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Le château de Bouna Sarr

Par Mathias Edwards
3 minutes
Le château de Bouna Sarr

Le FC Metz vit une saison compliquée, c'est peu de le dire. Mais dans le combat permanent que les hommes d'Albert Cartier livrent contre la relégation, certains talents émergent. C'est le cas de l'ailier Bouna Sarr, infernal contre Bordeaux ce week-end.

Le FC Metz a décidé que son maintien passerait par le jeu, quoi qu’il en coûte. L’entreprise, aussi louable qu’incertaine, a pour avantage de mettre en avant ses jeunes talents, dont fait partie Bouna Sarr. Samedi, ce sont les Bordelais qui en ont fait les frais. Et plus particulièrement Diego Contento et Nicolas Pallois, à qui l’ailier franco-guinéen a tout fait. Si bien qu’avec un peu plus de réussite de la part de ses compères d’attaque en première période, les Grenats auraient pu rentrer au vestiaire avec un avantage plus lourd que ce 1-0.

Viré de l’Olympique lyonnais

L’histoire footballistique de Bouna Sarr, 23 ans aujourd’hui, est à classer au chapitre regroupant ces joueurs à la technique sûre, mais au tempérament incompatible avec la rigueur que les centres de formation imposent. Une catégorie dans laquelle il côtoie Mathieu Valbuena, mais aussi Franck Ribéry, révélé comme lui à Saint-Symphorien. Comme le Ch’ti, renvoyé du centre de formation du LOSC, c’est à côté de chez lui que Bouna Sarr s’est heurté aux premières difficultés semées sur le parcours classique du jeune en quête d’un contrat professionnel. Né dans le quartier de Gerland, à Lyon, c’est tout naturellement que le petit Bouna intègre l’Olympique lyonnais en benjamins, après avoir touché ses premiers ballons au FC Gerland. Mais l’aventure tourne court, chez les jeunes du septuple champion de France. Contrairement à Mehdi Zeffane, Rachid Ghezzal, Alexandre Lacazette, Clément Grenier ou Enzo Reale, qu’il côtoie à l’époque, Bouna se voit signifier à l’âge de quatorze ans qu’il devra aller voir ailleurs. La faute à un sens de la discipline qui ne cadre pas avec l’ambiance studieuse qui se doit de régner dans les couloirs de l’institution. « Je n’étais pas très impliqué, confie l’attaquant en août dernier au blog OlympiqueEtLyonnais.com. Chaque année, on me disait : « Tu as du potentiel, des qualités, mais il faut que tu fasses attention au comportement ». Je n’avais pas forcément mesuré la chance que j’avais d’être dans un club professionnel comme l’OL. » Cette chance, Bouna Sarr va la mesurer en foulant pendant trois saisons les pelouses pelées de la banlieue lyonnaise. Celle du CASCOL, à Oullins, d’abord, puis pendant deux saisons, celles de Saint-Priest. Suffisant pour se faire repérer par les émissaires du FC Metz, alors en Ligue 2. Et se remettre à rêver d’un contrat pro.

Bouna, « amuse-toi bien en Meurthe-et-Moselle »

Bouna Sarr débarque en Moselle avec dix-sept printemps au compteur, et pas mal de plomb dans la tête. Dès sa deuxième saison avec les U19, il remporte la Gambardella en compagnie de Yeni N’Gbakoto, Gaëtan Bussman et Anthony Mfa, la bande avec laquelle il ramènera le FC Metz du National à la Ligue 1 quelques saisons plus tard. Aujourd’hui, le jeune Lyonnais tente de survivre, au sein de cette équipe qui luttera jusqu’à la fin de la saison contre la relégation, sans renier ses principes. À savoir, le jeu, toujours. Une philosophie qui lui convient parfaitement. À l’image de cette région, dans laquelle il est désormais chez lui, au point de refuser de participer à la dernière CAN, préférant rester en France « pour aider le club dans cet objectif qui est le maintien, et pour le public qui me soutient depuis que je suis ici » , expliquait le joueur à Football365.fr en janvier. Mais en cas de descente en Ligue 2 de l’équipe qui l’a révélé, pas sûr que Bouna Sarr trouverait sa place dans l’ascenseur. Et si l’Olympique lyonnais lui offrait une revanche ?

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Par Mathias Edwards

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