- L1
- PSG/Lorient (0-1)
Les notes du nouveau PSG
Malgré l'or noir, un directeur sportif très “GQ magazine”, des recrues à 82 briques et un stade plein, Paris a encore trouvé le moyen de loser face à Lorient et ses 5 millions de budget transferts. Carnet de notes de ce nouveau PSG...
Nasser al-Khelaifi : On a d’abord cru le voir dans l’habit traditionnel qatari un peu partout aux abords du Parc des Princes. Fausse piste. Seulement quelques farceurs déguisés en émirs qui s’étaient visiblement passés le mot. On l’a ensuite cherché en costume aux quatre coins de la tribune officielle. En vain. Le nouveau président du PSG n’est jamais apparu sur les écrans du stade. Invisible durant toute la soirée, il aurait pourtant déclaré à l’issue du match : « Je vais chercher Berbatov et je reviens… » . A confirmer. 5/10
Leonardo : Au top. Mèche au vent, oeil rieur, chemise ouverte sans poil apparent. Pour sa grande première à domicile, Leo a déroulé. Tout sourire, il a fait le job en serrant toutes les paluches qui comptent dans la corbeille VIP du Parc. Nettement plus crispé au coup de sifflet final, l’ancien latéral gauche parisien s’est quand même voulu rassurant et devrait remplacer Tiéné pour le prochain match. La caution, c’est lui. 8/10
Le nouveau public : « Rêvons plus grand ! » clament les affiches disséminées un peu partout dans la capitale. Message reçu pour près de 43 000 spectateurs (soit quasiment la plus grosse affluence de l’histoire des matchs de reprise du PSG). Davantage attiré par la curiosité que par le rêve, le public a répondu présent jusqu’à cette 28ème minute et le but de Julien Quercia. Après, l’affaire comme l’ambiance se sont quelque peu gâtées… Mention spéciale à la “Bateria PSG”, un crew de percussionnistes à la sauce favelas déniché par l’organisation du Parc pour lancer les chants et ainsi palier l’absence de tambour en virage. 6/10
Le nouveau capitaine : Mamadou Sakho n’est toujours pas rentré de vacances. Son double asthmatique, oui. 4/10
Blaise Matuidi : Là où il devait rester devant sa défense et orienter le jeu, Blaise Matuidi a décidé de se porter vers l’avant pour s’empaler systématiquement sur son vis à vis. N’est pas Makelele qui veut. 5/10
Milan Bisevac : Un stoppeur chevelu et mal rasé qui prend trois mètres d’élan pour tacler, yes, Mario Yepes is back. 7/10
Jérémy Ménez : Une coupe de cheveux solide – même sous les trombes d’eau tombées hier soir – mais un positionnement sur le terrain pour le moins aléatoire. Un coup à gauche, beaucoup dans l’axe, mais pratiquement jamais sur son côté. Sorti sous les sifflets après un énième : « Putain! T’es ailier droit mon frère… » . 3/10
Kevin Gameiro : Si Kevin de Senlis n’a pas réussi à percer le mystère des déviations d’Hoarau, il a préféré râler systématiquement après Nenê. Très peu de ballons touchés, donc. 4/10
Salvatore Sirigu : Le numéro 30, une prononciation approximative en tribune, deux ou trois dégagements aux poings, un but idiot encaissé. Edel Apoula peut reposer en paix. 6/10
Javier Pastore : Présenté dix minutes avant le coup d’envoi de la rencontre avec ses coups de tondeuse autour des oreilles, son numéro 27 dans le dos et cet enfant blond à la main, Javier Pastore a su faire oublier Nico Anelka et son Marcel en peau de mouton. 10/10
Non notés : Nicolas Douchez et Momo Sissoko, aperçus à Paris-plage.
Par Paul Bemer, au Parc des Princes
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