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Souley Diawara raconte son attentat sur Cristiano Ronaldo en 2009

« Honnêtement, je trouve ça sévère de siffler la faute. »
Seize ans après les faits, il n’y a que Souleymane Diawara pour minimiser son tacle sur Cristiano Ronaldo à la 60e minute de ce qui est encore pour quelques heures le dernier Real-OM à Bernabéu. « On pensait dominer au début du match, on se crée deux ou trois occases, avant eux. Et puis… Cristiano marque, et deux minutes après, j’arrive fort, j’arrache le ballon d’abord, mais je prends aussi la cheville. »
Le jour où Cristiano Ronaldo a croisé la route de Souleymane Diawara 🫡#TeamOM 🔵⚪️ pic.twitter.com/WK1KZicJId
— Ferveur Olympienne (@LaFerveurOM) January 6, 2023
Tous les Madrilènes ont encore cette « agression » en mémoire, au point d’en faire des cauchemars. Dans un entretien accordé à L’Équipe, l’ancien défenseur est revenu sur ce geste qui avait coûté deux mois d’absence à la star portugaise, un rouge et une pluie d’insultes pour le Sénégalais (et une défaite 3-0 au bout pour l’OM).
Un mail d’excuse
Jamais catalogué comme un joueur dangereux, Diawara avait raconté l’échange qu’il avait eu avec CR7 : « Je lui ai dit : “Je ne suis pas ton fils moi, tu ne joues pas avec moi.” Il avait un sourire narquois. Alors, ok, pas de problème. » Aujourd’hui, il tient à mettre les choses au clair : « Je n’ai jamais cherché à blesser qui que ce soit. On reste les acteurs d’un sport. J’étais dégoûté d’avoir sorti un joueur du terrain pendant deux mois, surtout quelqu’un comme Cristiano. Les spectateurs paient pour voir des stars comme lui. À l’époque, on avait envoyé un mail, avec l’OM, pour s’excuser. »
S’il a déjà pu dédramatiser cet épisode avec sa victime de l’époque, « comme des anciens combattants », Souley balance la raison profonde de ce geste : « La vérité, c’est que Cristiano m’a mis la misère. Un monstre. J’ai joué à peine plus d’une période, et je suis ressorti essoré. Ce Real… Kaká, Cristiano, Lassana Diarra, Pepe, Sergio Ramos, Benzema, etc., pour moi, c’est plus fort que l’équipe actuelle. J’ai été surpris par l’ambiance du Bernabéu, je m’attendais à vivre l’enfer, en fait, on entendait surtout les supporters marseillais. Mais l’enfer, on l’a vécu sur le terrain. »
De là à voir les Madridistas craindre pour les chevilles de Mbappé face à Balerdi, il n’y a qu’un pas.
On ne l’attendait pas, mais ce joueur est bien dans le groupe de l’OMSF