- L1
- 24e journée
Marseille enchaine
Après Lyon hier, c'est au tour de Marseille de mettre la pression à Lille et Paris qui joueront demain. Dans la zone rouge, les choses de précisent, Monaco et Lens, anciens piliers d'une drôle de Ligue 1, flirtent dangereusement avec la Ligue 2.
Lorient 5 – 1 Bordeaux
Les suspicions ont laissé place à la certitude. Bordeaux est en crise. Un malheur n’arrivant jamais seul, les joueurs de Jean Tigana ont pris une sacrée raclée au Moustoir. Amalfitano, Mvuemba et surtout Kevin Gameiro, à trois reprises, ont fait vivre un impensable calvaire à Cédric Carrasso, exclu en fin de rencontre. Dominateurs tout au long de la rencontre, les Bretons se sont appuyés sur leur attaquant de poche pour faire craquer le misérable verrou bordelais. Jean-Louis Triaud aura beau s’en prendre à Said Ennjimi, cette fois-ci, c’est de sa faute. Il n’avait qu’à recruter Gameiro.
Marseille 2-1 Saint-Etienne
Trois points, trois blessés. Dans le jargon, c’est ce qu’on appelle une victoire chèrement payée. L’OM, qui s’est logiquement imposé au Vélodrome face à des Stéphanois aussi apathiques que lors du derby de la semaine dernière, pourrait être privé de Brandao (cheville), Gignac (adducteurs) et Rémy (cheville) pour la réception de Manchester United mercredi. Omniprésent et toujours disponible, Lucho, bien servi par Gignac, a donné l’avantage à l’OM avant que Rémy ne double la mise. Dans les arrêts de jeu, Landrin profitera de la démobilisation générale des phocéens pour réduire la marque. L’excellente opération comptable de l’OM ne doit cependant pas cacher les lacunes affichées par une équipe qui, dans la lignée de son début d’année 2011, gagne sans forcément convaincre. Pour mieux revenir?
Brest 2-0 Monaco
Les arrivées de Welcome, Feindouno, ou encore Diarra n’y font rien. Monaco n’y arrive pas. Pire, plus les journées passent, plus les joueurs de Laurent Banide, loser-intérimaire, semblent proches la Ligue 2. Débordés par des Brestois inspirés, les joueurs du Rocher ont été exécutés par un excellent Ayité, auteur d’un doublé. Réduits à dix en fin de match après l’exclusion d’Adriano, les monégasques sont prêts à rejoindre le FC Nantes dans le cimetière des éléphants du foot français.
Lens 2-3 Sochaux
Des buts, des cartons, de la baston. La fièvre du samedi soir a frappé dans le Nord. Rapidement menés 0-2 par des Sochaliens moins fringants que face à l’OM la semaine passée, les Lensois pensaient avoir fait le plus dur en égalisant grâce à Jemaa et Yahia. Entre temps, Anin, qui revenait de suspension, et Maoulida avaient décidé de se foutre sur la gueule pour regarder le troisième but sochalien du vestiaire. Pas vraiment aidés par l’arbitrage, les joueurs de Boloni sont prêts à rejoindre l’AS Monaco dans le cimetière des éléphants du foot français…
Auxerre 1-1 Arles-Avignon
L’AJA a frôlé la correctionnelle. Menés au score par de bons Arlésiens, qui pensaient bien décrocher leur première victoire à l’extérieur, les Auxerrois s’en sont remis au talent Ireneuz Jelen pour éviter le pire. Entré à la mi-temps, le plombier polonais a enfilé son costume de pompier pour éteindre le feu qui menaçait la maison auxerroise. Les joueurs de Jeannot Fernandez n’y arrivent plus. Et dire qu’il y a quelques mois, le Real galérait à l’Abbé-Deschamps…
Caen 2-2 Valenciennes
Les deux équipes auront eu besoin de 45 minutes d’observation pour rentrer dans le match. Courtois, Caennais et Valenciennois se sont laissés un quart d’heure de possession chacun pour sceller le sort du match. Les Normands, d’abord, concrétiseront leur domination à deux reprises grâce à Nivet et Yatabaré. Les Nordistes, ensuite, n’auront besoin que de six minutes pour revenir dans un match que les joueurs de Frank Dumas croyaient déjà plié. Match nul, tout le monde est content. Dans le cas contraire, il fallait penser à jouer la première mi-temps.
Swann Borsellino
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