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En Malaisie, la boulette d’un joueur qui a fini condamné
Tu passes le bac, alors arrête de paniquer !
Dans la saga origines douteuses de Malaisie, la commission d’appel de la FIFA a rendu publique sa décision ce mardi. Interrogé sur la nationalité de ses aïeux, l’un des sept joueurs d’origine étrangère de la sélection malaisienne a livré une masterclass d’improvisation « Mon grand-père est né au Venezuela et ma grand-mère en Espagne… Je veux dire en Malaisie, pardon », peut-on lire dans le document.
Une fulgurance notée noir sur blanc dans les 64 pages de décision, où la FIFA explique que ces réponses « légèrement » contradictoires ont éveillé quelques soupçons de falsifications.
Trop de doute, plus de doute
Problème : dès le départ, le joueur concerné était dans l’impossibilité de fournir les documents officiels relatifs à l’acte de naissance de sa grand-mère. « En ce qui concerne le joueur 1, il ne pouvait pas fournir une copie des documents qu’il avait remis à son agent lors d’un repas auquel il a assisté avec son père. »
La FIFA a donc dû comparer trois versions de l’acte de naissance de la grand-mère, histoire de comprendre qui raconte quoi. Lors de l’audience de la dernière chance de ne pas s’enfoncer, le joueur a donc joué sa partition : Espagne d’abord, Malaisie ensuite, ce qui restera probablement dans les annales.
Le litige coûtera 350 000 francs suisses à la Fédération malaisienne, et 12 mois de suspension, en plus de 2 000 francs chacun pour les sept joueurs concernés (Facundo Garces, Imanol Machuca, Hector Hevel, Gabriel Palmero, Rodrigo Holgado, João Figueiredo et Jon Irazabal).
On peut choisir son club, son numéro… mais pas l’endroit où est née mamie.
Le football malaisien secoué par un scandale de naturalisationSF


























