- Ligue 1
- J15
- Marseille–Monaco (3-3)
- Notes
Touré cartonne, Rekik déconne
Dans un match décousu, le jeune Touré, mais surtout l'infame Rekik ont réussi à faire la décision. Chacun à leur façon, pour un match nul qui n'arrange personne.
Olympique de Marseille
Mandanda (5,5) : Piégé par la trajectoire du ballon sur le premier but, auteur d’une incroyable parade réflexe, Steve a surtout inventé un nouveau concept : la passe décisive de 60 mètres pour l’équipe adverse. En même temps, c’était ça ou laisser la relance à Rekik.
Mendy (4) : Trop souvent pris dans son dos par petit Fab’ en première mi-temps, Benjamin a été plus consciencieux en seconde. En revanche, impossible de lui pardonner l’oubli de Touré sur le premier but monégasque. Et la sensation qu’il ne maîtrise pas encore toutes les figures imposées à son spot. BMX.
Rekik (^^) : Fédération des associations pour le don d’organes et de tissus humains, 75462 Paris Cedex 10 B.P. Téléphone : 01 42 45 63 40. Demander Jérôme Boateng. Greffé par Lucas Silva, qui aurait pu donner la victoire aux siens si Monaco n’avait pas fait entrer Ocampos.
Nkoulou (5) : Mieux vaut être seul que mal accompagné. Surtout d’une sauce hollandaise qui a tourné.
Dja Djédjé (6) : Monté sur pile, Brice a une nouvelle fois trimbalé ses jambes d’haltérophile bulgare tout le long de son couloir, délivrant même le centre du premier but marseillais. Foutez-lui de grandes oreilles, habillez-le de rose, et Brice se fera un plaisir d’imiter le lapin Duracell pendant 4h consécutives.
Isla (3) : Tel un cuistot pakistanais à Paris, il est resté planqué, envoyant des plats sans saveur à ses coéquipiers. Isla my Bad.
Diarra (6) : Le voir jouer est une fête. Le voir évoluer aux milieux de pipes, c’est n’importe quoi. Pour toi Lass’.
Cabella (6) : Petit à petit, Cabella retrouve le niveau qui était le sien, multipliant gestes techniques et accélérations fulgurantes. Ne reste qu’un peu d’efficacité à ajouter et Rémy deviendra le 10 que l’OM attend depuis si longtemps.
Alessandrini (6) : Il a beau être énervant, Alessandrini ne déçoit que rarement lorsqu’il arpente le terrain. Une chiche pour l’ouverture du score, une belle activité et même un gros mot une fois placé sur le banc. Alors bordel, ne laisse plus jamais Ocampos entrer dans le onze de départ ! Remplacé par Ocampos donc, (76e) qui offre un but à Nkoudou d’une frappe manquée avant de se manger pleine poire le tir de Lucas Silva qui s’annonçait gagnant à la dernière seconde.
Nkoudou (6,5) : Surprise parmi les surprises, GKN ne cesse de donner tort à ceux qui voyaient en lui un sombre remplaçant. Agile, joueur et même précis désormais. En plus d’une activité qui lui permettrait de postuler un duo de lapins fous avec Dja Djédjé.
Batshuayi (5,5) : Toujours aussi pesant pour la défense adverse, le Belge a multiplié les appels, touché le poteau, manqué de flair par moments, avant de finalement trouver la faille sur un but de raccroc. Michy mi-raisin.
AS Monaco
Subašić (2) : D’ordinaire si décisif, Dani le rouge a multiplié les approximations, à l’image de cette sortie lunaire sur le second but marseillais. Daniel Subashits.
Echiejile (3) : « Echiejile, jileeee, Uwa, pour qu’il revienne. Et j’ai pleuré, pleuréééééé, oh j’avais, trop de peine. »
Raggi (6) : Mis à part ce ballon renvoyé en plein sur son poitrail par Echiejile, Andrea a été le seul de derrière à tenir la baraque. Du coup, un petit mal de bide, mais la sensation du devoir accompli.
Wallace (4) : D’infinis gestes grâce auxquels il a dominé les airs, moins les ballons au sol, provoquant quelques coups de sifflets. David fauteur Wallace.
Touré (7,5) : Quel match ! Le jeune Monégasque se faufile sur le premier but, slalome comme jamais sur le second, est à l’origine du troisième, puis lâche complètement Nkoudou sur l’égalisation finale de l’OM. Mamamie Touré, déconseillé aux personnes du 3e âge !
Bakayoko (4,5) : Les artistes sont souvent entourés de parasites sans talent. Bakayoko Ono.
Fabinho (5) : Positionné au milieu, le Brésilien a été bon, mais est encore trop frêle pour contenter son monde. Un mini-bâton de berger.
Coentrão (7) : Il faisait partie du plan béton de Jardim, il s’offre une passe décisive et un but. L’ouvrier multi-fonction rêvé par tous entrepreneurs. Remplacé par El Shaarawy (90e), mais toujours non.
Moutinho (5) : Sobre mais sans éclat, João a gentiment arpenté le Vélodrome sans toutefois influer plus que ça. D’autant que Coentrão tire les coups francs vachement mieux que lui !
Hélder Costa (4) : Hop, un grand pont de Nkoudou. Hop, un petit pont de Mendy. Hélder Ponstiga. Remplacé par Bernardo Silva (74e), silencieux.
Carrillo (2) : La tête dans le Guido.
Par Raphael Gaftarnik