- USA
Klinsmann, Wenger et Djorkaeff
En conférence de presse avant le match amical contre le Costa Rica, Jürgen Klinsmann invoque ses influences et l’AS Monaco pour expliquer sa méthode de travail avec Team USA.
Le sélectionneur allemand demande du temps pour façonner le potentiel de joueurs comme Brek Shea ou José Francisco Torres et fait vibrer la nostalgie. « À Monaco, je m’engueulais souvent avec le coach Arsène Wenger: ‘Pourquoi tu ne fais pas jouer Youri ? Pourquoi tu le mets sur le banc alors que c’est un talent brut. On n’est pas le Milan AC’. Et il me répondait que Youri n’avait pas encore compris ce qu’il fallait pour être un véritable professionnel. Deux ans après, Djorkaeff était en sélection nationale. Quelques années après, il gagnait la Coupe du Monde. Wenger l’avait sacrifié juste dans l’idée de lui faire retenir une leçon » .
The Snake, qui a fini sa carrière au New York Red Bulls, peut apprécier. N’empêche, la première défaite de l’air Jürgen vendredi dernier (0-1) sur une tête plongeante de Rodney Wallace, ailier des Portland Timbers donc traître de Major League Soccer, prouve qu’effectivement, la sélection a besoin de temps.
Le capitaine US, Carlos Bocanegra, ne panique pas et promet la synergie avec Klinsmann : « on adhère à son message, ses idées, ses systèmes, c’est le plus important » .Jürgen ne se prend pas le chou: « On a fait des triangles partout sur le terrain, on est entrain d’apprendre à occuper l’espace » . Il a appris ça sur le Rocher, vraiment ?
AlF