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Griezmann : « Cette finale avec l’Atlético me fera mal dans dix ou quinze ans »

MR
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Le couteau, la plaie, tout ça, tout ça…

Dans une interview accordée au site officiel de l’UEFA, Antoine Griezmann est revenu sur un de ses grands regrets : la finale de la Ligue des champion 2016 entre son Atlético et le voisin du Real Madrid. Un match au cours duquel il a expédié un penalty sur la barre, alors qu’il aurait pu à ce moment égaliser. Carrasco s’en était ensuite chargé et le titre européen leur avait échappé au bout d’une séance de tirs au but, mais l’ex-attaquant des Colchoneros est persuadé que son échec a coûté la Ligue des champions à son ancien club.

« Je pense que c’est ce qui nous a fait perdre la finale. Parce que nous étions si bons. Je suis sûr que si je le mettais, nous aurions mis le deuxième but dans la foulée, explique-t-il. Ça fera toujours mal, même si je gagne ce trophée avec un autre club. Ça fera toujours mal cette finale avec l’Atleti parce que c’était mon but, c’était mon rêve, le rêve de tout le club et je l’avais dans les pieds. Je suis sûr que cela me fera du mal dans dix ou quinze ans. » L’occasion de préciser que ce n’est pas particulièrement pour rattraper les trophées perdus qu’il est depuis passé au FC Barcelone. « Je ne suis pas parti de l’Atlético pour gagner la Ligue des champions ou gagner plus de titres, jure-t-il. Je suis venu ici, au Barça, pour apprendre un nouveau style de jeu, une nouvelle philosophie et pour grandir sur le plan personnel. »

Un nouvel environnement où Grizou côtoie le G.O.A.T, à savoir Lionel Messi, et qui ne le laisse pas insensible : « Nous parlons d’un joueur que nous ne reverrons peut-être jamais, ou comme il y en a seulement tous les 40 ans. Nous devons en profiter, que nous soyons ses coéquipiers, fans dans les tribunes ou ses entraîneurs. Ce qu’il peut faire avec le ballon est incroyable et c’est un spectacle de le voir jouer et jouer à ses côtés. »

Et surtout quelqu’un qui le décharge de la responsabilité des pénos…

Griezmann régale avec l’Atlético

MR

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