football, foncièrement. Ils n’étaient pas là uniquement pour la jolie voiture.

On sentait qu’il avait ça, qu’il allait continuer dans cette voie. Entraîneur, il y a une part de chance aussi. Vous pouvez mettre Gallardo avec un effectif très faible, il n’en tirera pas grand-chose. Mais il a su créer quelque chose. Il y a une question d’opportunités, mais il faut savoir aussi créer l’opportunité. Mais la base, c’est que c’est un passionné. Comme Thierry, ça ne m’étonne pas qu’il ait encore envie du terrain, du football.

Concernant la formation, on a beaucoup parlé du modèle Ajax la saison passée avec cette question sous-jacente : « Pourquoi ne fait-on pas ça en France ? » Est-ce un modèle transposable ?À l’Ajax, au Bayern ou à River Plate, les équipes de jeunes fonctionnent de la même manière que l’équipe pro. Je suis allé voir travailler Frank de Boer à l’Ajax pendant trois semaines. Il me disait : « Tiens, tu vois, celui-là, celui-là et celui-là, dans trois ans, ils sont avec moi en équipe première. » Cette anticipation n’existe pas forcément en France. On ne peut pas dire que tel joueur du centre de formation correspond aux besoins sportifs du club et va intégrer l’équipe première à l’avenir. C’est un constat, ça peut très bien marcher comme ça.

Je suis allé voir travailler Frank de Boer à l’Ajax pendant trois semaines. Il me disait : « Tiens, tu vois, celui-là, celui-là et celui-là, dans trois ans, ils sont avec moi en équipe première. » Cette anticipation n’existe pas forcément en France.

Ça n’empêche pas les joueurs de se former et d’arriver au haut niveau. Il y a vingt ou trente ans, un joueur sortant de l’école nantaise avait du mal à s’imposer dans un autre club, car il était formaté à l’école nantaise. Développer un style unique peut aussi être pénalisant pour le joueur. J’ai eu deux ans le centre de formation de l’AS Monaco. Il y avait une uniformité dans le contenu des entraînements, mais les systèmes étaient malléables, dans l’optique de préparer les jeunes à leur carrière. J’ai eu longtemps les 17 ans. Pendant cette année, les joueurs devaient voir tous les systèmes possibles. Je me mettais en danger en championnat, car quand on passe d’un 4-4-2 losange à un 3-4-3, les deux premiers matchs, c’est pas évident. Mais à la fin de l’année, les joueurs avaient vu tout ce qui se faisait. Chez les 19 ans, on réduisait à deux ou trois systèmes et en CFA, on préparait au système de l’équipe première. C’est comme ça que je vois la formation. Il faut préparer les joueurs à tout, mais aussi les amener vers ce qui se fait en équipe première. L’entonnoir se réduit à la fin. Alors qu’à l’Ajax ou à Barcelone, en U14, ils jouent déjà avec les mêmes principes et le même système que les pros. Donc le jour où le joueur va dans un autre club, il peut être perdu.

Comment décririez-vous votre style dans l’intimité du vestiaire ?Je suis proche de mes joueurs sans être un copain. J’essaie d’être avec mes joueurs comme je suis avec mes enfants. Je suis très proche d’eux dans l’accompagnement, mais je sais ce que je veux pour eux. Une fois que je me suis fixé une ligne directrice, je veux l’atteindre. Donc je suis très exigeant avec eux, que ce soit aux entraînements, en compétition, au niveau de leur hygiène. Je sais ce que réclame le haut niveau et je ne voudrais pas qu’ils le ratent à cause de moi parce que je ne leur ai pas donné les bons conseils.

Le fait d’avoir un coup de main d’un nom comme Dado Pršo, c’est important psychologiquement pour vos attaquants ?Alors, déjà, c’est plus qu’un nom, c’est un ami. Mais vous avez raison, c’est un nom. Sauf que c’est un nom pour vous et moi, pas pour mes joueurs qui, pour la plupart, ne l’ont jamais vu jouer.

Dado Pršo, c’est un nom pour vous et moi, pas pour mes joueurs qui, pour la plupart, ne l’ont jamais vu jouer. C’est pareil pour moi, ils ont dû regarder sur Wikipedia pour savoir si j’avais joué au foot. On a des générations nées en 1997 ou 1998, alors Dado et l’épopée de 2004, ça ne leur parle pas forcément.

C’est pareil pour moi, ils ont dû regarder sur Wikipedia pour savoir si j’avais joué au foot. (Rires.) On a des générations nées en 1997 ou 1998, alors Dado et l’épopée de 2004, ça ne leur parle pas forcément. Mais c’est bien entendu un plus lors des entraînements de par ses conseils, sa présence. Les joueurs le ressentent comme ça et ils le lui rendent sur le terrain. Il est bénévole, c’est une démarche de passionné et d’amitié. Quand Dado se lance dans quelque chose, il le fait à 300%, avec la même générosité que quand il était joueur.

Qu’est-ce qui différencie fondamentalement le métier d’entraîneur de celui de formateur ?Ce n’est pas du tout le même métier. Entraîneur, vous devez gagner des matchs. Et si vous n’avez pas l’obsession du résultat, le président va l’avoir pour vous et vous virer. Un bon dirigeant qui sait ce qu’est un bon formateur ne va exiger que la progression des joueurs pour les amener vers le monde professionnel. C’est la seule obsession d’un formateur. C’est amusant quand on me dit : « Vous avez été formateur, combien de titres vous avez gagnés ? » C’est complètement hors sujet. En revanche, quand on me dit : « Qui avez-vous accompagné vers le haut niveau ? » , c’est une bonne question.

