- Ligue des champions
- Groupe D
- 4e journée
Revivez Borussia Dortmund – Galatasaray (4 – 1)
Allez, c’est fini. Le BVB a enfin pris un but, mais en a encore mis quatre. La qualification est dans la poche, et vraisemblablement la première place aussi. Reste plus qu’à transposer cette forme à la Buli. Auf wiedersehen messieurs.
Jürgen Klopp est furieux : il demande la fin du match à cause de tous ces effets pyrotechniques.
Gündogan, au comble du lol avec son gros bide. Mais le revoir jouer est tellement bon.
Des fumigènes et des pétards éclatent dans une tribune occupée par des supporteurs du BVB. Mais il est possible qu’ils aient été balancés par des mecs du Gala. Quel bordel.
Ciro Immobile rate sa reprise, mais Kaya Semih la dévie au fond pour lui. Sympa.
Seul dans la surface, Aubameyang efface Muslera, mais bute sur Chedjou face au but vide. Quelle occasion !
Allez les gars, soyez sympas, laissez marquer Wesley. Il le mérite.
Sauf que quand on attaque le BVB, le BVB contre. Aubam emmène côté gauche et recentre pour Immobile. Ciro contrôle de la poitrine, un peu long, mais arrive à se jeter pour pousser le ballon avant que Muslera n’intervienne.
Galatasaray est mieux en ce moment. Ils veulent aller arracher le point du nul, histoire d’être mieux dans la course à l’Europa League.
Mince alors. Sur corner, Hakan Balta surgit au premier poteau et trompe Weidenfeller pour la première fois de l’année en Ligue des Champions. Bon, en Bundesliga, il est habitué.
Sacré roc ce Sokratis. Toujours aussi costaud dans les duels, et toujours aucun sourire. Un vrai défenseur.
Même quand il est hors jeu de deux mètres, Umut Bulut ne parvient pas à avoir le ballon. Une imposture incroyable.
But de Sokratis Papastathopoulos ! Après un petit cafouillage dans la surface, Kehl parvient à dévier le ballon de la tête, et le Grec finit du pied droit en déséquilibre. Toute petite joie pour Klopp néanmoins.
Les types acclament quand même Felipe Melo. Quel mauvais goût. Rendez-nous Constantinople.
Les fans turques balancent des pétards sur la pelouse. L’arbitre suspend le match. Sécurité avant tout. Mais Muslera, avec sa tête de Castor Junior, se charge de calmer ses supporteurs.
Quelle tristesse quand même cette équipe de Galatasaray : un mélange de presque bons joueurs comme Muslera, Chedjou ou Altintop, des bananes comme comme Felipe Melo ou Bulut, et des Turques. Le tout entrainé par une sacrée arnaque italienne.
Chedjou a deux options de relance : la passe en retrait à Muslera, et le dégagement loin devant.
Allez, comme la Team Rocket, on est de retour. Sans mauvais tour, espérons-le, mais sans oublier d’écraser l’amour et la vérité.
Bon allez, c’est la mi-temps. Le BVB a longtemps buté sur la défense regroupée du Gala, mais Reus a fini par ajuster Muslera. Les portes des huitièmes de finale s’ouvrent tranquillement. On se mange un kebab, enfin un Döner, et on revient.
Servi par Aubam à l’entrée de la surface, Miki rate sa reprise et envoie le ballon de la Südtribune. Qui chante comme toujours très fort.
Les coupes de cheveux de PEA deviendraient presque normales. Et ils marquent plein de buts en ce moment. Coïncidence? Non, un message de l’univers.
TOR TOR TOR TOR ! Piszczek trouve Reus dans le dos de la défense, et le blondinet n’a plus qu’à ajuster Muslera du plat du pied. La qualif est proche.
Une action côté gauche menée par le duo Sokratis/Durm amène un corner. Le Football Total. Sur le coup de pied de coin, le ballon arrive jusqu’à Subotic, seul au deuxième poteau, mais sa reprise est à côté.
Nouvelle occasion pour le BVB. Mkhitaryan longe la défense de Galatasaray de gauche à droite avant de talonner pour Kagawa, dont la frappe de l’extérieur fuit le cadre.
Attention, pas d’entourloupe : les Japonais connaissent beaucoup de position. Mais pas gardien.
Il semblerait que Aubameyang n’ait pas encore touché la balle. A ce compte-là, autant faire jouer Immobile.
Encore une simulation pour Felipe Melo. Le mec ressemble à un freefighter, et il va nous faire croire qu’il tombe à chaque contact.
Enorme occasion pour le BVB ! Sur un corner, Sokratis s’envole au-dessus de tout le monde mais sa tête s’écrase sur la barre. Muslera était battu, comme Nicolas.
Kagawa qui pivote sur lui-même. La fameuse roulette japonaise.
Est-ce qu’on peut parler de Kebabico?
Alors que le ballon filait en six mètres, Durm tente la talonnade, et tape dans sa jambe d’appui. Corner. Bien joué.
La preuve : centre pas terrible de Tarik venant de la droite, du coup Sneijder tente la bicyclette. C’est capté par Weidenfeller, mais tout de même.
Que ce doit être dur pour Wesley de jouer avec des joueurs autant inférieurs à lui. Presque du même niveau que Del Piero avec des Indiens.
Le BVB peine à trouver la faille dans la compacte défense stambouliote. Heureusement, ils ont des passe-murailles à la pelle.
Déjà une action à mettre à l’actif d’Umut : une très belle simulation dans la surface du BVB, avec une chute du plus bel effet. Mais l’arbitre ne connait rien à l’art et ne siffle rien.
Le duel de tendres entre Bender et Felipe Melo va aussi valoir son pesant de cacahuètes.
Evidemment, le BVB a complètement le contrôle du ballon, et déjà deux corners et plusieurs frappes.
Ce match, outre la potentielle qualification de Dortmund, c’est surtout l’occasion de voir Sneijder, meilleur joueur du monde en 2010, faire des passes à Umut Bulut, l’attaquant du TFC.
Salut les loulous, on se retrouve pour cette revanche de la meilleure ambiance dans un stade. Le BVB, seule équipe à avoir plus de points en CL qu’en championnat, va prendre son bol d’air hebdomadaire en asphyxiant les pauvres Stambouliotes. Ou alors ils vont s’étouffer.
Par
