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On était à la finale PES

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On était à la finale PES

Dimanche 3 juillet. Temps estival sur le Stade de France. Pas de match sur la pelouse, aujourd'hui les rencontres se joueront sur console. Au programme finale de la PES League, championnat de France des amateurs du genre, fusion de geeks et de mecs de banlieue.

100ème minute de jeu virtuel. CR7 vient de rater son duel face à Casillas. Le score reste à 3 – 2 et ne bougera plus. C’en est fini des espoirs de Mickael Dovale, quintal à l’oeil et crête décolorée, qui doit s’incliner face à son adversaire. Il est un peu avant 18h et Smaïn Ouadah devient donc le nouveau champion de France de PES. Ses supporters qui lâchaient des « Arrête de nous faire des frayeurs » et « Lâche rien! » peuvent exulter. We Are The Champions résonne, les confettis sont de sortie. Interrogé par le chef d’orchestre de l’événement sur l’action de Karim Benzema qui a amené le dernier but, il lâche : « Je fais ça depuis l’opus 2004. C’est la phase ! Là elle est passée comme de la crème » . 18h sonne, il est temps de prendre la tangente.

Bracelet violet et frappe au ras du poteau

Tout commence sur les coups de 12h30. Tribune presse. Invitation dans la poche. Prière de décliner son identité. « So Foot » . Boom. Bracelet violet et jaune au poignet, badge autour du cou. Les deux sésames donnent accès à un open-buffet et droit de participer à la séance de tirs au but sur la pelouse du Stade de France. Plaisir.

Un petit tour pour voir ce qu’il y a à grignoter. Un Coca plus tard, direction les premières rangées de la partie du champion du monde en titre. Tous les deux ont choisi le Real et prennent trois plombes à mettre en place leur tactique. Christophe Corieras, directeur de la société Au Delà Du Virtuel, organisateur de l’événement depuis 10 ans, explique le pourquoi de ces interminables réglages: « Les joueurs prennent le Real, car avec le Barça c’est compliqué de marquer sur corner par exemple. Avec le Real il y a des individualités telles qu’on peut se créer des occasions. Quant à la tactique, c’est un peu comme au tennis, lorsqu’un joueur va faire semblant de se faire soigner. Il y a un peu d’intox pour déstabiliser l’adversaire » . Une vraie compétition, avec même l’odeur de la transpiration.

Mais au fait, pourquoi n’y a-t-il pas de footballeurs ou de mecs un peu connus ? Stéphanie Hattenberger, directrice marketing et communication chez Konami avoue que Didier Drogba devait venir, mais « il y a un nouvel entraîneur à Chelsea, alors il a donné quatre jours de vacances supplémentaires. Didier aurait dû reprendre l’entraînement hier mais il est très très loin à l’heure actuelle » . Vu qu’ils avaient tout misé sur sa venue, aujourd’hui c’est zéro VIP. Merci Villas-Boas. Pas de people, donc, pas grand-chose à becqueter, et du Real sur tous les écrans. Au moins, pour tuer le temps, le quidam a le droit de fouler la pelouse du Stade de France pour une séance de pénalties. À la clé un ballon dédicacé par tous les joueurs de l’équipe de France. La frappe est forte, tendue, mais passe juste à côté. La pression comme prétexte. Le vainqueur est Belge, alors question facile : « Eden Hazard va-t-il rejoindre le PSG ? » . Une réponse plutôt marseillaise, lilloise ou intériste : « J’espère pas » …

Théâtre des rêves et vocation naissante.

16h30. Auditorium du stade. Après la finale des doubles qui a vu deux frères, tout nouveau maillot du Milan AC floqué Pirlo (sic), remporter le trophée, c’est l’heure de la grande finale. Eye of the Tiger à fond, les deux joueurs prennent place dans des sièges imitation Louis XV. Le présentateur, peut-être un peu trop dans l’euphorie, balance: « Depuis 10 ans, le Stade de France est le théâtre des rêves » . Pour PES certes, moins sûr pour les matchs des Bleus. Sans surprise les deux prennent le Real. Coup d’envoi et 2 à 0 après la demi-heure de jeu. Égalisation à la 70ème minute. La suite, on la connaît. Il est temps de laisser tout le monde profiter de la fin de la saison et de rentrer dans la chaleur du RER. Avant de partir, le mot de la fin revient à cette femme maillot du TFC sur le dos, dont la journée a donné des idées : « Mon coeur, toi t’es fort en attaque, moi en défense, l’année prochaine on se fait une team » . Rendez-vous dans un an, alors.

Par Nicolas Bach

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