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Mbappé : « Entre la demi-finale et la finale, le monde s’arrête »

« Le groupe vit bien » a ses limites.
Dans l’entretien proposé par le nouveau magazine L’Équipe, Kylian Mbappé s’est également épanché sur le sujet de l’épuisement mental lors des grandes compétitions internationales. Un sujet déjà porté par le cycliste Tadej Pogačar et prolongé par le capitaine des Bleus : « Quand c’est la Coupe du monde, plus rien ne compte et ça ne sert à rien d’essayer de t’échapper en regardant la dernière série ou la télé. J’ai fait deux Coupes du monde, j’ai été deux fois en finale. Entre la demi-finale et la finale, le monde s’arrête. »
Une pression latente, qui ne demande qu’à être évacuée. « Les gens sont devant l’hôtel et toi, tu es là depuis 60 jours. Tu te dis : c’est le plus grand match de ma vie, mais vivement la fin. Même ceux dont je suis le plus proche, ceux avec qui je suis H24… On discute un peu, mais tu sens l’ambiance “Faut que ça arrive”. Les derniers jours, tu es seul dans ta chambre, tu regardes le ciel, tu attends que ça passe. »
« Tout est une question de timing »
Mais le Madrilène insiste aussi sur le poids du timing dans la communication des sportifs. « Si tu dis que tu es crevé après un match perdu, tout le monde pense que tu cherches une excuse. Tout est une question de timing dans la communication. Tu peux le dire à la maison ou quand le contexte est favorable. Si je gagne la Coupe du monde et que vous venez trois jours après m’interroger, je peux le balancer. Je serais quasi intouchable. »
Être fatigué, insiste-t-il, ne veut cependant pas dire qu’on n’aime plus ce qu’on fait. « Je suis toujours fou. La finale de la Coupe du monde, le 19 juillet aux États-Unis, j’en rêve matin, midi et soir. La date est cochée. On a une super équipe, j’espère qu’on va y aller. »
Eh bah super, on se retrouve là-bas !
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