L’Inter écrabouille le Genoa, Sassuolo glace le Hellas

Inter 4-0 Genoa

Buts : Škriniar (6^e), Çalhanoğlu (14^e), Vidal (74^e) et Džeko (87^e) pour l’Inter

Pour sa rentrée à San Siro, l’Inter de Simone Inzaghi n’a fait qu’une bouchée d’une bien pâle équipe du Genoa (4-0) ce samedi après-midi. Avec deux de leurs recrues estivales, Edin Džeko et Hakan Çalhanoğlu, titulaires au coup d’envoi, les Nerazzurri vont rapidement plier l’affaire. Sur un corner botté par l’international turc, d’abord, bien repris par Milan Škriniar (1-0, 6^e). Puis sur une remise de Džeko, l’ancien Milanais dégaine une frappe tendue aux vingt-cinq mètres qui ne laisse aucune chance à Salvatore Sirigu (2-0, 14^e). Pas de réaction en face, une barre trouvée par Džeko, le troisième pion sera finalement inscrit au cœur du second acte par Arturo Vidal. Entré en jeu, le Chilien bonifie une passe sublime de Nicolò Barella pour tuer le suspense (3-0, 74^e). Inzaghi décide alors de faire entrer Denzel Dumfries, latéral néerlandais remplaçant Achraf Hakimi, qui se retrouve aux premières loges au moment où Vidal délivre un caviar repris victorieusement de la tête par Džeko (4-0, 87^e). Oui, l’Inter commence fort.

Hellas 2-3 Sassuolo

Buts : Zaccagni (SP) (71^e) & (90^e) pour le Hellas // Raspadori (32^e), Đuričić (51^e), Traorè (77^e) pour Sassuolo

Festival de buts au Bentegodi entre le Hellas et Sassuolo. C’est l’équipe désormais coachée par Alessio Dionisi, avec Maxime Lopez titulaire, qui frappe la première lorsque Giacomo Raspadori claque un contrôle fabuleux plein axe et s’en va battre tranquillement Ivor Pandur (0-1, 32^e). Un coup dur, car les débats étaient jusque-là plutôt équilibrés, voire même à l’avantage de la bande d’Eusebio Di Francesco. Pire : juste avant la pause, Miguel Veloso récolte une deuxième biscotte pour une vilaine semelle sur Đuričić et laisse les locaux à 10. La vengeance du meneur de jeu international serbe sera terrible : au retour des vestiaires, à la suite d’un « une-deux » avec Ciccio Caputo, Đuričić met la tête sous l’eau au Hellas (0-2, 51^e). Sur un penalty qu’il provoque tout seul comme un grand, Mattia Zacagni réduit l’écart (1-2, 71^e), mais Hamed Traorè redonne de l’air d’un bel enroulé à Sassuolo dans la foulée (1-3, 77^e). En fin de rencontre, Zaccagni, encore, lui redonnera un mince espoir de retour (2-3, 90^e). En vain. C’était beau, c’était chaud, mais à la fin, c’est Sassuolo qui rentre dans la banlieue de Modène avec le sourire.