- France
- Droits TV
Jean-Pierre Caillot : « On est condamnés à ce que DAZN réussisse »
Panique à bord.
La réélection de Vincent Labrune à la tête de la Ligue de football professionnel tout juste entérinée, les clubs de Ligue 1 se sont réunis, ce mercredi, pour tenter d’aider le diffuseur du championnat, DAZN, à trouver un rythme de croisière. Pour rappel, la plateforme est pour l’heure loin de l’objectif de 1,5 million d’abonnés amenés à suivre, chaque semaine, huit des neuf matchs de Ligue 1. À la sortie de la réunion, dans des propos relayés par L’Équipe, le président du Stade de Reims, Jean-Pierre Caillot, va droit au but et a lié l’avenir des clubs de l’élite à la réussite de DAZN.
« Le football français n’est pas plus cher que les autres »
« Jusqu’ici, quand il y avait des appels d’offres, on prenait l’argent et chacun faisait sa vie. Aujourd’hui, tout le monde a pris conscience que l’univers télévisuel avait évolué. Il faut faire un nouveau produit si on veut s’adresser à nos fans et être attractif. L’idée était que DAZN montre les particularités qu’ils peuvent mettre en place, faire un peu le bilan du démarrage, car il y a eu beaucoup de “bashing”. En fait, on est condamnés à ce qu’ils réussissent. »
Et d’appuyer à nouveau sur la chasse au piratage à mettre en place : « À terme, ce fléau peut remettre en question notre économie. C’est insupportable. Aujourd’hui, des gens laissent entendre que le piratage est quelque chose de normal. On peut aussi aller au supermarché et sortir sans payer… Les responsables de DAZN ont expliqué que leur premier match était diffusé gratuitement, mais il a quand même été piraté. C’est tellement rentré dans les mœurs. Il faut avoir des actions fortes. Lutter contre le piratage passe peut-être aussi par des grilles tarifaires plus attractives, même si les études montrent que le football français n’est pas plus cher que les autres. Mais à force de répéter que c’est trop cher et que ce n’est pas assez bon, cela déprécie le produit. Il faut positiver et remettre tout ça dans le sens de la marche. »
Le compte à rebours est lancé.
Strasbourg et Reims n’offrent aucun but à la MeinauAC