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L’OM lâche deux points

Par Mathieu Faure
L’OM lâche deux points

La future finale de la Coupe de la Ligue n'a pas été à la hauteur de sa réputation. Certes, le match nul est productif en buts (2-2), mais peu en termes d'engouement et de spectacle. Cet OM-OL ne restera pas dans les mémoires...

OM/OL : 2-2

Buts : Cheyrou et Brandao pour l’OM. Gomis et Diawara (csc) pour Lyon.

Quinzième en octobre, l’OM pouvait se retrouver sur le podium en cas de victoire. Ça montre la forme tenue par les locaux depuis deux mois avec une série de dix victoires sur les onze dernières rencontres. Forcément, le curseur « favori » s’arrête logiquement sur les ouailles de Didier Deschamps. Un OM qui doit faire sans une chiée de blessés et d’absents comme les frères Ayew, Valbuena ou Mbia. Pas grave, Brandao continue son retour en grâce et occupe le pointe offensive. A noter le retour de Souley Diawara en défense centrale après un aller-retour express à la CAN. Pour l’OL, l’infirmerie est moins active et ça se voit : Umtiti est de nouveau titulaire, et Gourcuff continue son séjour sur le banc. Garde assume ses choix. 4-4-2 lyonnais contre 4-3-3 marseillais. Betclic contre EverestPoker. Au final, un match nul faussement offensif (2-2) où tout s’est joué en 20 minutes en première période. Au final, peu d’enseignements et de la déception des deux côtés. Et il faut huit minutes pour que Gomis, d’un pointard allemand, force Mandanda à un réflexe sur sa ligne. L’homme en jogging est chaud. Il le sera encore plus deux minutes plus tard quand, sur une contre-attaque, Bastos cherche Lisandro dans la surface et oblige le capitaine marseillais à se détendre pour choper la gonfle. Steve est dans son match, comme Diawara qui se remémore sa CAN éclair en fracassant Lisandro d’un tacle de boucher.

Mais comme l’OM est un Diesel, sur leur première occase, Cheyrou ouvre le score du droit après une grosse percée de Charles Kaboré plein axe. Lyon, à force de trop reculer défensivement, s’est fait prendre sur une simple balle piquée du Burkinabé. D’ailleurs, on n’arrête plus Charly Kaboré, intenable. Le milieu fend le rideau défensif olympien à chaque prise de balle. Clairement, l’OL est dépassé, à l’inverse d’un OM tranquille, serein, discipliné et très solide défensivement. Et force est de constater que le match est à sens unique. Marseille squatte la balle, Lyon court. Les Lyonnais défendent mal, les six joueurs défensifs sont trop bas et le marquage est dégueulasse. Preuve en est sur le deuxième but marseillais où Amalfitano sert, dans un désert défensif, Brandao dans le dos de la charnière centrale. Le Brésilien, presque élégamment, place une volée du droit qui prend Lloris à contre-pied. Marseille est facile. Trop peut-être, puisque dans la foulée, Gomis réduit le score sur un corner de Källström. 2-1, l’OL s’en sort bien compte tenu de sa première période affligeante de laxisme. Mieux, l’OL s’en sort même archi bien puisque Souleymane Diawara fête son retour en championnat par un but contre son camp dégueulasse. 2-2, Didier Deschamps pleure presque. On le comprend.

Une seconde période laborieuse

Histoire de muscler son milieu, Garde fait entrer Gourcuff à la pause. Non, on déconne. RAS à la pause. Une chose est sûre, l’OL est revenu avec de meilleures intentions. Surtout, les loustics de Garde sont plus incisifs et les espaces entres les lignes sont mieux contrôlés. Et comme par magie, c’est Lyon qui se procure la première situation chaude en seconde période. Au cœur d’un threesome Briand-Lisandro-Gomis, l’ancien Stéphanois léchouille le petit filet marseillais d’une frappe du droit. Encore sonné par l’égalisation rhodanienne, Marseille est au ralenti. En mode petit braquet. Il faut une frappe du gauche d’Alou Diarra (si, si) pour sortir Lloris de son sommeil. Alors que la première période était complètement folle, la seconde est beaucoup plus calme. Le rythme ne suit plus. Par là, une frappe à la Thierry Henry de l’autre homme au double prénoms, Loïc Rémy, bien détournée par Hugo Lloris. Par ici, des coups de casques de Diarra. Bref, il ne se passe plus grand-chose. Il faut encore un solide Mandanda pour empêcher l’OL de crucifier les Olympiens sur une montée nerveuse de Réveillère. L’OM peut d’ailleurs remercier son gardien qui s’interpose dans les arrêts de jeu sur une frappe à bout portant de Lisandro. Costaud.

Même si ça fait mal de le dire, l’OM sans Valbuena, c’est autre chose. La preuve, Loïc Rémy a été quelconque. Alou Diarra, par contre, a été fidèle à sa saison : invisible. Bêtement, Marseille a perdu l’occasion d’accrocher le podium malgré les bonnes copies de Cheyrou, Nkoulou et Amalfitano. Sans parler du match XXL de Steve Mandanda. Côté lyonnais, on peut se vanter d’avoir su revenir au score après une première demi-heure catastrophique. Koné a été costaud dans les airs et Umtiti mérite le détour. Autre chose, Gourcuff semble définitivement perdu pour le football professionnel. On attendait un 5-5, au lieu de ça, on a eu 20 minutes de bonnes factures et 70 minutes d’ennui. C’est déjà ça.

David Pereira da Costa, le dix de cœur du RC Lens

Par Mathieu Faure

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