- Angleterre
Une évolution majeure en deuxième division féminine anglaise

C’est fini les doubles vies.
Ce mercredi, le Guardian annonce qu’à partir de cette saison, les joueuses de WSL2, la deuxième division du foot anglais féminin, n’auront plus besoin d’un job à côté pour payer leur loyer. La ligue a acté un salaire minimum, fruit de plusieurs mois de discussions avec le syndicat des joueurs, histoire que le deuxième échelon devienne vraiment pro.
Holly Murdoch, COO (Chief Operating Officer) de WSL Football, assure qu’on ne parle pas d’un plafond. Pas de limite pour les top joueuses en Angleterre, mais un nouveau cadre financier qui autoriserait les clubs à claquer jusqu’à 80% de leurs revenus, contre 40% jusque-là. Bref, plus de marge de manœuvre, mais pas question de flinguer les budgets : « Le foot féminin reste fragile », rappelle Murdoch.
Côté terrain, ça bouge aussi : la D1 passe de 12 à 14 clubs l’été prochain, avec deux relégations automatiques en WSL2 et un barrage pour pimenter la descente. Objectif : secouer une pyramide un peu trop pépère ces dernières années, style ligue américaine. Chelsea-Manchester City ouvrira le bal vendredi à Stamford Bridge, pendant que Sheffield United et Sunderland lanceront la WSL2 à Bramall Lane.
Mesdames à vos crampons !
Des jeunes joueurs anglais victimes de racisme en marge d'un match contre le VenezuelaSF