Geovanni, le pasteur évangélique
A l’été 2001, le Barça va mal.
Le Real des Galactiques flambe à tout va et la saison précédente, Luis Figo s’en est allé du côté de la capitale.
Autant dire que Joan Gaspart, nouveau président du club catalan, successeur de José Luis Núñez, se doit de changer les choses : Saviola, Rochemback, Bonano et Christanval. Oui des charlots, des nuls, des cramés, ou les trois, c’est au choix.
A ce quatuor de rêve, Gaspart, sosie officiel de Monsieur Burns des Simpson, ajoute Geovanni Deiberson, un Brésilien pas connu mais qui soi-disant doit tout casser.
Bien sûr il ne cassera rien, prêté au Benfica la saison qui suit, le club portugais ne lèvera jamais l’option de 15 millions…
Cet été, Geovanni a débarqué d’un peu nulle part à Manchester City, d’abord titulaire puis comme à son habitude vite remplaçant, aujourd’hui il n’entre même plus dans les convocations.
Heureusement, Geovanni est un “athlète du Christ”, membre donc d’une secte catholique ultra religieuse ; il occupe de fait ses journées en s’étant proclamé pasteur et donne des sermons dans une église baptiste de la banlieue de Manchester.
On peut compter sur lui pour orienter ses prières pour une qualif’ du Barça face à…Manchester…United.
AG