Justement, quels sont les parcours qui vous rendent le plus fier parmi tous les joueurs que vous avez contribué à former ?J’ai dû accompagner plus de 200 joueurs pendant mes dix années à la formation de l’ASM. Récemment, j’ai discuté avec l’un d’entre eux qui est devenu concierge. Il n’avait pas les moyens de jouer à haut niveau, mais il est très content des valeurs qu’on lui a apportées. Je suis aussi fier de sa vie à lui que de celle de (Yannick Ferreira) Carrasco, que j’ai eu il n’y a pas longtemps pour son anniversaire et qui va revenir en Europe. Je sais qu’un club comme Arsenal lui plairait beaucoup. Il a vraiment hâte que son club (Dalian Pro, en Chine, N.D.L.R.) le libère. Sinon, je peux vous citer Abdou Diallo, Kurzawa, Germain, Pi… J’en croise tous les week-ends en National, comme Beneddine à Quevilly. Ce sont avant tout des histoires humaines. C’est pour ça que je ne suis pas plus fier du parcours de l’un ou de l’autre. Bien entendu, il y en a avec qui on conserve davantage d’affinités. Mais ce qui compte, c’est ce qu’on a pu leur apporter ou ce qu’on a traversé avec eux. On ne va pas le citer, mais il y en a un, j’ai enterré son papa. On traverse des moments comme ça qui nous rapprochent des joueurs. Je suis en contact avec beaucoup. D’autres, je les revois avec plaisir sur les plateaux télé ou les terrains. Ça arrive qu’ils m’appellent pour des conseils ou discuter de leurs choix de carrière. Ils savent très bien que je les connais par cœur et que ce n’est pas intéressé.

On a beaucoup évoqué ces derniers temps votre gestion de Mbappé lorsque vous l’avez eu en formation. Est-ce que vous avez des regrets quant à cette gestion aujourd’hui ?J’étais dans mon rôle de formateur, de lui montrer ce qui allait et ce qui n’allait pas.

Ayant conscience de son potentiel, j’étais peut-être encore plus exigeant avec Mbappé qu’avec un autre, mais je ne le regrette pas. Avec certains, le message passe mieux. Peut-être qu’il a eu un peu de mal à passer avec lui. Ou peut-être qu’il est passé finalement, d’une certaine manière.

Et de tenter qu’il progresse pour avoir le maximum de clés et d’armes pour aller vers le haut niveau. Je n’ai aucun regret. C’est tellement réducteur de comparer la situation avec ce qu’elle est maintenant. Aujourd’hui, je suis entraîneur, je suis là pour gagner des matchs. Ça n’a rien à voir avec le rôle d’un formateur. Ayant conscience de son potentiel, j’étais peut-être encore plus exigeant avec Mbappé qu’avec un autre, mais je ne le regrette pas. Avec certains, le message passe mieux. Peut-être qu’il a eu un peu de mal à passer avec lui. Ou peut-être qu’il est passé finalement, d’une certaine manière. Ça, on ne saura pas. L’essentiel, c’est que lui fasse une grande carrière, que ce soit un grand attaquant, trois fois champion de France et champion du monde. Je ne peux que le féliciter de sa carrière. Mais Bruno Irles, il s’en fout. C’était un des entraîneurs de sa formation et ça ne l’a pas empêché d’aller où il a toujours eu l’ambition d’aller.

Est-ce que ça vous a coûté votre poste de directeur du centre de formation de l’ASM ?Alors ça, ce sont les insinuations de vos confrères qui vous amènent à penser ça. C’est faux. À l’époque, j’intègre la formation du BEPF et j’ai besoin pour cela d’être en poste avec une équipe professionnelle. D’où mon arrêt au centre de formation, qui est de mon initiative. J’avais demandé à intégrer le staff de l’équipe professionnelle de l’AS Monaco. Ça m’a été refusé par Luis Campos parce que Jardim ne voulait pas de quelqu’un qu’il ne connaissait pas. Il y a eu cette possibilité d’aller à Arles-Avignon et j’étais ravi parce que je passais mon diplôme et j’avais besoin d’être en poste pour cela.

J’imagine que vous préférez une accession en Ligue 2 à un exploit contre le PSG…Ah, mais bien entendu ! Je l’ai toujours dit sur cette Coupe de France. Même mes compositions ne le cachent pas. Je n’alignerai pas forcément la meilleure équipe sur le papier contre le PSG. C’était déjà le cas contre Bordeaux. Mon objectif n’est pas à court terme. J’ai beaucoup de paramètres à gérer avec la fatigue de certains joueurs, un match très important à préparer contre Béziers le samedi. Je ne vois pas du tout ce match comme un aboutissement. C’est un joli match à jouer, je suis très content pour le club, la direction, les joueurs. On a la chance, grâce à la Coupe de France, d’avoir pu améliorer nos déplacements. Jusqu’à maintenant, elle nous a rapporté 17% de notre budget, qui est de 1,9 million. Ce n’est pas négligeable et ça nous a permis d’aller à Quevilly en avion par exemple. La récupération a été plus simple pour préparer le match contre le PSG. Sinon, on serait arrivés le samedi matin à 9h après avoir passé la nuit dans le bus. Mais si c’était la finale de la Ligue des champions, je sais quelle équipe j’alignerais et ce ne sera pas celle qui affrontera le PSG.

Propos recueillis par Chris Diamantaire

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