Éric Gerets et l’hémorragie cérébrale

« Je me suis réveillé un matin et je me suis demandé ce qu’il se passait avec ma jambe droite. Je n’étais pas conscient que je venais de subir une hémorragie cérébrale. Nous étions à l’hôtel avec Lekhwiya, je suis descendu et le médecin de l’équipe a rapidement appelé l’ambulance pour m’emmener à l’hôpital. La-bas, on a confirmé que j’avais été victime d’une petite hémorragie cérébrale. Je ne voulais pas perdre de temps et venir en Belgique, mais ce n’était pas possible, ils m’ont dit qu’il fallait attendre trois semaines. J’ai tout de même pris le risque de prendre un avion vers la Belgique après une semaine. Si j’avais dû subir une opération, je voulais que cela se fasse uniquement en Belgique. » Cette déclaration, Éric Gerets l’a faite hier soir dans l’émission belge Karakters.

Si l’homme de 59 ans n’a pas confié à quand remonte cet événement, il affirme « avoir tiré les leçons de cette mauvaise expérience, cela m’a appris qu’il fallait profiter de la vie chaque jour. Les choses peuvent vite se terminer. »

Raison pour laquelle le Lion de Rekem compte vivre encore plein de trucs avant d’entrevoir la fin de sa carrière d’entraîneur : « Avant de prendre ma retraite, j’aimerais être champion dans cinq pays différents ; j’en suis à quatre pour le moment (Lierse, Bruges, le PSV, Galatasaray et Al-Hilal, ndlr). Il me manque donc un titre. »

À obtenir avec Lekhwiya, actuel 4e de la Star League qatari ?

TD