Barca Barca Barca !!!!
La Dream Team catalane est championne d'Europe. Le titre est venu valider le style. Pour sa première saison, Pep Guardiola a remporté le triplé, Espagne, Coupe du Roi et donc Europe. La plus belle équipe de cette saison l'a emporté et, si besoin était, ce titre lui assure d'entrer dans la légende comme l'une des plus belles de tous les temps. Olé !!!
Pour devenir champion d’Europe, Barcelone a su forcer sa nature afin de pouvoir imposer ses idées. C’est à dire parfois subir, accepter de jouer plus bas et marquer pendant ses temps morts. Les disciples de Cruyff ont bien joué le coup, n’ont pas rechigner à défendre, à laisser passer l’orage, à ne pas forcer sur le tiki taka et même à jouer le contre…
Barcelone n’a sans doute pas fait son plus beau match de la saison, mais assurément son meilleur. Tout en discipline, réalisme, maitrise tactique et Guardiolisme. Alors que Manchester dominait le début de match –trois frappes de Ronaldo dès les premières minutes- , les catalans ont rapidement ouvert le score sur leur première incursion dans le camp adverse, par le biais d’un exploit d’Eto’o, placé coté droit pour son abattage défensif.
Les Red Devils ont bien tenté de réagir, grâce à un milieu de terrain plutôt combattif et appliqué, mais en vain. Les Mancuniens ont ainsi su se procurer quelques occasions dangereuses sans pouvoir revenir au score. Surtout, plus vraiment de réelles périodes de temps forts pour les Anglais, en tout cas plus rien de comparable avec leur entame de match. Le but de monsieur Eto’o (le détonateur, décidément l’homme qui débloque la situation) a totalement déboussolé les troupes de Sir Alex.
Barcelone, pendant ce temps, a su courber l’échine avant de savoir, olé, suffisamment garder le ballon pour à la fois priver son adversaire de celui-ci et l’hypnotiser. Le match avançait sur un faux-rythme. Si Manchester semblait en mesure, avec son tranchant offensif et sa faculté à vite se projeter vers l’avant, d’en profiter, c’est bel et bien Barcelone qui gardait le contrôle des évènements. Superbe discipline collective des hommes de Guardiola. Et super match du milieu de terrain barcelonais, Xavi et Iniesta en tête, avec un Busquests au niveau, qui ont su imposer leur jeu et leurs idées au cœur des débats. Barcelone trouvait la force, la sérénité et la vista pour reproduire son jeu durant le match le plus important de sa saison.
Et comme en plus, derrière, Touré, malgré quelques erreurs, Puyol, malgré sa dégaine, et surtout Piqué tenaient la baraque, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Ferguson avait beau faire rentrer Tevez puis Berbatov devant pour finir à quatre attaquants, il était écrit que le Fc Barcelone devait remporter cette épreuve. Surs de leur fait, les catalans maintenaient la pression et continuaient d’attaquer, grâce aux percées d’Iniesta, à la vista d’Eto’o et à la vitesse de Messi. Et le prodige argentin de se permettre le luxe de planter un but de la tête pour parfaire la démonstration. Un but synonyme de victoire pour son équipe, de triomphe pour les idées catalanes, de titre de ballon d’or pour le miracle argentin et de happy end pour le monde du football.
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