La punition lorraine

L’équipe de Patrick Gabriel est passée près de l’exploit, samedi soir, sur la pelouse des Girondins. Menée par deux buts à zéro jusqu’à la 54e, la formation nancéienne a réussi à revenir à égalité en quinze minutes, pour finalement s’incliner à quelques encablures de la fin (3-2). Le technicien lorrain avait les boules. Normal.

« La victoire de Bordeaux est logique, a-t-il reconnu sans hésiter. On a trop subi en première mi-temps et on n’a pas joué comme un prétendant au maintien (sic), sachant qu’on a vu un grand Grégorini… On s’est mis en danger et à l’envers d’entrée de jeu, puis on s’est fait punir. »

Il n’y avait donc pas photo, mais quid de la suite ? « On sait qu’on vient de très loin et qu’il va falloir qu’on rogne beaucoup de points, ajoutait-il, pensif. On va attendre le résultat d’Évian demain (contre Nice, ndlr), et il nous restera deux matches… »

180 minutes, pour la survie de l’ultime club de l’Est parmi l’élite.