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L’équipe type du week-end du 18 février
Tennis, biathlon, arbitrage, boulette, exploit, retour, vieillesse, buts... Encore une sacrée dream team en cette mi-février.
Ludovic Butelle
Stéphane Moulin a trouvé la défaite de son équipe totalement « injuste ». Elle n’aurait sûrement jamais existé sans la boulette de son portier, qui est fautif sur le seul but du match et qui a souffert de la comparaison avec Stéphane Ruffier, son confrère stéphanois. Un Butelle à la mer.
Défenseurs
Roger Federer
Que dire ? La place de numéro un mondial, c’est son trône. Voilà pourquoi il ne l’abandonne jamais et continue de la défendre coûte que coûte. À 36 piges, le droitier est devenu le plus vieux leader du classement ATP de l’histoire du tennis. Une demi-finale à Rotterdam suffisait ? Il a remporté le tournoi. Chapeau, l’artiste.
Andrea Ranocchia
Il revient de loin. De très loin. Malheureusement pour lui, l’Italien manque souvent de bol. Sur la pelouse du Genoa, un de ses copains lui a dégagé dessus, provoquant un but contre son camp ultra malchanceux. Quand ça veut pas…
Ramy Bensebaini
En général, lorsque tu es défenseur et que tu réussis à concéder deux penaltys dans un même match, ton coach t’en veut un peu. Sauf quand ces deux pénos sont ratés. Et que tes erreurs n’ont donc pas complètement plombé ton équipe. Premier avertissement, M. Bensebaini.
Martin Fourcade
Et bim, une quatrième médaille d’or ! Un exploit qui lui permet de dépasser Jean-Claude Killy pour devenir l’athlète français le plus titré aux Jeux olympiques d’hiver. Ne reste plus qu’à aller chercher les huit triomphes d’Ole Einar Bjørndalen, homme le plus titré en biathlon. On y croit.
Milieux
Mathieu Vernice
À un mois près, il se transformait en plus jeune arbitre à avoir officié en Ligue 1. Mathieu Vernice, 24 bougies au compteur, a en effet dû remplacer Olivier Thual, blessé, lors de Troyes-Metz. Mais Guillaume Paradis avait fait mieux en janvier dernier. Joli score quand même.
Daniel Parejo
À quelques centimètres près, son nom était remplacé par celui du portier adverse. Roberto, gardien monté en fin de partie, a en effet failli égaliser lors de Málaga-Valence. Mais Daniel Parejo avait fait la différence auparavant avec le combiné but-assist. Jolie prestation.
Rony Lopes
Remplaçant, mais précieux. Et si le score est passé de 1-0 à 4-0 après son entrée à l’heure de jeu, il n’y est pas pour rien. Deux penaltys provoqués (dont un oublié par l’homme au sifflet), un but et une bonne impression globale renvoyée. Celle de devoir le titulariser.
Attaquants
Robinho
Un doublé et une passe décisive pour lui. Ce qui fait trois pions en trois rencontres depuis son arrivée en Turquie il y a peu. Nostalgie, quand tu nous tiens…
André-Pierre Gignac
Comme Guillaume Hoarau (doublé), ne comptez pas sur lui pour lever le pied. Toujours aussi essentiel à sa team, l’ancien Marseillais s’est également offert un doublé. De la tête, s’il vous plaît. Original.
Romelu Lukaku
Ceux qui se moquent de son manque de réalisme peuvent aller se coucher. En FA Cup, les Red Devils ont cadré deux frappes. Deux tirs du Belge. Deux tremblements de filet. Un régal d’évoluer entre Juan Mata et Alexis Sánchez.
Remplaçants
Ethan Hodby
Pas conservé par Leicester City ? Pas grave, il y a LinkedIn. « J’ai les deux pieds, donc je peux jouer sur les deux ailes, y a ainsi rédigé le milieu de 19 ans, à la recherche d’un emploi où il faut, dans l’idéal, taper dans un ballon. Je n’abandonne jamais, c’est mon caractère, c’est pour ça que je suis à la recherche et qu’abandonner ne me traversera jamais l’esprit. Si quelqu’un entend parler de détections ou de clubs ayant besoin de joueurs, dites-le moi. » C’est noté.
Bertrand Traoré
Nabil Fekir, Memphis Depay, Mariano… Mais aussi Traoré, donc. Peut-être moins placé sur le devant de la scène que ses petits potes, l’ex de Chelsea est pourtant ultra important. C’est par exemple lui qui a fait tout le boulot contre Lille (doublé). Avant de constater que ça n’avait servi à rien. Sans jamais râler. Raison pour laquelle il prend la place de Luiz Araújo, énorme avec Lille.
Edinson Cavani
Pour que quelqu’un se métamorphose en fantôme, encore faut-il qu’il soit mort. Et pas seulement enterré médiatiquement. Même de manière éphémère. La Cav’ pleine.
Cheick Diabaté
C’est le chouchou de tout le monde. Et donc de son nouveau club, qui l’a vu inscrire son premier but et lui donner la victoire en toute fin de match, quelques instants après s’être levé du banc. Qu’on se le dise : seul l’avant-centre sera capable de sauver la lanterne rouge de la relégation. Metz peut confirmer.
Kevin Gameiro
Vingt minutes. C’est ce qu’il a fallu au Français pour faire basculer la partie, bloquée à 0-0. Une entrée à l’heure de jeu, un but, une passe décisive, et voilà l’Atlético tout content. Le Mondial est peut-être au bout, Kev’…
Par Florian Cadu