Noël Le Graët, médiateur dans la chamaille Aulas-Eyraud

Est-ce que la pire des punitions ne serait pas de devoir se coltiner ça ?

Samedi soir, les présidents lyonnais et marseillais se sont livré une joute verbale par médias interposés. Quand Jacques-Henri Eyraud pourfendait Jean-Michel Aulas dans le JDD en le qualifiant de « Lider maximo, prêt à bondir sur un virus dévastateur pour occulter la saison difficile de son club » , le guérillero rhodanien ripostait sur Twitter. « Heureusement pour toi et tes disciples que le ridicule tue moins que le coronavirus ! Pour le reste, j’espère de tout mon cœur que le championnat reprendra vite et que nous pourrons le terminer comme le match de Ligue des champions et la finale de la coupe. Pour toi JH le plus dur commence » , a d’abord gnagnaté Aulas avant d’enchaîner. « Le foot JH n’a jamais été ta meilleure compétence : après avoir proposé d’augmenter les points pour les buts marqués hors de la surface, les 200 millions d’euros de pertes en trois ans pour 30 autorisés par le FFP (sic), tu t’exposes à une plainte en diffamation car tu as travesti mes propos ! » Les tweets en question sont désormais effacés.

Face à ces enfantillages, Noël Le Graët s’est mué en chevalier blanc pour mettre fin à cette « guerre des mots » . « Je leur demande de reprendre leur calme, d’être comme tous les Français qui luttent chacun à leur manière. Je leur demande de se calmer et d’être digne, a déclaré le président de la FFF dans Téléfoot. « Les déclarations d’Aulas et d’Eyraud n’ont aucun sens. Ce sont deux grands dirigeants, avec deux bonnes équipes, mais vouloir gagner une place européenne parce qu’il y a un virus ne me semble pas qualitatif. »

Mute.