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Au Real la victoire, y nada mas

Par Robin Delorme, au Santiago Bernabéu
Au Real la victoire, y nada mas

Après la claque du Calderón, le Real Madrid a renoué avec la victoire face au Deportivo La Corogne. Un succès 2-0 qui ne doit pourtant pas cacher les difficultés merengues du moment. Heureusement, Isco et Benzema pansent les maux du toujours leader de Liga.

Real Madrid 2-0 Deportivo La Corogne Buts : Isco (23e) et Benzema (73e) pour le Real.

Le moral dans les chaussettes, le Real Madrid se devait pourtant de redresser la barre dans son antre. Le Deportivo La Corogne, malgré sa belle série actuelle, avait tout du souffre-douleur idéal, lui qui avait encaissé un 2-8 à l’aller. Raté. Vainqueurs aux forceps 2-0, les Merengues n’ont rassuré personne, leur première place en Liga mise à part. Car la consolidation de leur leadership est bien la seule note positive de cette rencontre. Poreux défensivement, moins intense dans le cœur du jeu et maladroit devant, le onze d’Ancelotti a dû s’en remettre à ses deux hommes providentiels depuis déjà quelques semaines. Isco, seul hyper-actif des Blancs, a ouvert la marque avant que Benzema, toujours aussi indispensable, ne parachève le succès local. Les comparses offensifs du Français, eux, sont une nouvelle fois passés à côté de leur match. Pis, malchanceux en premier acte, Cristiano Ronaldo a raté tout ce qu’il a tenté. Bref, alors que se profile le huitième de finale aller face à Schalke, la machine merengue semble bien loin de son rythme de croisière et a perdu de sa superbe collective.

Le Bernabéu et ses poteaux carrés

Entre punition et ovation, le Santiago-Bernabéu n’a su choisir son camp. Alors que les 22 acteurs de la rencontre foulent le pré madridista, le public local hésite. Des tâtonnements qui gagnent également leurs ouailles, chahutés par des Galiciens armés de solides attentions. Isaac Cuenca, ancien pensionnaire de la Masia, se rappelle à ses bons souvenirs barcelonais. En à peine une minute, il oblige Casillas à la parade avant de tutoyer la lucarne merengue. Groggy, le Real s’en remet à son Superman. Servi dans la surface par Bale, Ronaldo se remet dans l’axe et fracasse la barre transversale. Dans la foulée, c’est au tour de Gareth Bale de toucher du bois sur une frappe canon. Un Gallois qui, malchanceux, se mue illico en passeur pour Karim Benzema. Entouré par plusieurs défenseurs, le Français voit sa tentative détournée in extremis en corner. Ce siège de la surface du Depor ne s’estompe pas. Suite à des ratés successifs de Benzema et Ronaldo, le cuir revient dans les pieds d’Isco. D’un amour d’enroulé, il trouve le petit filet de Fabricio et délivre enfin un Bernabéu contracté. Facile mais imprécis offensivement, le Real se montre fébrile derrière. Cuenca, toujours lui, se montre à son avantage et rappelle que la domination locale n’est pas gage de succès. Ni de réconciliation avec son public.

Ronaldo au petit trot

Une ambiance « je t’aime moi non plus » qui se renforce sitôt la reprise du second acte. Après une reprise de Borges qui se termine sur son poteau, Iker Casillas s’étire de tout son long pour sortir le coup de casque d’Oriol Riera. Franchement inquiétants défensivement, les Merengues se retrouvent en infériorité numérique au milieu et ne combinent plus devant. Et ce ne sont pas les nuages noirs qui prennent place au-dessus du Bernabéu qui encouragent les velléités locales. Avec le seul Isco, au four, au moulin et à la distribution, le système d’Ancelotti fait peine à voir. Plus que des sifflets et quolibets, les aficionados madrilènes préfèrent enfoncer leurs têtes dans leurs bras. Fermer les yeux, ils auraient même préféré le faire lorsque Cristiano Ronaldo envoie un coup franc idéalement placé au deuxième niveau de l’amphithéâtre du Bernabéu… En délicatesse face aux cages, le Portugais se mue alors en passeur. Après une dizaine de minutes de calme plat marquée par la première madridista de Lucas Silva, il envoie Benzema en face à face avec Fabricio. D’un subtil piqué du gauche, il offre aux siens une fin de rencontre moins crispante et inscrit par là même son douzième pion en championnat. En roue libre jusqu’au coup de sifflet final, les Castillans se font une ultime frayeur avec un Marcelo rattrapé par des pépins physiques. Quand ça ne veut pas…

⇒ Résultats et classement de Liga

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