- Coupe du monde des clubs
Une dotation de près de 930 millions d’euros pour la Coupe du monde des clubs

On aurait presque tendance à l’oublier tellement tout le monde s’en fiche, mais il y aura bien une Coupe du monde des clubs cet été, organisée aux États-Unis entre le 15 juin et le 13 juillet prochain.
Ce que l’on sait déjà, c’est que cette nouvelle compétition risque bien de rapporter un sacré paquet de pognon. L’Équipe a dévoilé ce mercredi le montant de la dotation globale de la FIFA : l’instance gouvernante du football mondial a ainsi décidé de redistribuer 100 % des revenus de la compétition, soit presque 930 millions d’euros. L’information devrait être officialisée par la FIFA dans la soirée. Une enveloppe supplémentaire, en fonction des recettes annexes, sera ensuite redistribuée aux clubs non participants, selon un mécanisme de solidarité décidé il y a plusieurs mois.
Une répartition encore à déterminer
D’après les projections de la FIFA, les recettes prévues pour la Coupe du monde des clubs avoisineront les 2 milliards de dollars (1 milliard pour les droits TV et 1 milliard pour les revenus commerciaux), soit 1,860 milliard d’euros. Il faut toutefois retirer de cette somme tous les coûts liés à l’organisation du tournoi, qui devraient représenter près de la moitié de l’ensemble des gains.
Des négociations doivent encore avoir lieu concernant la répartition des sommes entre les clubs européens (qui devraient rafler la part la plus importante), les clubs non européens et les clubs qui ne participent pas à la compétition (des rumeurs évoquent 15 % des sommes globales pour ces derniers). Il faudra aussi trouver un accord pour savoir ce que la prime de participation (différente pour les Européens ou les autres) et la prime de performance représenteront respectivement pour les 32 clubs qualifiés. Toujours selon L’Équipe, le PSG pourrait par exemple gagner plus de 100 millions d’euros en remportant le trophée, et serait assuré de toucher au moins 30 millions d’euros via sa participation, sans compter ses opérations commerciales sur place.
Voilà qui risque bien d’améliorer encore un peu plus la compétitivité au sein de notre belle Ligue 1.
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